dimanche 27 novembre 2016

Randonnée Les Canots-Piton Cabri

1000 m de dénivelé : des Canaux (490 m) à Piton Cabri (1504m)

A 6h 30

Nous sommes au départ de notre randonnée. Le bus nous dépose sur un petit parking au-dessus de Saint Louis au lieudit "Les Canots" ("Les Canaux" sur la carte IGN) On se crème pour éviter les coups de soleil

Nous sommes 18 pour entreprendre cette ascension. Mais auparavant nous prenons ensemble le petit déjeuner préparé par Sylviane


7h15

Un raidillon grimpe vers des champs labourés. Devant l’horizon est barré par les remparts du cirque de Cilaos. Ciel bleu, la journée s ‘annonce sous les meilleurs auspices. 



Dix minutes plus tard nous quittons la route pour nous enfoncer dans un petit chemin de terre et peu de temps après sommes en vue d’un kiosque d’où on a une belle vue sur l’océan et sur les Makes.




Le sentier très agréable, ombragé, est bordé de goyaviers, de fougères, de fleurs mauves …

7h50
nous débouchons sur une jolie aire aménagée par les Espaces Verts des Hauts du Gol. Table et abri, barbecue. Haies d’agapanthes bleus et blancs.




8h C’est reparti, l’ascension continue. Deux minutes plus tard la petite troupe tombe en arrêt devant un bosquet. Que regardent-ils ?


Un merle péi !


Il fait bon marcher malgré les efforts qu’exige de dénivelé.  Les petites baies du petit houx qui sont rouges vers Noël, jalonnent le chemin. 
Ti yab nous assure qu’on peut les manger, il le faisait quand il était enfant. Nous osons : elles ont un peu le goût des baies d’aubépine.


8h15

Nous voilà au pays des racines. Il faut avancer les yeux rivés au sol, et ne pas coincer son bâton dans ces pièges. La vue sur les contreforts du cirque avec la vigne marronne colonisatrice au premier plan est superbe.

8H45 Fougères arborescentes. Vus sur une vallée




9h30 L’heure du thé. Quelques plants de thé sauvage poussent çà et là. Elise et Jean Jacques en cueillent les « cœurs » (extrémités)  tendres pour les faire en infusion ce soir.


Le chemin devient plus étroit et passe au milieu de plantes qui « grafinent » les jambes nues.

9H45 Le sentier passe entre les cannes et aboutit dans une zone joliment plantée de géraniums, mais aussi de toutes sortes de fleurs et de légumes. C’était un lieu autrefois planté de néfliers qu’on appelle ici « bibasses ».

Sylvie aimerait acheter de l’essence de géranium et tout le groupe consent à s’arrêter. La famille Poudroux nous fait visiter le domaine, voir l’alambic. Ils ont replanté le terrain familial. Une réussite ! Ils se plaignent néanmoins que de « chasseurs de tangue » décrochent les barbelés et se permettent d’entrer dans le jardin pour se servir.



Quand je leur demande la nature des fruits bizarres qui poussent sur un de leurs arbres, ils m’expliquent que ce sont des « citrons péi ». Zaza me précisera qu’il s’agit là de « citrons galeux ».
Les sympathiques habitants de ce verger iront nous gauler des fruits et rempliront nos sacs à dos de cette manne. Un poids supplémentaire à porter mais nous sommes tous très heureux de ce geste généreux !

Nous sommes restés une vingtaine de minutes dans ce petit paradis.

Nous continuons à monter entre les champs de géranium et sommes à une bifurcation où nous nous  attendons.





10h35 Nous entrons dans une forêt. Nous sommes sur le chemin de Piton Cabri. De petits champignons bleus attirent notre attention. La forêt de cryptomérias est sèche, le sol marron et l’absence de végétation sur ce passage très emprunté nous changent de ce que nous avons vécu auparavant.



 Pendant près de ¾ d’heure nous poursuivons la montée dans cette forêt et atteignons un kiosque, petit arrêt pour se désaltérer.

11h30 Une descente difficile est annoncée. Difficile oui, mais quel spectacle ! A chaque virage la vue sur le Cirque de Cilaos réserve d’autres surprises.







11h53 Nous arrivons à la bifurcation des chemins allant à Bras Patate et Piton Cabri. Joli belvédère. Nous nous asseyons là pour casser une graine.
A 12h30 L’idée de marcher sur une route à partir de la Fenêtre n’emporte pas l’adhésion. Imel sera le seul à faire cette boucle supplémentaire. nous décidons de prendre la direction de Bras Patate.


A 13 h20 Nous rejoignons la route en coupant par « le pré fleuri », une zone aménagée prise d’assaut par la foule le dimanche. Une association fête déjà Noël pour ses membres. Un petit sapin de Noël a été amené là …Tous les kiosques sont occupés. Nous nous installons au bord de la route. Les nuages sont là, ça "farine". Le bus vient nous chercher.



dimanche 13 novembre 2016

MAFATE Randonnée Col des Boeufs - La Nouvelle


Randonnée : 1er jour "Col des Bœufs- La Nouvelle"

Participants : Sylviane, Hélène, Monique, Amrita, Claudette, Betty et moi

Le 11 novembre,  nous quittons Etang Salé en voiture par la route des Tamarins pour rejoindre Salazie puis le Col des Bœufs.  Halte à la Rivière du Mât  où nous retrouvons  deux autres marcheuses des Jolis Pas. 




Nous devrions nous arrêter près de l’église de Grand Ilet, mais une manifestation rend le stationnement difficile. Ici on commémore l’armistice comme dans de nombreuses villes de la Réunion.


Petite halte pour jouir d’un panorama sur le Cirque de Salazie. 

Vue sur le Cirque de Salazie
Quand nous arrivons au parking du Col des bœufs, consternation, il faut faire la queue puis se garer en triple file. Le responsable du parking encaisse le 12 euros par véhicule et demande les clefs des conducteurs : il déplacera les véhicules quand il y aura de la place.



Le temps est superbe, ce long week-end attire ici de nombreux randonneurs de tous âges qui descendent dans le cirque de Mafate pour une journée ou davantage.
Ila descente est escarpée, mais agréable, on ne glisse pas, le chant des oiseaux nous accompagne, parfois un portable de jeune diffuse une musique peu discrète  dont on se passerait bien dans cette nature protégée. Enfin, à chacun son plaisir !

Nous nous attendons dans la Forêt des Tamarins. Puis nous cherchons un endroit un peu écarté des passages pour déjeuner. 



Un peu avant la deuxième descente, nous faisons une pose, assises sur un tronc de tamarin ou sur des rochers.

Encore quelques pas au milieu des tamarins et des joncs, un joli point de vue et nous dévalons le sentier, croisons de familles qui remontent avec des enfants, des couples, des solitaires… Certains ont une fleur piquée dans leur sac à dos. 
Nous comprendrons en voyant un peu plus loin une énorme haie de roses blanches très parfumées. 


Nous voilà tout près de la nouvelle, et marchons le long d’azalées géantes. 


Nous longeons le petit cimetière fleuri de marguerites.


Un petit arrêt près de l’église pittoresque en tavaillons et recherche d’un endroit pour nous désaltérer.




mercredi 9 novembre 2016

De Bel Air (le Relais) vers Notre Dame de la Paix


Avec Maurice, un ami d’enfance, j’entame cette ascension qui durera 1h30. Alors que la pluie menace, nous sommes gâtés  par la vue, le brouillard ne s’ installe pas, nous cheminons  sur un sentier sec.
Nous  laissons la voiture au bout de la route du Relais, à la dernière maison, dont le propriétaire était  un agriculteur. Il nous explique comment rejoindre le sentier qui démarre, à droite et passe au milieu de ses champs cultivés avant de grimper vers les hauteurs.




Courgettes en fleurs à main gauche, poireaux à droite.  Bifurquons vers la gauche et remarquons une ancienne parcelle de géranium à main droite un peu plus haut. Vrai qu’autrefois toute la région vivait de la culture de cette plante odorante aux multiples vertus.


Le sentier est  agréable, parfois on marche dans l’herbe. Le sentier est bordé de fougères gâte-ménages, fougère fine, d’un vert très clair… Parfois dans une trouée, on aperçoit le versant de Petite Ile.



Les abeilles butinent les fleurs jaunes, la marguerite folle est bien ouverte. Les fleurs de l’osto café tranchent sur le vert des feuilles vernies. Le soleil chauffe mais les zones d’ombre sont nombreuses.






De temps  à autre on remarque la présence d’ambavilles. Quelle joie de marcher avec les fougères en haie d’honneur, fougères basses et fougères arborescentes.

Ca y est nous voilà dans le Parc National. Le chemin devient escarpé. Nous voilà dans la forêt primaire. Le dénivelé est important et l’humidité fait le bonheur des arums, des mousses…


Nous nous arrêtons près de La Mare. Un panneau indique que St Joseph est à trois heures d’ici. Petit arrêt avant d’entamer la descente vers le Domaine Vidot…