La criée à EL CAMPELLO

Vers 18 heures commence cet événement à ne pas rater. Sur une longue table entourée de cordes sont posées des tablettes de poissons : parfois des isolés, parfois une douzaine, le plus souvent de la même espèce. Un écran permet de les voir de près. Le crieur exhibe aussi certains spécimens. Tous les acheteurs potentiels mais aussi les curieux se tiennent derrière la corde.

Les enchères commencent, un prix est annoncé et au fil du temps, le prix baisse de 10 centimes en dix centimes. Si personne n'achète au prix plancher, le plateau se retrouve en bout de table ... Les acheteurs lèvent la main quand le prix les intéresse , ils franchissent le cordage et ils emportent le plateau à la caissière, payent, puis se servent en glace. Ainsi nous avons fait l'achat d'une daurade à 13 euros et d'un poisson volant à 2,70 euros.

Au prix annoncé, il faut ajouter la TVA.  Mais notre crieur annonce bien les conditions de l'achat, en espagnol bien sûr. Je mentirais si je disais que j'ai compris les noms des poissons, où les commentaires. Mais pour les enchères, malgré la rapidité de l'élocution du crieur, j'ai compris les sommes et le compte à rebours.

Ce soir au dîner : daurade farcie...

ALICANTE : le château SANTA BARBARA

El castillo de Santa Barbara

Visible de loin, cette fortification attire ! j'ai fait le choix de la découvrir en empruntant l'ascenseur situé à proximité de la plage. 

Un distributeur à l'entrée d'un tunnel permet de retirer un billet au prix très correct : 2,70 euros aller retour.  Puis on marche une centaine de mètres dans ce tunnel pour atteindre un ascenseur capable de charger 10 personnes. Un agent vérifie les billets avant la montée. On peut même choisir d'y monter en landau...

Je décide de sortir au dernier niveau mais aurais tout aussi bien pu descendre un étage avant.

Au Xe siècle avec l'arrivée  des musulmans, le château  a été construit et la ville s'est développée. Le castillo occupe une position stratégique  au sommet du mont Benacantil. Il compte trois enceintes, mais les bâtiments actuels datent du XVIe.

la vue sur Alicante et ses environs est fabuleuse. On y voit le,château de San Fernando, la plage San Joan, l'île de Tabarca...

Il fait bon se promener là. Dans plusieurs endroits, on peut découvrir des expositions intéressantes, notamment sur les tours dans la région d'Alicante, sur le passé de la ville, grâce à des collections de photos présentant des corps de métiers, (tels que tonneliers, pêcheurs), des habitations, des habitants en habits traditionnels,des manifestations... Bel inventaire de blasons de la région également. 

ALICANTE : la rue aux Champignons.

Dans une rue piétonne parallèle au port de plaisance, la rue des restaurants se prolonge par une rue toujours piétonne bordée de magasins de puériculture, de quoi séduire les mamans mais aussi les enfants. 

La municipalité a installé là de grands champignons souriants, hauts en couleurs, aux chapeaux surmontés de sauterelles, escargots. Dans certains champignons, a l'allure de maisonnettes, les enfants peuvent entrer. Et le parcours est aussi jalonné de toboggans inédits.

ALICANTE : la vieille ville

ALICANTE : la ciudad antigua

Descendues à la station MERCADO, nous nous enfonçons dans les ruelles du vieux ALACANT (nom qu'on donne ici à Alicante).Le soir, ces rues sont bruyantes et animées, mais le matin, c'est très reposant...

Les vieilles bâtisses, le fer forgé, les sculptures font le charme de cet endroit heureusement préservé. L'église Santa Maria et son superbe porche, la mairie remarquable par son architecture, les petites boutiques, les cases qui font de la résistance au pied  du château méritent qu'on fasse un tour de leur côté.

Vers ALICANTE en tram-train

On ne dira jamais assez les avantages du tram-train ! Pour 2,5 euros nous avons parcouru une trentaine de kilomètres, évitant les encombrements et n'ayant pas à trouver de place de stationnement. On prend les billet a un distributeur dans la rame.

Stella et moi, à 10h18, avons pris la ligne 1 et le tram, après Campello, a longé pendant quinze minutes une interminable plage de sable blanc. Quelques rares baigneurs pour une étendue gigantesque. Et une mer calme, d'un bleu azur.

A Alicante, nous sommes descendus à la station Mercado, une station avant le terminus, pour nous enfoncer dans la vieille ville, au pied du château. Depuis les hauteurs on voit bien la rame prendre la direction de la Costa Blanca.

Pour revenir, au lieu de prendre ligne 1, nous avons emprunté la 2 qui s'arrête à toutes les plages.Puis à Campello nous avons rejoint la ligne 1 pour Amerador.

Encore cinq minutes à pied et nous voilà à la case.

ELCHE : promenade dans le centre ville.

Après avoir déambulé dans  le jardin municipal , situé à côté du Palacio Altamira, 

nous descendons par le Passeig del Estacio, vers le centre ville.

De nombreuses statues émaillent notre promenade. 

 L'église Santa Maria, une église baroque 17e-18e avec sa coupole bleue a été construite à l'endroit d'une mosquée, c'est là que tous les ans en août, on célèbre les mystères, ces pièces religieuses médiévales interdites autrefois.

Nous traversons la place Ste Isabelle, et deux autres placettes agréables et joliment aménagées avant d'arriver devant le palais des congrès, le musée de la palmeraie. 

Après avoir visité le jardin botanique dit du Curé, nous retournons vers une petite place pour déguster une bonne glace.

Retour vers notre place de stationnement en passant devant l'hôtel de ville, 

traversée du pont, vue sur le Rio. 

Les ponts : ils ont un charme indéniable.

En fait le Rio Vinalopó est une rivière canalisée, un filet d'eau claire,  bordé d'allées bétonnées ou les artistes peintres locaux ont laissé leur empreinte. Le soir quand il fait meilleur,  les promeneurs , joggeurs, tous y affluent. 

Nous verrons une autre église à grande coupole au fond d'une rue perpendiculaire à la berge du Rio. 

Sommes dans le quartier du Musee de la Festa, qui raconte l'histoire du "mystere religieux médiéval" cette pièce qu'on jouait dans les églises et qui a été interdite. Pourtant à Elche elle a survécu, et grâce à son classement au patrimoine mondial de l'Unesco cette tradition du jeu théâtral dans les églises a survécu.

La Paella de Paola

Paola nous a préparé une paella, un plat national espagnol qui trouve ses racines en terre valencienne. Un plat bien d'ici !  Sous la chaleur, préparer un tel plat est une prouesse. Il est 14 h et le thermomètre affiche plus de trente degrés. 

Le plat se décline à l'infini parce que les riz eux-mêmes, les "arroches"  comme on dit ici, peuvent être de natures différentes:  negras, a banda, rossejat, del senyoret, amb crosta, caldosos...

Préparation au feu de bois...dans une grande poêle. Paella à l'ancienne...

La maîtresse de maison fait revenir la viande, les légumes dont les garofas, grandes fèves oblongues,  puis elle rajoute le riz, le bouillon, le safran et une branche de romarin.

Bon appétit !

 

ELCHE et son HORT DEL CURA

ELCHE et le jardin du curé.

Classé trois étoiles dans le guide vert Michelin, cet "Hort del cura" ou "verger du curé" est exceptionnel. Nous nous y sommes rendus à pied depuis le parc municipal et avons ainsi découvert par la même occasion le vieux Elche, bien restauré avec des allées superbement pavées et des édifices rénovés avec goût. (Voir dans un prochain article)

Un aumônier aurait fait l'acquisition de cette parcelle de 13000 m2 au cœur de la palmeraie fin XIXe . Il fait bon déambuler dans ce parcours pédagogique fléché, au milieu de palmiers variés, ficus, cactées gigantesques, arbustes fleuris...

Entrée du jardin

Bassins végétalisés

Succulentes

Des rois, reines, mais aussi des célébrités ont parrainé des palmiers remarquables. La vedette revient au palmier de Sissi, Elisabeth d'Autriche, emblème de l'hort del cura.

Le chemin zigzague entre les plantations et des bassins. 

On peut s'asseoir sur des troncs confortables à l'ombre de palmiers dattiers et prendre un vrai plaisir à admirer les associations de plantes : un régal pour l'œil ! 

C'est aussi le règne des oiseaux.