jeudi 27 juillet 2017

L'abbaye de Saint Roman

12 juillet : visite de l'abbaye de Saint Roman

Nos hôtes nous proposent aujourd'hui de visiter un lieu touristique situé à quelques liées d'Avignon.

Nous longeons le Rhône, atteignons barrage de Vallabregues et prenons la Petite route étroite qui grimpe vers l'abbaye. Depuis un parking ombragé au milieu de la forêt nous rejoignons l'endroit par une allée aménagée pour les handicapés. Des panneaux explicatifs saute la géologie puis sur l'histoire de l'abbaye jalonnent le parcours.


 Papillons, libellules,  volent au milieu d'une végétation très riche et variée.


Il fait déjà chaud, le site n'ouvre ses portes que vers 10 heures.

De l'abbaye, il ne reste que des ruines. Mais les personnes à mobilité réduite  ne pourraient pas le visiter. 
Le massif calcaire de l'Aiguille avait  été occupé à la préhistoire par des tribus de chasseurs qui utilisaient de nombreuses grottes. Vers la fin du Ve siècle, des ermites, commencent à s'installer sur ce rocher.  peut être des disciples de Saint Roman (fondateur de monastères dans le Jura, mort en 460) 
Plus tard cette communauté se réclame de St Benoît et l'abbaye devient bénédictine
Les moines agrandissent les cavités pour y installer chapelles et cellules....Au XIV e le monastère est fortifié.
Classée aux monuments historiques en 1991, l'abbaye attire de nombreux touristes.


La visite commence par la montée d'un escalier métallique en colimaçon, un fléchage mène à une chapelle creusée dans la roche.






 Des marches conduisent à la terrasse d'où vue sur la vallée du Rhône est imprenable, au fond on distingue le Mont Ventoux , Les Monts du Lubéron, les Alpilles…



Sur cette plateforme, des cavités oblongues creusées dans la roche : ce sont des tombes rupestres.


Avignon : 2e jour de festival


2017/07/11 

Nous avons réservé deux spectacles  pour cet après-midi. Nous arrivons vers 14 heures. Cette fois-ci se garer au Parking Piôt est un pensum : de nombreux véhicules stationnent dans les voies d’accès, les manœuvres sont délicates.

Dans la salle du Rouge Gorge, non loin du Palais des Papes, le premier spectacle que nous verrons est « Zorozora » – Une Histoire de la Musique. Nous sommes conquis. Un trio de jeunes musiciens nous tient en haleine. La mise en scène est de Richard Navarro. Hélène Durot était premier prix de clarinette à l’âge de 16 ans, Sylvain Rabourdin était quant à lui premier prix de violon , Charly Astié est le spécialiste des instruments à cordes. L’équipe se connaît dès sa tendre enfance. Un seul est resté dans le Sud, les autres sont à Bruxelles et à Paris. Mais le festival d’Avignon les rassemble cette fois-ci encore :  ils nous racontent avec leurs instruments et leurs costumes une histoire de la musique du paléolithique à l’époque actuelle.  Une mise en scène pertinente !

En attendant de repartir voir un autre spectacle, nous nous promenons et bavardons avec les auteurs, les metteurs en scène et les comédiens qui nous abordent aimablement pour présenter leurs pièces. C’est toujours un moment intéressant, parfois il est fugace parfois on s’attarde pour bavarder davantage. C’est là qu’on prend conscience que le choix est incommensurable : environ 3000 pièces seront jouées pendant le festival et les choix sont cornéliens.




 On repartira toujours un peu frustré de ne pas avoir pu voir la pièce attendue, car rapidement les théâtres sont complets. Ainsi nous ne pourrons voir « Quand souffle le vent du Nord » Nous comprendrons qu’il aurait mieux valu réserver par téléphone. Il faudra arriver assez tôt pour retirer les billets sinon ils sont remis en vente un quart d’heure avant le spectacle, parfois une demi-heure avant…


Nous retournerons dans la même salle pour aller voir "Ben Hur", un spectacle qui se veut une parodie du film. Tout est prétexte, sur le mode humoristique,  à critiquer les intégrismes religieux. Quatre personnages jouent des rôles féminins et masculins, avec plus ou moins de bonheur. Un peu décousu, mais on passe un bon moment.





vendredi 14 juillet 2017

Saint Laurent des Arbres

2017/07/11

Le matin, avant de partir à Avignon, avec Sophie, Monique et Jacqueline nous avons fait une balade sympa à Saint Laurent des Arbres, dans le village où Eddy a une belle propriété.

C'est un plaisir de déambuler dans ces ruelles étroites bordées de maisons en pierres joliment restaurées. Saint Laurent est un labyrinthe, il vaut mieux ne pas s'y aventurer avec une grosse voiture...

Les placettes sont désertes à cette heure. Les murs gigantesques de l'ancien château dominent la Place…















Avignon : première journée au festival.

2017/07/10 Une journée au festival.

Arrivées par le TGV à Avignon, nous prenons un petit train qui relie le Centre en cinq minutes.
Je pensais que nous aurions une voiture joliment décorée aux couleurs du festival, mais déception : les voitures étaient vieillottes, les vitres sales et la clim ne marchait pas... dommage que la SNCF ne soit pas une carte de visite de ce bel événement.


Eddy nous accueille sur le quai, et nous prenons immédiatement nos pass' pour le festival (16 euros). Elle nous donnera des réductions sur tous les spectacles Off.  Il faut absolument nous délester de nos bagages. Une bonne demi-heure sous un soleil de plomb. Il faut traverser le centre, longer les remparts,  prendre une navette (gratuite et très fréquente) qui nous ramène au parking.


Sur ce parking du Piot, je troque mon jeans contre une robe légère. À côté du vendeur de churros, j'avise une fontaine : là, remplis ma bouteille d'eau fraîche.

De retour, nous buvons une bonne bière sur une petite place avant de rejoindre le théâtre  des Béliers pour assister à la pièce "Les lapins sont toujours en retard" pièce mélodramatique où un personnage double dupe son monde jusqu'au dénouement. Un texte qui met l'accent sur les jeux de mots, la difficulté à communiquer, les rapports de soumission et de domination, l'amour... 

Dans les rues de plus en plus animées, les comédiens et metteurs en scène passent faire l'article, en remettant des tracts et en expliquant la trame, ou en fredonnant des airs qui donnent envie d'en savoir plus... toujours dans la bonne humeur !





Vers 21h30 nous entrons dans le Théâtre des Béliers pour assister au spectacle d'Ail Vardar "Abracadabrunsch" : une heure trente de franche rigolade. Dans la salle du Théâtre de Paris les rires jaillissent de partout, certains spectateurs pleurent aux larmes.

Le comédien est hors pair, remarquable par son jeu complet : tous les ressorts du rire sont combinés:  le mime, les grimaces, la vie prêtée aux objets, l'opposition, les jeux de mots triviaux, les déplacements, les quiproquos, les métamorphoses, le théâtre dans le théâtre, les effets spéciaux ... une pièce pleine de rebondissements avec deux femmes au caractère bien trempé qui gravitent autour du personnage central pour le faire évoluer...

Le soir les rues sont noires de monde, il faisait bon, des musiciens et danseurs animent encore les rues et les places.

Il est minuit quand nous étions de retour à Saint Laurent des Arbres.