mercredi 30 décembre 2015

Que mange une tortue ?

Ma pensionnaire est heureuse. Ses propriétaires sont partis en vacances et je la nourris chaque jour !
Mais que mange donc une tortue ?
La tortue aime les fleurs  et les feuilles d’hibiscus,  les feuilles et les fruits de mûrier, le plantain, le pissenlit,  la salade (sauf la laitue) les tomates, mais aussi les brèdes, les fruits comme la pastèque, le melon, l’ananas. Lui donner du gruyère est conseillé : elle a besoin de calcium. Et chaque jour, il lui faut de l’eau…

Là, elle dévore des feuilles de chou de chine…

jeudi 17 décembre 2015

Sentier "marmailles"

Le sentier "marmailles"de Notre Dame de la Paix, sur les hauteurs du Tampon, je ne sais combien de fois déjà je l'ai parcouru. Et c'est toujours avec le même plaisir. C'est un passage obligé pour qui visite l'île et aime la nature préservée…
Ce matin, c'est avec Catherine et son petit-fils Saiann, âgé de sept ans, que nous avons marché pendant une heure dans cette forêt primaire.


 Saiann, très curieux, engrangeait les mots, parfois compliqués que nous lui faisions répéter comme "fougère arborescente""plante épiphyte" "fougère-ficelle"


Puis c'est lui qui était demandeur et nous proposait des jeux  et des compétitions comme   qui découvrirait le premier un massif de marguerites folles, une digitale, une liane savon, un change-écorce…
Il était étonné d'apprendre que le mot "mahot" venait de "mât-haut" et de découvrir qu'on allait chercher de très hauts troncs d'arbre pour en faire des mâts de bateau...


Parfois la lecture des panneaux lui donnait du fil à retordre : arum (prononcé arom) lichens (prononcé likène) Parfois aussi  il créait des appellations  comme "crossier" pour le fanjan parce qu'il avait aperçu des crosses de fougères…


 Et quelquefois il s'impatientait parce que nous parlions et que cela faisait fuir les crapauds… Il mettait la main dans un tronc creux, essayait de grimper sur un arbre couché, nous devançait puis nous attendait…

Qu'on soit grand ou petit, on est toujours émerveillé par les tableaux de végétation qu'on rencontre ici !

Et le point de vue sur Roche Plate et Grand Coude, très dégagé ce matin-là, était un ravissement pour nous tous.



mercredi 16 décembre 2015

Coucher du soleil

Le 15 décembre depuis une fenêtre à Trois Mares (Tampon)

Le soleil sur couche vers 19 heures sur l'Océan Indien en incendiant le ciel …Joli contre-jour avec les silhouettes d'araucarias, palmiers… Ligne de nuages à l'horizon.




mardi 15 décembre 2015

Comment couper l'ananas ?


Séance cuisine dans la "salle verte" à Grands Bois cet après-midi. Martine, très pédagogue, explique comment on prépare l'ananas.


Tout simplement, il s'agit de l'éplucher puis pour ôter les yeux, il suffit de tracer des diagonales et de couper en entaillant…

Un jeu d'enfant… si ce n'est qu'il faut être habile pour manier le couteau. Il paraîtrait qu'il existe un ustensile performant pour gagner du temps.

lundi 14 décembre 2015

Les brodeuses de la « Maison de la Broderie » à Cilaos.

Quel bonheur de retrouver Dalida,  Régine, les brodeuses avec lesquelles j’avais déjà passé une semaine inoubliable à broder. Elles sont toujours là !  Suzanne Maillot, quant à elle, a pris une retraite bien méritée.
 
Régine


Quatre nouvelles brodeuses dont Nelcy travaillent avec elles et répondent volontiers aux questions des visiteurs. Certaines sont originaires de Palmiste Rouge où cet art se perpétue toujours. C’est la commune qui gère désormais l’endroit, une sympathique employée de l’administration se trouve aux côtés de Dalida, à l’accueil.

Toutes sont penchées sur leur ouvrage et doivent honorer les commandes qu’on leur passe. Cela ne les empêche pas de prendre le temps de bavarder avec les gens de passage qui s’informent sur la technique des « jours de Cilaos ».
 
Nelcy
Ainsi Nelcy m’explique qu’une autre technique a été introduite pour broder : rien à voir avec le métier en bois de margosier  ou de fleurs jaunes. Il est moins aisé de faire des points sur ce type de support. Sur son GMS, elle a mis la photo d’un papillon brodé de cette manière.




Elle me montre aussi un ouvrage laissé en attente (un blason de Cilaos à broder pour la municipalité) parce qu’il faut d’abord terminer les travaux commandés par les touristes.




Les réalisations faites sur support traditionnel avec du joli lin sont toujours aussi épatantes : un travail minutieux, raffiné… qui demande des heures, des jours et des jours de travail ! Le prix qu'on trouve parfois élevé est tout à fait justifié !


dimanche 13 décembre 2015

Jamel et l'art de préparer des sushis

J’étais invitée avec trois autres "stagiaires" chez Domi et Jamel hier après-midi pour apprendre à confectionner des sushis.

Anaëlle,  une stagiaire
entre les maîtres de maison

La Réunion, terre d’accueil, sait aussi faire la part belle à toutes les cuisines : les recettes léguées par les Réunionnais venus d’Afrique, d’Europe, d’Inde, d’Asie… 
Ici on aime les tester puis se les approprier. Sur la table de l’apéritif, on peut trouver des samoussas à côté  de bonbons piments, de quiches lorraines, de mini-pizzas, de bouchons, de sushis… Parfois ces petits encas deviennent  des plats principaux…


 Jamel, amateur de cuisine asiatique, nous a réunis pour nous initier à la préparation des makis, sushis… et nous laisser ensuite créer à notre guise…
Raphael, Christine, Anaëlle et moi, avons suivi scrupuleusement les conseils de notre « chef ».

Pour ce faire, il faut un bol d’eau dans lequel on trempe régulièrement les doigts pour les débarrasser des grains de riz qui  y resteraient collés. Couteaux, planche à découper, tabliers font aussi partie de la panoplie.

Pour commencer, on pose une espèce de set, appelé makisa, devant soi. On y met une feuille d’algue, 
puis sur la moitié de cette feuille, on étale le riz cuit (voir recette sur internet, -c’est ce que Christine avait fait pour le préparer- ou se reporter au pied de page de cet article), on étale bien et délicatement, la couche ne doit pas être épaisse.

Christine à l'oeuvre

Puis on s’amuse à garnir : on peut associer plusieurs ingrédients tels que, carottes effilées,  oignons verts débités en lanières fines, concombres en lanières, petites asperges … on peut aussi y mettre des morceaux de thon rouge ou de saumon, des œufs de lumps.


garnissage avant le pliage 
Puis commence l’opération la plus délicate : il faut rouler cette feuille en appuyant bien le set sur la composition. 

le pliage, toute une technique !

Pour fermer la feuille, humidifier les bords avec les doigts. Ensuite, couper les extrémités (qui sont moins jolies) les enlever ou les manger.  Et tronçonner en morceaux d’un centimètre environ (ou plus selon ses envies).


Pliage à gauche, tronçonnage à droite
On peut tremper le sushi dans des grains de sésame, ou des noisettes pilées…


grains de sésame


C’est joli et bon ! La création ne s'arrête pas là…
sushis à la mode Anaëlle
Petit clin d'oeil à la Lorraine… 
Jeu : pourquoi cette image fait-elle penser à la Lorraine ?



Réponse : plat en faïence de Lunéville (appartenant à Dominique la Lorraine)

Préparation du riz : faire cuire dans de l'eau, ajouter ensuite du sel, du vinaigre de riz, du sirop d'agave.

vendredi 11 décembre 2015

A l'arrivée du TRANSDIMITILE

Comme Domi B. participait samedi dernier au trail du Transdimitile, à Entre-Deux, j’ai décidé de l’attendre à l’arrivée vers midi !

Quelle agréable surprise de voir toute cette foule de coureurs, de familles,  d’amis de sportifs réunis à ce rendez-vous populaire !
Ambiance sympathique avec fond de musique sega et maloya. Dès 7 heures du matin la troupe s’est élancée à l’assaut du Dimitile. Dénivelés importants, longueur du parcours n'ont pas de quoi décourager les participants qui s'entraînent pour la plupart régulièrement tout au long de l'année. On ne s'improvise pas "transdimitilien".

 En remontant la rue Horeau, je rencontre Yanis Mangue, un Réunionnais qui vient de terminer dans les cent premières places. Il a une médaille : il paraît que tout participant a droit à sa médaille, à condition de finir la course ! 




Il m’explique : "le premier, René Paul Vitry, est arrivé après 2h55 de course". Cela le laisse pantois, mais il semble heureux de son propre classement : être parmi les 100 premiers, c'est quand même pas mal !  « La difficulté, poursuit-il, résidait dans les 4 descentes et remontées de ravines. »

Me voilà sur la Place du Village près de la mairie où converge un monde coloré et heureux. J'achète un petit encas et une dodo et m'installe sur un muret à l'ombre près de la ligne d'arrivée.
  






Mêlée à la foule, j’ai partagé les espoirs, joies des participants et du public. Les papas, papys et mamans qui terminaient leur course, étaient escortés les derniers mètres par leur descendance.



Comme Domi, inscrite avec deux copines les a précédées, nous avons attendu qu’elles arrivent.


 J’étais impressionnée par les progrès du « suivi des sportifs. » Grâce à leur GPS perso, tous les amis connectés peuvent savoir où se trouve le ou la  comparse. « Ca y est, elle est dans la descente, elle doit souffrir, elle sera là dans vingt minutes… » Chacun y va de son commentaire. Et quand on connaît le créneau dans lequel elle va apparaître, on va au-devant d’elle pour l’accompagner dans ses dernières foulées et la photographier à la remise des médailles. 


Chacun remet son dossard, puis va consulter l’écran où s’affichent les temps et les classements.



vendredi 4 décembre 2015

Baignade à Saint Pierre

Le sable est chaud. L’eau est à 28°. C’est toujours un plaisir de s’installer sous les vacoas ou sous les filaos près du poste de surveillance.
à l'ombre d'un filao

C’est là que s’attroupent les groupes scolaires avant de se diriger vers le lieu de baignade. C’est une organisation qui est rôdée : les marmailles sont disciplinés et ont hâte de barboter… les enseignants et les parents accompagnateurs veillent au grain.




Les coraux morts, qui au fil du temps deviennent sable, sont de moins en moins nombreux…


La barrière de corail, visible sous la forme d’une barrière d’écume à une centaine de mètres de la plage offre un rempart contre les requins… On peut nager en toute sécurité dans le lagon.




Il faut absolument s’équiper d’un masque et d’un tuba pour ne rien rater : à quelques mètres du rivage on aperçoit déjà des poissons colorés,  j’ai revu les mulets, les demoiselles à trois bandes, le poisson-coffre, les poissons chirurgiens…