samedi 30 janvier 2021

La michelada, une bière pas comme les autres.


Pour accompagner son plat de tostadas et camarons, Caro a commandé une « michelada. »

Non ce n’est pas une bisque de homard ou de poisson, bien que ça en ait l’aspect, vu de loin...



C’est bel et bien une bière, avec des glaçons, svp, du citron vert, du sel, et une espèce d’épice rouge, genre tabasco, rallongé par du jus de tomate...


mercredi 27 janvier 2021

Ceviche et tostadas au « Vela ».

Une envie de manger du poisson ! Caro me propose d’aller au petit restaurant situé au pied du funiculaire. Il s’agit du « Vela ». Covid oblige, il n’y a que deux tables en terrasse. Mais les jeunes qui gèrent ont du pain sur la planche, ils préparent des plats à emporter. Leur commerce va bien.

Je commande un ceviche, c’est à dire du poisson cru mariné, coupé finement, et flottant dans une bonne sauce... l’assiette est copieuse et les tostadas, ces galettes de maïs sèches sont prêtes à recevoir la mixture. Un bon goût de coriandre parfume le ceviche.






mardi 26 janvier 2021

Le Callejon Temezcuitate, ça monte !

Une rue ? Non ! Aucune voiture ne peut y monter. Ce serait plutôt une ruelle un peu plus large que bien d'autres.
Pour arriver au niveau de la route située en amont, il faut des jambes et du souffle. Ca vaut largement certains dénivelés de la Reunion.
La première fois, je m'arrêtais souvent. Puis hier trouvé le truc : je comptais 50 pas et je m'arrêtais. 50 .100.150.200....jusqu'à 400. Au total 424 pas. Aucun endroit plat dans cette ascension entre deux rangées de maisons très colorées.
 Et tout se monte ici à dos d'homme : les bonbonnes d'eau, les planches pour le "carpintero"  (menuisier)  les réserves pour les "tienditas "( petits magasins)... ce jour-là un homme transportait un meuble avec un évier.
Aujourd'hui, j'ai pris mon temps et eu plaisir à photographier la ruelle. Sans peine, j'ai gravi le Callejon Temezcuitate.
Et si on se retourne, la vue est aussi sympa.

la quijada, un instrument de musique pour le moins surprenant !


Quand nous étions à Caleta de Campos, le jour où nous avons décidé d’aller manger du poisson frais sur la plage, j’ai découvert un instrument de percussion complètement inattendu. 

Un musicien jouait avec une énorme mâchoire de cheval ou « quijada » pendant que son acolyte grattait la guitare, ou plutôt une « jarana »...

C’est fou ce que ce grattage de quijada peut donner comme sons...











samedi 23 janvier 2021

« Las frituras », péché mignon des Mexicains

Je suis toujours étonnée par les quantités incroyables de «  cochonneries salées » qu’ils peuvent acheter. 


Ces aliments soufflés très colorés qu’on a fait frire, ils les achètent en gros... ce sont de gros sachets en plastique qu’ils rapportent  du supermarché ou de la rue où les vendeurs attendent le client. Et ce ne sont pas exclusivement les jeunes qui les apprécient.







jeudi 21 janvier 2021

Au Tragaluz, place San Fernando.

D'habitude,  nous prenons un verre sur la plaza San Fernando à GUANAJUATO.
Cette fois-ci, nous sommes montées à l'étage de Tragaluz ,(ou "puits de lumiere" )où se trouvent une salle de restaurant, un petit balcon qui donne sur la place et sa fontaine.
Il y a aussi une petite terrasse à l'arrière  depuis laquelle on aperçoit l'université, la rue commerçante, le versant du Pipila où s'étagent les maisons colorées.
C'est là que nous avons bu une agua del dia (jus du jour)un jugo de Sandia (jus de pasteque) et savouré un strudel aux pommes et un flan.
Mais la carte des mets salés est très intéressante aussi.
Et cerise sur le gâteau, le maître des lieux, est un Français et sa compagne fait aussi des efforts en français. Des gens très accueillants...

mercredi 20 janvier 2021

Les mariachis.

 Dans la rue touristique, devant le Teatro Juárez, ce week end, des mariachis font une aubade à un jeune couple

On peut pour toute occasion faire appel à un groupe de ces mariachis moyennant une certaine somme convenue au départ. 


Ce qui est dingue, c’est que le jeune homme fêté filme les musiciens avec son smartphone...

Pour animer une soirée, un mariage, il vous en coûtera davantage... pour trouver les prix, il suffit de chercher « precios música de los mariachis en Mexico. »

En ville,  sous les arbres de la Plaza de la Union, les musiciens trouvent toujours une famille attablée ou un client venu expressément fêter un événement en terrasse en musique.




dimanche 17 janvier 2021

Jorge Negreto, un musicien natif de Guanajuato.

Il fait très beau. Nous venons de déguster des tostadas ceviche près de la fontaine place des Embajadores. Nous savourons ensuite une petite glace de deux parfums chacun, assis sur la petite place qui a vu naître Jorge Negrete, un acteur et chanteur inoubliable, dont la statue a été érigée tout près, à côté d’une superbe fontaine. 

Une plaque a été installée quelques années après sa mort par une association d’artistes sur la façade de sa maison. L’immeuble est décrépit. Sur cette jolie place peu fréquentée, trône une grande fontaine, joliment restaurée.

Dans un arbre une statue de christ. Entre les bancs de fer forgé, de hauts cyprès se dressent vers le ciel, mais n’ombragent pas l’endroit.


Jorge Negreto est l’auteur de «Soy un Mexicano ». La voix qui monte dans les aigus, et qu’on aime imiter quand on chante le Mexique doit être de lui et de ses congénères. Né en 1911 et mort en 1953, l’homme attire les amateurs de musique qui posent à côté de sa belle statue.






Tapage nocturne, une notion inexistante au Mexique ?


Photo Amaury Valdivia.

Escándanlo nocturno... l’expression existe bien mais...


Dans le quartier de Pastita, dans la case de Santo Niño, la nuit de samedi à dimanche a été épouvantable. Des voisins ont festoyé jusqu’à une heure très tardive, quasi 2 h du matin, à grand renfort de cris, de musique. Et là, quand tu trouves enfin le sommeil, vers 4 h du matin, un hurluberlu passe à pied dans la ruelle avec une radio à fond, comme s’il prenait un malin plaisir à réveiller le quartier. 

Mais la chose est tout à fait normale, la cause de la gêne serait l’état de l’habitat : des murs peu épais des maisons, des vitres trop fines... 

Et on ne doit surtout pas empêcher les gens de fêter. D’ailleurs, il s’agit de la 2e quinzaine du mois, le samedi c’est jour de paye et on dépense pour la fiesta, - de repos, il n’est pas question. Faut dire que la semaine du travailleur mexicain est très chargée et on ne compte pas ses heures...

Le couvre feu n’a pas cours ici malgré le nombre élevé de cas de Covid. On imagine mal dix ou 15 personnes à faire la nouba sans masque... Bien que les gens de ce quartier de Pastita soient très disciplinés le jour, il n’en est pas de même pour tous la nuit. 

Les « panederias »

Les boulangeries ou « panederias » de GUANAJUATO sont nombreuses. Et on y trouve une constante : les bolillos. Ces pains petits ou grands sont de forme ovale. Souvent, ils ont une place centrale dans les magasins, car ils sont les plus vendus.

Sur les rayons, on trouve une grande variété de «  pasteles » (pâtisseries) comme des beignets ronds simples, au chocolat, des palmiers, des gâteaux fourrés, nappés de sucre...

Avec 22 pesos (soit 1 Euro) on achète 4 petits pains et deux pâtisseries...

À la panederia « la Luna », une petite boutique de 9 m2, on se sert avec une pince et on pose ses achats sur un plateau. Et le boulanger vous fait la note. Il vaut mieux avoir de la monnaie.













samedi 16 janvier 2021

Une tradition : Quince años"

Près de notre maison de vacances à Caleta de Campos, on fêtait un « quince años » un événement marquant dans les pays d’Amérique latine. 

La fille de 15 ans (« quince años » en espagnol) a droit à une fête mémorable, avec bouquets de fleurs, orchestre tonitruant, cavaliers, c’est la reine de la soirée. Un peu plus tôt nous l’avions vue à l’église pour faire bénir cette journée. Fastueux, un monde fou est convié, tout le monde est sur son 31. Nous subirons la musique jusqu’à 4 h du matin.



Lili, originaire de Guadalajara me racontait dernièrement qu’elle ne tenait pas à fêter cet événement car il est très coûteux, mais que c’était son père qui insistait. Pour un papa c’est une fierté de montrer au monde que sa fille entre dans l’âge adulte et qu’elle est mariable.



Je me souviens aussi d’une fille qui à Cuba ,à Trinidad, était fière de me montrer un album photo où elle exhibait des tenues invraisemblables. Je pensais d’abord à un catalogue de mode, mais non ! C’était elle en tenue de star : les vêtements font partie de la fête même s’il se faut priver pour pouvoir les acheter et les emprunter.




La semaine dernière, une «  quince años » précédée de caméras déambulait dans la rue près du théâtre Juárez à GUANAJUATO avec sa robe rouge vif et ses chaussures à talons.

Il n’est pas inhabituel d’assister à ce genre de défilé et parfois on hésite : mariage ou quinze años ?

vendredi 15 janvier 2021

Une tradition du Mexique : « La Danza del Torito »

 mercredi 13 janvier  . Nous mangeons à midi à GUANAJUATO au Habitbi un petit resto libanais de 4 tables : au menu falafel, oumous, taboulé...senteurs qui rappellent le Maroc... quand un bruit très fort et un attroupement piquent ma curiosité. Je quitte la table un petit moment.

Quel tapage ! C’est un diable rouge qui fait claquer son fouet dans la rue pendant qu’un squelette coiffé d’un sombrero évolue autour de lui en criant et que la mort et une ivrogne vont collecter les pesos des spectateurs. Un tambour accompagne les personnages. C’est un spectacle  réduit : normalement il est plus étoffé et on devrait voir danser les protagoniste alors qu’ici ils ne font que passer...Caro me dit qu’il s’agit de la « danse du taurillon».



On appelle ce spectacle “Danza del tirito ». C’est une tradition de Silao et Rosita : une danse qui réunit un taureau, un cavalier, une ivrogne, un bossu, un vieil ermite,  le diable et la mort...La danse s’exécute accompagnée par une flûte et un tambour. 

Une légende dit qu’un taureau était possédé par le diable. C’est un ranchero qui a su le maîtriser... 


pour en savoir plus,si vous comprenez l’espagnol un lien :

http://institutoculturaldeleon.org.mx/icl/story/1911/La-leyenda-de-la-Danza-del-Torito#.YAJZvxBEWhA






Une tradition mexicaine : le combat de coqs

Juan revient au chantier. Comme nous lui demandons comment s’est passé son dimanche, il nous raconte qu’il est satisfait de sa journée passée à faire ou voir combattre des coqs. Nous parlons longuement de cette tradition.

Les coqs mexicains ont bonne réputation dans le monde. Mais il me dit que les Mexicains achètent les leurs aux USA...

Il me montre son étui à  lames et nous explique comment on fixe ces dernières aux pattes des volatiles. Je filme la patte coupée et la manipulation. C’est tout un art ! Il faut ficeler la lame d’une  manière compliquée. En temps normal, ils sont à deux pour accomplir cette tâche, l’un tient l’animal, quand l’autre accroche cet éperon.









Si l’éperon tombe, le concurrent a un temps compté pour le rattacher. Et quand le coq n’est pas encore prêt, on lui met une protection de lame qui doit 

Certainement être coûteuse.


Juan a enregistré dimanche 4 rounds et nous  montre sur son smartphone : il a gagné 3 parties sur 4 : ces affrontements peuvent durer 10  secondes, comme 10 minutes ou bien plus. Le combat s’arrête à la mort d’un combattant, mais on ne le met pas dans la casserole à cause de leur régime - anabolisants et autres produits qui rendent combatifs.

Son père élève ces coqs et la famille se passionne pour les compétitions qui ont lieu de façon légale. Dimanche prochain,  il me propose d’aller à Dolorès Hidalgo pour assister à cette manifestation. Puis il précise que fin du mois des combats ont lieu à GUANAJUATO.  Il existe aussi des arènes ou « ronds » comme on les appelle à la Réunion, qui sont non déclarés.

Les gains sont fonction du nombre de spectateurs qui sont rares actuellement à cause du Covid. J’ignore si ça me tenterait d’y assister, les vidéos sont très parlantes   Mais du film à la réalité il doit y avoir un fossé...

jeudi 14 janvier 2021

Des semi-remorques doubles !

 Ce qui est absolument dément sur les routes mexicaines, c’est la présence de camions à deux remorques. Ils sont très nombreux et prennent énormément de place. Sur la route de Morelia à Playa Azul le 28 décembre, nous en avons croisé d’innombrables.

La plupart s’obligent souvent à rouler sur la bande d’arrêt d’urgence pour permettre la circulation des autres véhicules. Une vraie aberreation ! On se demande comment on peut autoriser ce genre de monstres à circuler... 75 tonnes autorisées, alors qu’en France un camion à trois essieux est limité à 26 tonnes.

Nos amis mexicains nous disent que souvent ces géants sont causes d’accidents graves...


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mercredi 13 janvier 2021

Le ballet des baleines.

 Quand nous étions sur la côte Ouest, à Caleta de Campos, le lendemain de notre arrivée, c’est à dìre le 29 décembre 2021, nous avons eu droit à un spectacle fascinant depuis la terrasse de la maison où nous séjournions.






Pendant une demi-heure nous avons regardé 5 baleines jouer dans les vagues. Azu est ébahie : c’est la première fois en 15 ans, depuis qu’elle connaît cette maison, qu’elle assiste à ça. 

C’est la seule fois pendant ce séjour d’une semaine que nous les verrons...

Le nopal, un cactus qu’on mange cru ou cuit.

 Parmi les aliments que j’ai  mangé jusqu’ici au Mexique, celui qui me plaît le moins est ce cactus, essentiellement par son goût  baveux. Or ici, il est largement consommé. Cru, ajouté dans une salade,  il me plaît mieux une bouilli. Mais je fais plaisir à mes hôtes en y goûtant d’autant qu’ils me prônent ses vertus médicinales.


Sur les 114 espèces de nopal qui poussent au Mexique, c'est l'Opuntia ficus indica qui est la plus utilisée à des fins commerciales, mais d'autres espèces du genre Opuntia sont aussi récoltées (O. streptacanta et O. robusta, par exemple). On voit le long de l’autopista dans l’Etat de Guanajuato  de grandes surfaces cultivées de Nopal. 



Ce cactus fournit un colorant industriel, un caoutchouc et un anticorrosif. Certaines espèces, sauvages ou cultivées, servent aussi d'aliments pour les animaux d'élevage. 


Comme il s'agit d'un grand cactus vivace, on l'a beaucoup utilisé pour constituer des clôtures végétales.

lundi 11 janvier 2021

Pub insolite

Arrêtés à un feu, nous voyons arriver à l’intersection deux personnes  portant un grand placard publicitaire pour la 3G. Ils le posent tranquillement au milieu de la voie.

Quand le feu passe au vert, les deux « porteurs » retournent sur le bord de la route. Un moyen comme un autre pour faire de la pub. 

C’est ça l’image animée ! Un procédé légal qui se pratiquerait beaucoup au Mexique !







dimanche 10 janvier 2021

La sopa de habas

Invités par la maman d’Alan à Cúpula, quartier de GUANAJUATO situé en banlieue, non loin de la station de bus « Central », je vais de découvrir un repas typique : la sopa de habas, autrement dit « la soupe de fèves »

Mago, la grand mère est aux fourneaux. Dans une casserole, elle fait cuire des fèves trempées dans l’eau la veille. Quand elles sont bien cuites presqu’en bouillie, elle ajoute de la coriandre fraîche, deux piments pour donner du goût « normalement j’en mets cinq, me confie-t-elle »

Elle mixe des tomates, de l’ail et des oignons dans un bol mixer. Et rajoute ce mélange à la soupe. 

A table, on rajoute un filet d’huile d’olive, de l’origan. Parfois aussi des biscuits.


Pour accompagner cette sopa, Mag nous apporte des tortillas et des nopales aux oignons.











Le Jicama, un tubercule à goûter

 Pelé puis tranché finement, on le déguste cru après avoir ajouté du citron vert et du sel fin. Parfois aussi du piment.

On peut aussi le faire entrer dans la composition de salades de fruits, avec de l’ananas, de la pomme, de la banane, des raisins secs.

On l’appelle parfois « pois patate », mais il peut être énorme.