lundi 15 février 2021

Petite randonnée vers la Presa de Peralillo.

 Nous reprenons la voiture pour grimper vers la Presa de Peralillo. Route très étroite au départ de Santa Rosa. 

Nous laissons la voiture à un endroit surveillé et payons 10 pesos par personne pour entrer dans une zone protégée. Un parc naturel que les Mexicains de Santa Rosa tiennent à conserver en l’état. Et ils ont bien raison !

Nous marchons sur une piste sablonneuse où le vent soulève des nuages de poussière. Sommes dans une forêt. A droite, quelques pâturages. Au sol des pierres colorées... la zone serait volcanique...

Des gens viennent planter leur tente, où pique niquer en famille près de ce lac de barrage. On remarque des places de feu. A l’entrée du parc, on vend d’ailleurs du charbon.

Aujourd’hui le vent souffle très fort. Malgré la beauté sauvage de l’endroit, on hésite à faire une promenade le long de cette eau agitée. Il fait frais. L’altitude ici doit être de 2500 mètres. Ceci explique cela. Même habillée chaudement je n’aurais pas pris plaisir à poursuivre la baladet,les rafales de vent empêchent de profiter pleinement de l’endroit.








 


En revenant sur nos pas, nous observons les fleurs, les arbres... et heureux de marcher à l’abri du vent et de la poussière soulevée par les véhicules, nous cheminons cette fois sur un sentier parallèle à la piste. Nous retrouvons la voiture et redescendons sur GUANAJUATO où ça bouchonne encore plus que d’habitude à cause du Dia del Amor y de la Amistad.

En route vers Santa Rosa de Lima

C’est en voiture avec Chencho que nous avons fait cette excursion. Une route en lacets conduit vers les hauteurs de Valenciana. Et tout le long du chemin on a des vues panoramiques sur GUANAJUATO.


 La route ensuite est bordée de forêts. La Roche sablonneuse jaune ou rose affleure par endroits. La végétation basse est clairsemée et semble souffrir de la sécheresse. 



Après une demi heure de route nous arrivons à Santa Rosa de Lima.







Ce petit village est situé dans la montagne. Une seule route le traverse. Les voitures ont du mal à s’y croiser. 

Non loin de l’église, un restaurant où nous pensions manger en terrasse, mais le vent est frais et nous choisissons de prendre le repas à l’intérieur. On nous sert de la papaye, des nopales et du chicherone en entrée. On nous apporte 2 litres d’agua de limon





Nous mangeons très bien : enchiladas pour Caro et moi, sopa pour Alan, torta pour Chencho. En dessert nous goûtons un limon pay, délicieux !

« Dia d’El amor y la Amistad » jour de La Saint Valentin

Eh oui, le 14 février , on fête l’Amour et l’Amitié au Mexique. 


C’est la Fête du commerce aussi. Hier déjà de petits stands avec des objets kitsch ont pris place dans les rues...

Caro me disait que les amoureux offraient de gros nounours à leurs amoureuses. Nous avons croisé des couples, les bras charges de cadeaux énormes ou de bouquets...


Pour offrir une carte, sur internet on trouve des pistes très variées : il suffit de taper « como hacer cartas para el dia del amor y la amistad »...


La ville de GUANAJUATO a attiré des centaines, voire des milliers de touristes, essentiellement des Mexicains. La place devant le théâtre Juárez était noire de monde. On circulait très mal dans les rues et les tunnels.






Place San Fernando toutes les tables en terrasse étaient occupées. A la Valenciana près de la cathédrale et de la mine, les bus déchargeaient un monde fou... en ce temps de Covid, il y a de quoi s’inquiéter.


Cette journée, nous avons préféré la passer à la Sierra de Santa Rosa. (à suivre)

dimanche 14 février 2021

GUANAJUATO : Le vidage des bennes à ordures.

Comme relaté dans un article précédent, voilà l’illustration de ce travail assez incroyable pour nous Européens.

Heureusement que les gens qui jettent les sachets dans la benne prennent soin de bien les fermer. L’agent qui saute dans le conteneur à ordures a bien du mérite. Et celui qui déverse les sacs dans le camion n’est pas enviable non plus.





samedi 13 février 2021

la soupe tarasque ou "sopa tarasca"

C 'est une soupe mexicaine, du Michoacan, de la région de Patzcuaro autrefois habitée par les Tarasques.

Ingrédients pour la soupe : 
frigoles, (haricots en grains), eau, tomates, ail,oignons, piment, bouillon de poule, sel.
On mixe le tout, on fait cuire.

Une fois servie, on y ajoute du fromage effiloché, des lardons frits, des totopos (galettes de maïs séchées) qu'on écrase ,de la crème. On peut aussi y mettre du chicharon (grattons,couenne grillée) et de l'avocat. 
Un repas délicieux très riche ! J'ai adoré cette soupe que Caro a épicée de façon modérée.

jeudi 11 février 2021

La tienda de Don Max


Il est à GUANAJUATO une boutique qui ressemble à la caverne d’Ali Baba. C’est la« tienda de Don Max. » Pour la rejoindre, nous avons emprunté un des tunnels de la ville, à pied. 

C’est un endroit étroit composé de plein de petites salles sur plusieurs étages. On s’y perdrait. Et les rayons sont remplis de babioles et d’objets de toutes sortes à des prix défiant toute concurrence. Et chaque saison voit les contenus se modifier. Ainsi à Noël, ce sont les objets décoratifs de circonstance, les statuettes de saints... qui s’entassent là. 

Les céramiques, objets à peindre, miroirs, verres, récipients ménagers, et même du petit
mobilier en bois ou en fer forgé attirent toujours une clientèle variée intéressée par les prix et les choix possibles.


mercredi 10 février 2021

A quand le tri sélectif dans GUANAJUATO, ville classée par l’Unesco ?

 Un jour en revenant vers le centre historique de GUANAJUATO depuis la tienda de Don Max,  je m’étonne des gobelets, boîtes et autres détritus qui jalonnent la route. Pas encore de tri sélectif en ville ! 

La conscience écologique  fait aussi défaut. Si l’hygiène est draconienne dans les commerces ce n’est pas le cas en ce qui concerne la gestion des déchets, par exemple, des gens fouillent dans les poubelles pour récupérer le plastique qu’ils revendent. 




Il faut croire que c’est le cadet des soucis des pouvoirs publics : pas de collecteurs de verre, pas de poubelles pour le papier ou le plastique... pour une ville comme GUANAJUATO, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO  qui attire des milliers de touristes, c’est étonnant ! Le quartier historique est effectivement propret. On y balaye tous les jours mais rien n’est trié...

On achète sans cabas et toutes les courses atterrissent dans des sachets, sachets qui vont devenir des sacs poubelles. Et tous ces sachets remplis de déchets en tous genres atterriront dans des bennes...

Terrible aussi la récupération des ordures par les employés de la ville. Le camion s’arrête devant les énormes bennes à ordures et l’employé saute dans le conteneur récupérer les sacs plastiques parfois éventrés d’où tombent du papier toilette souillé, des couches, des aliments périmés... faut avoir le cœur bien accroché surtout par la chaleur qu’il fait...j’ai assisté à ce spectacle affligeant un jour que notre taxi était immobilisé dix bonnes minutes derrière le Camion qui collectait les ordures.

 

Il faut néanmoins souligner les efforts de personnes conscientes du problème.


Dans certains callejones de Pastita, des gens eco- responsables  sûrement excédés par l’incivisme de leurs voisins ont accroché de grosses bouteilles de plastique le long d’une ruelle pour inciter les gens à y déposer leurs déchets en passant. D’autres balayent régulièrement devant leur maison. J’ai mppême vu un homme qui descendait une centaine de marches, un matin, avec un sachet pour ramasser toutes les crottes de chien... 

Des capsules qu’ont récupérées près de la Plaza de la Union...

samedi 6 février 2021

Vernissage chez Dali, nouvelle pizzeria de Guanajuato.

Juan qui vient de s'installer Calle Ponciano Aguilar, tout près de la Place de la Paz, dans le Centro Historico, a inauguré hier soir son petit local accueillant  où il prépare des pizzas.
À cette occasion a eu lieu également le vernissage d'une exposition de cyanotypes réalisés par Caroline D.
Amateur de Dali, Juan a décidé de nommer ainsi son restaurant. La rue n'est pas passante,  bien que parallèle à la rue touristique mais le bouche à oreille fonctionne assez bien et il faut souhaiter à notre ami du succès dans son entreprise.

jeudi 4 février 2021

Voitures sans plaques...

Un défaut de plaque d'immatriculation sur le véhicule d'Ulises pique ma curiosité. Eh oui, il roule sans plaque !
Il s'en explique et justement aujourd'hui il doit faire un détour au service des plaques de la police municipale pour l'y retirer.
En fait, au Mexique si tu as une amende pour stationnement dépassé ou interdit, l'agent de police te retire ta plaque et tu dois venir la chercher en t'acquittant du montant dû. L'amende est de 170 pesos et si tu dépasses trois jours tu payes un supplément. Et le voilà bon pour régler  sa « multa » de 200 pesos.
La plaque lui est redonnée et il lui faut la fixer avec son tournevis...
Ce qui m'a étonnée est qu'il roulait sans plaque pour se rendre . Le plus logique aurait qu'il se déplace à la police accompagné ou en taxi. Enfin ici on est au Mexique.
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mercredi 3 février 2021

Effilochage du fromage !

Il est une tradition à laquelle on échappe difficilement au Mexique. C’est celle d’effilocher le fromage. Oui, vous avez bien lu... on prend le fromage  qui est généralement une boule bien blanche, de la taille d’ une boule de coton à broder, et on tire des fils, le plus souvent très fins pour garnir les galettes de maïs, les pains...

Pour garnir mes crêpes de la Chandeleur et les gratins, les légumes farcis, j’ai dû me résoudre à « deshebrar el queso »


On appelle ce fromage « queso de hebra » , « Hebra » étant un fil, un brin... en fait on détricote la pelote de fromage... c’est un fromage de vache à pâte semi-ferme, le plus souvent on achète l’Oaxaca, nom lié à la région d’origine du produit. 






Courses pour le chantier.

Je descends en ville pour acheter de la peinture orange à la Comex place de La Paz. Quasi aucun touriste. 

On me fait le mélange pour obtenir la teinte « Nieman naranja ». Au retour, je m’arrête à une ferretería pour acheter des crochets à vis pour pouvoir accrocher le linge. J’ai retenu la leçon et demande des « ganchos tornillos » avec des « taketes » et la dame me comprend. 

Mais elle n’a pas de lunettes de soudure « lentes para soldar ». Je voulais épargner à Juan, le chef de chantier, le coup d’arc. Il soude toujours avec des lunettes de soleil.

Dans une autre « ferretería » (quincaillerie) je trouve une plaque de protection à mettre dans son casque de soudeur...




Incroyable le nombre de ferreterías qu’on peut trouver en ville. Ce sont de toutes petites boutiques. Et toutes ont des clients.

Je remonte dans le quartier Pastita non sans marquer un arrêt à la Panederia de la Luna et chez le marchand de fruits et légumes.


Beto est en train de démolir le mur pourri avec marteau et burin. Dire que j’ai passé 3 jours à gratter bêtement la peinture et le vieux crépi. Et là, lui en trois heures, il résout les problèmes. 


Juan est en train de couper les barres pour faire le garde fou de la petite passerelle. Et Ismael continue de lisser les rampes de celosías.

Pendant ce temps Caro donne ses cours en ligne.