mercredi 26 avril 2017

2017/04/26 GUANAJUATO

Ce matin, nous nous arrêtons sur la Place Baratillo, à l'angle de la rue se trouve un magasin de musique. Caro y achète un petit instrument, un Kazoo qui lui servira dans ses tours de chant.

Nous nous arrêtons au bureau des Correos -à la poste- pour acheter des "sellos" (timbres) ils valent 7 pesos en envoi national, et le double à l'internationale. J'en profite pour envoyer deux cartes écrites préalablement aux petits enfants, mais j'ignore si elles arriveront avant trois mois, ou jamais... il paraît que le courrier que j'avais fait suivre à Caro avait mis plus de deux mois.

Puis nous entrons au Musée du Peuple, Museo del Pueblo, situé à côté de l'université. Le prix d'entrée est de 25 pesos, soit un peu plus d'un euro.
On nous demande de ne pas photographier à l'intérieur. Seules les photos des patios sont autorisées.

Je suis sidérée par le nombre de gardiens qui surveillent les différentes salles. Tous saluent "buenas tardes" et nous sourient.
Je retiendrai un fait historique, celui des croix. Avant l'arrivée des Européens, les indigènes avaient déjà leur croix. Il y figurait des oiseaux, des symboles de vie...Dommage que je n'aie pu l'immortaliser.

La part belle est aussi faite à de nombreuses œuvres de  Chavez MORADO, enfant de la cité, et à sa compagne Olga COSTA, dont les diplômes et médailles figurent dans une vitrine. Le buste de Morado occupe une place de choix dans le patio.

Patio du rez de chaussée.

Patio du 1er étage et chapelle



 La salle des poteries aussi m'a beaucoup plue avec les symboles mexicains peints sur la vaisselle : toujours l'aigle qui mange le serpent, et Gorki Gonzales, l'artiste le pose sur un socle composé du figuier de barbarie et d'instruments de musique, de fleurs, ou encore d'un drapeau aux couleurs du Mexique : vert, blanc, rouge.

Le gardien voyant notre intérêt pour ces détails, nous permet de prendre des photos.










Nous avons pu admirer les portraits de Bustos, et voir trois expositions temporaires. Celle d'Olinka Domínguez intitulée "caros chocamos y otras desventuras", celle de  Alberto Castro Leñero " Retrospectiva" et celle d'Ivan Bautista "Semblante".

La comida corrida 

Il est 14 heures. Nous allons manger dans une "comida corrida" en face du Musée Diego RIvera. Ces petits restaurants locaux sont ouverts de 14  à 16 heures et servent des plats complets à 45 pesos.
En entrée, Caro choisit une soupe épicée, et moi une crème de carottes.



Le plat principal est très épicé, je pensais avoir des côtelettes de porc, mais c'étaient des morceaux de côtelettes qui nageaient dans un bouillant très très épicé. J'ai mangé ma purée de "papas" (pommes de terre)en y trempant ma viande, après l'avoir séchée dans une serviette, discrètement...sinon je n'aurais pu en avaler une seule bouchée. La boisson était du jus de tamarin, et le dessert une goyage cuite au sirop. Très bon !
Un guitariste nous chantait "cielito lindo", une chanson traditionnelle que reprennent les mariachis.Caro  m'explique que donner 5 pesos est un beau geste. Il aura 7 pesos. ( avec cette somme il peut déjà acheter deux petits pains)


Après une petite sieste nous voilà reparties, Caro  pour la Croza Roja parce qu'elle a la lève inférieure explosé par un herpès, dû à un stress ou à une allergie. Je l'accompagne puis nous nous séparons, elle va donner un cours de français. Je la retrouverai vers 21 heures.

Pendant ce temps, je me balade, regarde fascinée les "camions qui vont vers la station de bus.







 je photographie des tunnels, des vendeurs d'agua fresca, passe devant le marché, entre dans le temple de Belem où un fidèle sonne  la cloche : les gens affluent pour le service du soir.



A la Place de La Paz, je décide d'entrer dans la nef par la porte latérale de la Basilica  de nuestra Señora de Guanajuato. Là, un choeur accompagné d'une guitare chante pendant l'office, les communiants sont tous attroupés devant le prêtre qui donne l'hostie. Je m'installe sur un banc et me sens bien et y reste une dizaine de minutes, je me promets de revenir pour faire une photo de cet édifice considéré comme un des plus beaux de la région.
Je continue ma promenade et arrive devant la poste.


Je descends vers la Place Baratillo. J'ai faim et trouve un encas dans la calle Ave Maria : une crêpe garnie de deux sortes de viandes et d'oignons pour 15 pesos servis sur une assiette. C'est un "taco". Je demande "no picante" pour ne pas avoir de mauvaise surprise. La galette est bien garnie et la viande est bonne. Je mange mon taco sur les marches de la rue, et rapporte mon assiette au puesto.

Comme j'ai soif, je m'installe dans un bar de la place Baratillo et demande une bière peu forte.

Sam me sert une cerveza blanca, une Helvetia à 30 pesos (soit 1, 5 euros.) Le bar est vide à cette heure.
Sam et moi bavardons longuement de l'Espagne, d'Alicante, de Cádiz, de son vécu à Orlando dans le parc Disney. Je progresse bien en espagnol car mon interlocuteur ne parle que cette langue. Tant mieux. Nous prenons congé au bout d'une demi heure et je remonte dans la chambre pour tenir mon carnet de voyages.






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