dimanche 31 janvier 2016

Vang Vieng 2ème jour (suite)

Nous revenons à la Jammee guesthouse pour faire une petite sieste, récupérer le linge lavé ( à 1 euro le kg). Nous repartirons quand il fera moins chaud. Il doit faire 28 à 30°.

Nous reprenons notre promenade à vélo dans l'après midi après les fortes chaleurs, passons vers 16 heures devant un temple où un moine appelle à la prière en tapant contre un gong et un gros tambour, traversons tout le tarmac de l'ancien aéroport au bout duquel se prépare un banquet de mariage fastueux. Les montgolfières montent dans le ciel comme hier soir et nous insinuons dans les ruelles à l'écart pour voir des rizières, des buffles, des ados jouant au volley, des fillettes partant faire des courses, des hottes sur le dos, des enfants jouant dans la rue avec des savates...des femmes revenant du travail, hottes au dos également.
Le soleil couchant est fabuleux sur les falaises. Repas chez le même Laotien que la veille. Nous mangerons du canard grillé et un plat de salées avec des pâtes de riz, le tout accompagné de la Bière Lao. Le tout pour 7 euros. Il nous apprend à dire "oui" une espèce de "euh" bien appuyé, et pour " non" on dit "baou"





Vang Vieng 2ème jour

Lever à huit heures. Petit déjeuner dans une salle qui donne sur un champ de maïs et un jardin. Tables entourées de banquettes hautes, et deux tables avec chaises où on peut manger à l'européenne. Choix important de petits dejs. Nous prenons une douche avant de remonter le petit chemin vers la ville. Louons deux VTT sans vitesses. Pour 15000 kips chacune soit 1,5 euro. Et c'est parti sur les routes, enfin... les pistes. Assistons au déchargement de plaques en béton très lourdes, deux ouvriers les descendent du camion manuellement... Le maître de chantier donne les directives en criant. Brouettes pelles, et huile de coude... Un travail dur pour construire des édifices de plus en plus hauts. Les hôtels poussent comme des champignons dans cette ville
Nous remontons la rue pour rejoindre le Wat Kang, un temple.
Dehors des moines construisent une arche et y font des moulages, des statues sont en attente de finition. Les moines nous saluent du haut et leur échafaudage et nous sourient.
Des enfants viennent discuter avec les moines et les aider à tamiser le sable. L'un d'eux offre un bâtonnet avec un gâteau de crème à Marie Claire. Une fillette croque un navet à la forme bizarre. Nous restons là à écouter les jeux verbaux que le moine fait avec les petits.





Puis nous allons au Wat That. Nous passons le porche. Nous nous dirigeons vers le temple,nous déchaussons et y entrons. Tout est dans l'obscurité. Livres de prière sur les tapis, la lumière devient plus forte. Faisons un don comme il se doit. 

Un moine comptait des sous sous un arbre, il nous dit que le temple a été construit en 1896.
Une jolie dame avec un parapluie rose rejoint un chapiteau du sanctuaire. Elle tient à la main un panier en osier qu'elle va déposer là, d'autres femmes y sont déjà...plus tard  un enfant puis une dame âgée prendront le même chemin, toutes apportent de la nourriture aux moines..ceux ci mangeront avant midi, l'après-midi ils n'ont plus que le droit de boire...

Nous prenons le chemin à gauche pour rejoindre la route longeant l'îlot le Don Kang. Croisons un monsieur qui rapporte des herbes servant à confectionner des balais. 




L'endroit était sympa, plié de petites auberges d'où sortent des routards,petite rue où il doit faire bon vivre, mais cela doit être très bruyant le soir. Nous prenons la premier passerelle en bois à vélo. Marie m'épate, elle ose la traversée. Nous sommes dans un complexe hôtelier avec des cases sur pilotis. Des kayaks peuvent se louer ici. Nous revenons. Les motos qui nous croisent ralentissent. Un mètre environ pour deux véhicules,...Passons le même pont quand arrive une moto avec une jeune mariée 

qui nous sourit. Poussons nos vélos et longeons des restaurants ayant une jolie vue sur Les falaises. Nous y mangerons pour midi : rouleaux de printemps et cordon bleu plus salade, sans oublier notre Laobeer.
































samedi 30 janvier 2016

Vang Vieng 1er jour

Prenons un tuk tuk à 20000 kips pour deux personnes (soit deux euros) pour être amenées à l'auberge avec nos sacs à dos. Il fait très chaud, sommes bien contentes de nous faire véhiculer. Nous découvrons notre hébergement,  le Jammee Guesthouse, situé à l'écart du bruit et des axes routiers, le chemin qui passe devant mène à la passerelle, et à une grotte.
 Nous découvrirons les environs et l'animation de cette ville très très touristique qui est un vivier de jeunes touristes fous de selfies, et amateurs de sports inédits, comme la descente du fleuve en chambre à air. Trois montgolfières survolent la petite ville au soleil couchant quand nous décidons de flâner dans les ruelles éloignées où nous allons à la rencontre de la vraie vie du pays.  Cela nous rappelle un peu Madagascar.
Plusieurs passerelles relient les rives du Nam Song.













De Vientiane à Van Vieng

Parties en minibus ce matin après neuf heures du matin, nous sommes arrivées vers treize heures trente à Vieng Vang
Une vraie expédition qui nous rappelait Madagascar : routes défoncées, mais sur du plat pendant trois heures et une heure de collines et de lacets. Paysages de rizières, puis de forêts. Arrêt dans un restaurant pour manger à côté d'une tablée de moines.
La route est bordée de boutiques en tous genres. Les habitations changent dès qu'on arrive en paysage montagneux. Nous sommes bien secouées.
Toujours des deux cycles motorisés, de gros camions et des minibus sur cette route qui mène à Vang Vieng. De nombreuses stations essence, des contrôles obligatoires...












vendredi 29 janvier 2016

2ème jour à Vientiane


Ce matin, après le petit déjeuner,  nous quittons à pied notre hôtel de routards pour nous installer un peu plus loin, dans une rue très animée, bien située, dans la rue Nokeo Koumanne, parallèle  à la rue François Gning, et perpendiculaire au Mékong. Il fait très chaud, environ 28 °. Nous avons cette fois-ci une chambre pour deux personnes avec salle de bain pour 20 dollars. Fini de dormir à la dure. Nous nous déchaussons avant d'entrer dans le Mixay guesthouse qui doit son nom au Wat Mixay, un temple situé non loin de là.

Comme l'hôtel propose la visite du "bouddha park",le xieng khuan situé à 25 km de Vientiane, nous réservons : un taxi nous emmènera, Solene, une jeune française et nous pour 7 dollars par personne
Nous sommes surprises de voir l'extension de cette ville. Il y a toujours des maisons, commerces en bord de route. Parfois des maisons coloniales, des hôtels mais surtout des cases en bois laotiennes.



Déambulons dans ce parc  original, rempli de sculptures bouddhiques et hindoues, aménagé par Luang Pu, un chaman prêtre yogi qui voulait fusionner les mythologies, les philosophies, et l'iconographie hindouiste et bouddhique en un tout énigmatique. Le créateur de ce parc est un personnage fantasque, sorte de facteur cheval.  Un gigantesque bouddha couché est entouré de sculptures farfelues.




Avec Solene, je suis entrée dans une espèce de citrouille géante en pierre, montée circulaire sur trois étages, escaliers très hauts. L'intérieur est truffé de sculptures, chaque étage représente la naissance, la vie et l'enfer. Déconseillé d'y monter si on a le vertige. Notre jeune chauffeur vietnamien nous a accompagnées et s'est montré très patient.

Sommes rentrées à l'hôtel, puis avons visité le Musée Historique de Laos. 10000 Kip (1euro l'entrée) par personne. Trois salles sont consacrées aux guerres qui ont secoué le pays. Les colonisateurs français, l'impérialisme américain y sont dénoncés avec force photos noir et blanc déjà usées par le temps. Un guide laotien passant dans la salle où on montre les exactions des Français tenant le pays en esclavage, au moment où je regarde un instrument de torture servant à rattraper les fugitifs... Pas gênée, je suis restée là, et discrètement me suis présentée. "C'est fini tout ça, heureusement" ai je dit
au guide... Comme je suis née en 1956, mon jeune papa a échappé à la guerre d'Indochine : il devait subvenir aux besoins de ses deux enfants en bas âge, une chance ! Pas pareil pour les autres jeunes soldats de son âge, qu'ils soient Français ou Laotiens.


Cet endroit glorifie le parti communiste, posé comme sauveur... Photos de héros de la patrie, comme à Cuba !
 J'ai beaucoup aimé les salles consacrées aux ethnies du Laos.

Nous traversons la rue quand nous remarquons une foule qui répète pour un festival. Je fais la photo du groupe de danseurs qui se produira ce soir à partir de 5 heures. Nous reviendrons là, le programme a l'air très intéressant.
De part et d'autre du boulevard Setthathirat, où la pollution est infernale et qui est difficile à traverser, Nous avons visité un temple superbe, le Wat Ong Theu, qui contient un bouddha géant en bronze. Un moine nous a accueillies et nous avons fait un don, en achetant le livret du temple.

Traversée du boulevard pour découvrir un sanctuaire peu visité. Un homme assis à l'ombre d'arbres géants dessinait le pignon et les dragons du temple, le Wat Hai Sock. De magnifiques bougainvillées grimpent aux arbres. Nous faisons le tour du sanctuaire pour trouver une entrée, de jeunes moines tirent l'eau d'un puits, d'autres achèvent de bétonner la parvis, et balayent. J'aurais aimé immortaliser ces moments mais la décence m'en a empêché, on ne photographie pas les moines...







L'intérieur du temple est sombre, les cloisons et le plafond sont peints, très colorés. Je photographie les volets aux fresques dorées...puis nous faisons le tour du Wat Mixay.
Nous dirigeons nos pas vers le Mékong où se tient le marché de nuit, un marché très coloré, où Marie Claire achète une robe à 5 dollars. Le soleil couchant colore le fleuve. La nourriture préparée au bord de toutes les routes me donne faim, mais nous remontons au festival, nous mangerons plus tard.
Nous revoilà devant le centre culturel où nous assistons à plusieurs prestations... Très distrayant, le
spectacle de clowns, et la chorégraphie d'un groupe de jeunes... Pas de théâtre d'idées, la création se limite à des représentations qui amusent ou plaisent... L'expression n'est pas aussi libre que dans nos pays occidentaux.