samedi 30 octobre 2021

Cempasuchil...une fleur orange incontournable..

Pour préparer la Fête des Morts, on achète des roses d'inde ou œillets d'inde orange, à tout va... au marché elle arrive par camionnettes...
ici on appelle cette fleur  "cempasùchil" une appellation certainement nahuatl... 
On achète les cempasuchiles en bouquets, en pots, on en fabrique parfois en papier crépon. On ne conçoit pas de faire des autels familiaux ou publics sans cette fleur ! 


Le sarape

 Tout le monde a en mémoire le cliché du Mexicain type debout à l'ombre d'un grand cactus,avec son sombrero -chapeau à larges bords-, et son vêtement qui ressemble à une tunique à deux pans. Ce vêtement, c'est le SARAPE.

Le musée du Pueblo lui consacre plusieurs salles. Là sont exposées de grands pans de tissages aux couleurs vives : nombreux sont ceux qui mettent à l'honneur l'emblème mexicain : l'aigle debout sur une agave, en train de manger un serpent...

Les sarapes sont de véritables oeuvres d'art. Ils ne sont portés qu'à l'occasion de fêtes populaires pour le folklore.

Dans le musée, une salle est consacrée aux techniques de tissage (depuis le cardage de la laine à la transformation en toile) et de teinture... On y voit un métier à tisser, des rouets, et très interessante est la vitrine où sont expliquées les origines naturelles des différentes teintures...







Aujourd'hui le satrape est utilisé à d'autres fins notamment dans la décoration intérieure et même dans les bijoux...


Guanajuato : les miniatures du Museo del Pueblo

Dans ce musée dédié aux arts populaires se tiennent actuellement deux expositions qui valent le coup de s’y rendre : une exposition sur l’art de la miniature  - devenue expo permanente - et une exposition sur le « sarape ».

 

Plus de mille miniatures de collection ont été offertes au musée par Maria Teresa Pomar, une enseignante née en 1919. Chaque objet représente une tradition culturelle, un élément du quotidien, de l’imaginaire collectif, ou encore un moment historique comme la bataille de Puebla…

 Ils sont en bois, en feuille de maïs, terre cuite, tissu, palmier, fil de fer, plomb… Leur confection nécessite une minutie exceptionnelle et l’emploi de loupes…







mercredi 27 octobre 2021

Une belle fresque qui résume Guanajuato

Elle ne peut être ignorée tant elle occupe de place sur un mur de la rue de Taza, non loin de la Calle Ave Maria, au-dessus de la Plaza Baratillo.

 



On y découvre tout ce qui caractérise Guanajuato : d’abord sa grosse grenouille verte, symbole de la ville, puis un énorme tunnel qui semble cracher un long fleuve bleu (peut être par allusion aux inondations dont la ville était coutumière). 

Ce tunnel étrangement n’est pas pris d’assaut par les voitures mais charrie des berlines de minerais ( argent, nickel ...) qui sont encore extraits dans les mines de la cité.

Dans la montagne quelques ruines, vestiges d’un passé révolu.

Puis un arbre ( peut être « arbre de vie ») sur lequel ont été dessinés des monuments incontournables tels le Théâtre Juarez, le beffroi du Marche Hidalgo, la cathédrale de la Place de la Paz, le funiculaire du Pipila …




 

Petit scorpion dans la marmite !

Après une journée bien pluvieuse, les petites bêtes sortent. Et surprise le matin du 26 octobre, un minuscule scorpion d’un centimètre avait atterri dans une marmite. Parfois, ils se mettent dans les chaussures…


Aussitôt, la bébête a été isolée, par précaution, dans une boîte en plastique. Pas contente du tout, elle en cherche toujours l’issue.

 

Difficile de préciser son nom : le Mexique compte à lui seul près de 300 espèces... sur les 1500 qui ont été répertoriées dans le monde…





Presa de la Olla : un lac réservoir, destination dominicale prisée.

 Cette Presa (ou lac réservoir) située en amont de la ville de Guanajuato attire la population locale le week-end. On y vient en famille pour naviguer sur l'étendue d'eau, se désaltérer ou manger sur la terrasse ou les restaurants situés à proximité.

Souvent les locaux viennent laver leur voiture ici en puisant l'eau du lac depuis la berge. Là passent aussi les glaciers, les marchands à la sauvette...

On peut se promener dans un parc où domine la statue d'un gouverneur célèbre, mais aussi rejoindre la passerelle qui borde une autre étendue d'eau.








Guanajuato : édifices de la Presa de la Olla

Pour rejoindre la Presa de la Olla depuis Embajadores, on emprunte une rue montante bordée d’édifices remarquables.
Souvent,  elle est bordée de grands arbres. Le quartier est riche : témoins en sont  la présence de banque, de bâtiments administratifs, institutions…

 

On passe, devant le siège du PRI un parti important qui était longtemps au pouvoir…devant l’Ecole Normale, qui forme les enseignants du primaire …

Siège du PRI

                                                                  Ecole Normale




Ou encore devant des bâtiments pittoresques dont cet édifice Art Nouveau qui mériterait d’être rénové ou cette maison sortie d’un conte de fées…








 


 

El Callejon del Beso

Comprenez "la ruelle du baiser". En redescendant à pied du belvédère du Pipila, Caro nous a proposé de voir une attraction pour touriste très lucrative. 

Dans ce callejon del beso, un gars vous raconte l'amour impossible entre un mineur de la Valenciana et d'une riche demoiselle de Guanajuato et vous propose de payer pour monter aux balcons de deux maisons pour immortaliser un baiser.

GUANAJUATO : Montée au Pipila en funiculaire

 

 Pour avoir une vue panoramique de la ville de Guanajuato, quoi de mieux que de monter au belvédère du Pipila ?

Pour épargner notre souffle et nos genoux, nous avons opté cette fois-ci pour une montée en « funicular » à 30 pesos.







mardi 26 octobre 2021

Le "tejocote", l'aubépine du Mexique

 

En me promenant dans la réserve naturelle de la Sierra de Santa Rosa, près du lac de Peralillo, j’ai remarqué la présence de nombreux arbustes aux petits fruits jaunes. 



De nombreuses petites pommes jonchaient le sol, et nous en avons ramassé quelques poignées.

 

Ces fruits jaune orange, comestibles, seraient riches en vitamine C.  Les Mexicains les utilisaient comme offrande à la période de la Toussaint.



Ces fruits « les tejocotes » entrent aussi dans la composition des « ponches » ces boissons servies. Noël et à Nouvel An.
 

 

L’arbre ( crataegus mexicana ») haut de 5 à 10 mètres a une écorce utilisée pour le traitement de maladies respiratoires, et le bois dur sert à la confection de manches d’outils.

 

Pour l’origine du nom « tejocote » il viendrait du nahuatl « texocotl » qui signifie « pierre acide »

lundi 25 octobre 2021

Enchiladas

Hier soir, Alan nous a préparé des "enchiladas", un plat typique du pays. Il avait acheté des "totopos", galettes de maïs frites, et des "tomatillos" (petites tomates vertes acides) pour faire la sauce verte.

À table, nous avons effiloché le fromage, l'Oaxaca, écrasé le fromage frais "Cremeria Guerrero", et coupé un oignon en fines lamelles.

Il s'agit d'abord d'écraser les totopos dans l'assiette avec nos mains. Puis nous ajoutons le fromage, une cuillère de crème puis la sauce verte chaude préparée au préalable : (tomatillos lavées,  mixées avec de l'eau, un bouillon et de l'oignon puis chauffées )

À cette "salsa Verde" on ajoute généralement du piment, mais là, notre cuisinier nous a épargnées :  elle n'était pas épicée.

Il faut laisser les totopos s'imprégner de cette sauce délicieuse au goût acidulé.







dimanche 24 octobre 2021

Les "Vochos", ou Coccinelles ont la cote !

Les "Coccinelles" sont toujours en vogue au Mexique. On croise souvent cette "voiture du Peuple", traduction de Volkswagen, dans les rues. Si certaines ont subi l'affront du temps, d'autres ont été joliment rénovées par leur propriétaire. La Coccinelle a été produite de 1938 à 2003..
Le constructeur automobile Volkswagen a connu son heure de gloire ici dans les annees 70. La première est arrivée en 1956 puis une usine a vu le jour à Puebla en 1964. La Coccinelle devient mexicaine et en 1973, un tiers des voitures vendues au Mexique sont des "Vochos". Elle devient à cette époque le véhicule le plus fabriqué de l'histoire avec plus de 15 millions d'exemplaires produits, détrônant la fameuse Ford T.
Elle se vend toujours bien sur le marché de l'occasion. Il suffit de chercher "vochos en venta " et on reste surpris par les offres et les prix...plutôt elevé pour un salaire moyen mexicain

samedi 23 octobre 2021

Le "pozole" plat mexicain.

Le pozole, prononcez "possolé" est un plat typique du Mexique. Cela ressemble à une soupe rouge où nagent de la viande et du maïs. Le mets est riche et pimenté...
Et on vous le sert avec des coupelles de coriandre, origan, radis, oignons, laitue en lamelles, citron vert,... vous mélangez et c'est prêt.


Le pozole s'accompagne évidemment de galettes appelées "tacos".



Réserve de Peralillo, un endroit réglementé.

De retour dans cette réserve située à Santa Rosa, oû je me suis promenée voilà 8 mois, je suis surprise par le nombre de panneaux qui y ont été installés. Il est vrai que l'endroit est très fréquenté les week-ends et la cohabitation peut être compliquée. Raison pour laquelle les avertissements se succèdent sur la piste qui accède au lac. 
Armes à feu prescrites.. .

Respecter les familles, les voisins...

Interdit d'emmener les chiens...

Malgré nous nous avons enfreint une règle : une chienne du quartier bien sympa nous a accompagnés jusqu'au lac de barrage et s'en est retourné avec nous...




Décoration " del dia de los muertos"

Les décorations dans les rues annoncent toutes la Fête des Morts.
Comme ici dans le tunnel près du marché Hidalgo.
Les pas de porte des commerces ne font pas exception.

Friandises "Fête des Morts"

Près de la station de bus de Guanajuato plusieurs stands attirent le regard. On y vend de petites sucreries colorées têtes de mort...

De jolies créations très appréciées par les petits et les grands.

vendredi 22 octobre 2021

Santa Rosa

 Nous partons en taxi de Guanajuato pour Santa Rosa, au-dessus de Valenciana. Le trajet dure bien vingt minutes et les vues sur Guanajuato cerclée de montagnes sont superbes. 

Nombreux lacets et une ligne jaune continue qui souvent n’est pas respectée faute de quoi on ne dépasse jamais les camions chargés qui montent à 15 à l’heure  Un ranchero avec ses mules chargées de  terre descend vers la ville.

Des tapis de marguerites jaunes tapissent le bord des routes, la forêt est bien verte.

 

Nous déjeunons dans la Longeria avant d’entreprendre une randonnée vers la Presa de Peralillo.











Rien que la montée dans Santa Rosa vaut le coup : sur une route pavée étroite où ne circulent heureusement pas beaucoup de voitures, on ne fait que grimper. Un départ en douceur s’impose, faute de quoi on n’atteint pas le point culminant de 2680 mètres.

 

Cette promenade dans la rue principale de Santa Rosa est agréable : maisons colorées, parfois avec des basses-cours, nombreuses petites épiceries… Les gens répondent à nos saluts.



A main droite un belvédère surplombe le petit hameau. Il est à parier que bientôt les constructions voileront la vue. 






Santa Rosa est un lieu de villégiature, de nombreuses habitations proposent la location.
Cette bourgade a un charme indéniable mais il paraît que les hivers y sont très rigoureux…