mardi 29 mai 2018

Un ami, apiculteur dans une petite commune voisine, se désole de la rareté du trèfle blanc.
Dans nos prés en Lorraine, on a coutume de faucher dès la fin mai et la fenaison se termine souvent avant le 24 juin… Une habitude ancestrale qui ne nuisait pas autrefois car de nombreuses prairies n’étaient pas destinées au fourrage.
Aujourd’hui il en va autrement, remembrements et  course au rendement sont les grands fautifs de la disparition de nombreuses espèces (avec l’incidence qu’on connaît sur les insectes et les oiseaux).
Rares sont encore les personnes qui laissent les fleurs se reproduire et qui s’interdisent le fauchage avant  juillet.

Depuis trente cinq ans que nous habitons sur la butte de Montdidier en Lorraine , nous demandons à un agriculteur de faucher le terrain où se trouve le rucher la 2e semaine de juillet ! Et la Nature nous le rend bien.

Cette année encore les fleurs mellifères jouent leur rôle. Le trèfle en fait partie. Si le trèfle commun ( le rose) offre un nectar abondant, l’abeille n’en profite pas car ses nectaires sont plus profonds que la langue de l’abeille. Quant au  trèfle blanc, il est à l’origine d’un miel excellent et abondant !



En outre, si on développait la plantation de trèfle, on procurerait aux vaches un aliment  supérieur en réduisant l’apport d’engrais azoté…
 Mais nos députés, et les décideurs dans le domaine agricole,  n’ont visiblement pas la conscience écologique qu’on souhaiterait qu’ils aient, il suffit de lire les actualités !

mardi 15 mai 2018

De Montdidier à Luxembourg en train

De Montdidider à Luxembourg en train


Après avoir trouvé de billets de train interessants sur le site de Trainline.fr, me voila en gare  de Morhange où m’a ramenée un ami. 
 Le train venant de Strasbourg accusait déjà un petit retard, de quoi craindre pour ma correspondance à Metz pour le Luxembourg.

À Morhange  nous étions 14 passagers, pas mal... 14 véhicules de moins sur les routes ! Heureusement que cette gare n’a pas encore été abandonnée comme le sont nombre de ses consœurs. Mais le guichet ici est souvent fermé...

Les coquelicots qui poussent sur les voies inutilisées  sont jolis mais rendent mélancoliques : ils attestent la réduction des passages de trains dans ce secteur. 
Le train s’arrête à Remilly, Sandy sur Nied, Courcelles sur Nied, Peltre....Combien de temps encore ? Notre gouvernement s’en moque complètement. 

Les gens dans la rame sont silencieux, tous sont connectés à leur smartphone.  Les oreilles bouchées par des écouteurs, ils sont dans leur monde. Et ne voient ni les robiniers en fleurs , les clochers des villages lorrains, ni les belles tombes sculptées autour de l’église de Peltre.l

À l’entrée de la gare de Metz, la rame est égratignée par des églantiers qui poussent de façon anarchique le long de la voie :encore un signe de l’abandon progressif de l’humain 
et du retour à la vie sauvage...

Le temps est compté entre les deux trains et je ne peux composter. Il me faut trouver le contrôleur.  Je me demande comment une personne âgée aurait pu attraper son train... encore un aspect que les responsable de la SNCF négligent. Accordez donc cinq minutes de plus aux dix minutes existantes.. -les retards sont toujours possibles. 

Le train pour le Luxembourg est très confortable et permet aussi le transport de vélos. 


À Uckange, la gare est située à proximité d ‘un complexe industriel qui semble abandonné. 


Les hauts- fourneaux font pitié. Eh oui, la sidérurgie lorraine a bien souffert, et Arcelor Mittal qui faisait vivre et travailler tout une région fait désormais vivre quelques actionnaires. Morose ? Non, déçue par le genre humain qui mise toujours sur le profit au détriment du social.



À 9h45 me voilà à Luxembourg, avant de rejoindre le quai 1 pour ma correspondance vers Bruxelles, je monte voir la Place de la Gare et fais quelques photos. 


À 10h10 je prendrai l’IC... joli plafond en bois au dessus de la voie 1...