vendredi 14 juillet 2017

Avignon : première journée au festival.

2017/07/10 Une journée au festival.

Arrivées par le TGV à Avignon, nous prenons un petit train qui relie le Centre en cinq minutes.
Je pensais que nous aurions une voiture joliment décorée aux couleurs du festival, mais déception : les voitures étaient vieillottes, les vitres sales et la clim ne marchait pas... dommage que la SNCF ne soit pas une carte de visite de ce bel événement.


Eddy nous accueille sur le quai, et nous prenons immédiatement nos pass' pour le festival (16 euros). Elle nous donnera des réductions sur tous les spectacles Off.  Il faut absolument nous délester de nos bagages. Une bonne demi-heure sous un soleil de plomb. Il faut traverser le centre, longer les remparts,  prendre une navette (gratuite et très fréquente) qui nous ramène au parking.


Sur ce parking du Piot, je troque mon jeans contre une robe légère. À côté du vendeur de churros, j'avise une fontaine : là, remplis ma bouteille d'eau fraîche.

De retour, nous buvons une bonne bière sur une petite place avant de rejoindre le théâtre  des Béliers pour assister à la pièce "Les lapins sont toujours en retard" pièce mélodramatique où un personnage double dupe son monde jusqu'au dénouement. Un texte qui met l'accent sur les jeux de mots, la difficulté à communiquer, les rapports de soumission et de domination, l'amour... 

Dans les rues de plus en plus animées, les comédiens et metteurs en scène passent faire l'article, en remettant des tracts et en expliquant la trame, ou en fredonnant des airs qui donnent envie d'en savoir plus... toujours dans la bonne humeur !





Vers 21h30 nous entrons dans le Théâtre des Béliers pour assister au spectacle d'Ail Vardar "Abracadabrunsch" : une heure trente de franche rigolade. Dans la salle du Théâtre de Paris les rires jaillissent de partout, certains spectateurs pleurent aux larmes.

Le comédien est hors pair, remarquable par son jeu complet : tous les ressorts du rire sont combinés:  le mime, les grimaces, la vie prêtée aux objets, l'opposition, les jeux de mots triviaux, les déplacements, les quiproquos, les métamorphoses, le théâtre dans le théâtre, les effets spéciaux ... une pièce pleine de rebondissements avec deux femmes au caractère bien trempé qui gravitent autour du personnage central pour le faire évoluer...

Le soir les rues sont noires de monde, il faisait bon, des musiciens et danseurs animent encore les rues et les places.

Il est minuit quand nous étions de retour à Saint Laurent des Arbres.

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