samedi 18 novembre 2017

Réunion : des arbres remarquables dans la Forêt de Mare Longue.

Dans la Forêt de Mare Longue, les arbres ont des formes spectaculaires. Dans le « fénoir », on pourrait tourner là des films fantastiques.

On y rencontre des troncs puissants élancés, des troncs entremêlés, des troncs torsadés… des troncs moussus, pelés, lisses, striés …
tronc de bois maigre
Des formes humaines ou surnaturelles apparaissent parfois dans le tronc : comme ici, une sculpture qu’un randonneur a nommé E.T.
E.T. 
Les racines de certains pieds de bois ont des dimensions impressionnantes.

Racines en marche
Retour aux racines...
Difficile de citer tous les noms de ces géants : il y avait là le grand natte, le petit natte, le bois de rempart, le bois de fer bâtard, le joli cœur, le bois de pomme rouge, le bois de pomme blanc, le bois de rongue, le tan Georges…




vendredi 17 novembre 2017

Randonnée à Basse Vallée (3)

Du Gîte de Théophane et Yolaine Bègue au Jardin des Senteurs en passant par Mare Longue

 (10 km en 5h30 environ)

Le 12 novembre, après un bon petit déjeuner – confiture d’orange, de papaye, pain frais, jus, café, thé…mais aussi « riz chauffé » pour ceux qui le souhaitaient, nous voilà prêts à reprendre la route. 

« Les Jolis Pas » sont en forme pour affronter un dénivelé positif de 400 m et un dénivelé négatif de 800m

Nous passons près du perchoir des papangues, et remontons par un chemin très raide pour rejoindre une route forestière. 


A 9h19 nous voilà à la bifurcation, à 700 m d’altitude. Nous progressons sur La Route Forestière des Camphriers, croisons de cyclistes.



Il fait bon, et nous marchons d’un bon pas. Il faut parfois se rassurer en lisant la carte IGN.


Nous voilà prêts à amorcer la descente à travers une forêt de bois de couleurs. Six ou sept fois nous croisons la route et cherchons les endroits pour replonger dans le sous-bois.


Parfois nous nous arrêtons pour flécher, admirer le bois d’osto en fleurs. Le sol est jonché de pommes vertes de différentes formes : de pommes de bois de petit natte, de grand natte… des fruits roses… 
Par terre de belles racines torsadées,  des feuilles mortes, des roches aux couleurs surprenantes…




Bientôt nous sommes sur la boucle rouge du Sentier Botanique de Mare Longue, des panneaux désignent les arbres de cette forêt primaire de 7 ha.


Parfois les racines sont gigantesques.

Vers 13h, nous pique-niquons au départ d’un sentier botanique de Mare Longue à côté d’une aire de stationnement. C’est le départ de 3 boucles de découverte.




Il nous reste encore un bon dénivelé avant d’atteindre notre but situé à 30 m au dessus du niveau de la mer. Pas de boue, pas de pierre glissante. J’ai encore un souvenir mémorable d’une expédition par temps de pluie dans cette zone, ce n’était pas un plaisir. Mais aujourd’hui c’est différent. Jim nous disait au gîte que la chaleur du jour état particulière, qu’elle annonçait de la pluie… Il avait raison !

Nous aurons mis une heure depuis notre halte pour rejoindre le Jardin des Senteurs et des Epices. Et là, vers 15 heures, ce sont des trombes d’eau qui s’abattent. 
Nous ferons une visite guidée très instructive de ce lieu, sous la pluie !


Deux jours de randonnée sous le soleil dans la bonne humeur ! La chance !

lundi 13 novembre 2017

Réunion : Randonnée à Basse Vallée (2)

2e étape : Du Gîte de Basse Vallée au Gîte de Théophane et Yolaine (1h 30)

Toujours le lundi 11 novembre nous sommes en route dans la région de Basse Vallée. Après le pique-nique nous voilà prêts.
Il est 13h17 quand nous décidons de reprendre la route pour rejoindre le Gîte Théophane et Yolaine BEGUE



Avant de repartir, Isnel vérifie s’il n’y a pas de « zépine » dans sa chaussette. Nous quittons très vite le GR pour rejoindre le GR R2


Le sentier n’est pas difficile. Il descend. Nous sommes toujours à couvert et  le sol n’est pas glissant. 




Nous entrons dans un monde moins sauvage, nous voilà dans la plantation de palmistes de M. Bègue. Jean Paul en profite pour nous raconter les mésaventures du propriétaire qui las de se faire dévaliser s’est fait aider de gendarmes en planque pour mettre la main sur un coupeur de palmistes…une denrée très convoitée qui se vend très cher sur les étals des marchés.

Le chemin est agréable et nous entrons dans un jardin magnifique, un Eden !  l’allée qui conduit au gite est bordée d’arbres géants et de fleurs superbes : ananas ornemental, balisiers, roses de porcelaine.




Nous nous installons dans nos quartiers après avoir bu un jus d’orange proposé par notre hôte. Le gîte est carrelé, très propre et certains lits ont même des draps « Barbapapa » ce qui ravit  « Voussavezqui ». Puis nous choisissons nos couchages dans ces deux dortoirs de 6 et 7 places, et prenons une douche avant de nous retrouver tous ensemble sur la varangue avec d’autres visiteurs.

Nous restons bien une demi-heure à observer une papangue qui mange sur un perchoir. Un spectacle fascinant. Elle n’est pas apprivoisée, mais sait qu’elle trouve parfois de quoi manger ici, une attraction inédite pour le plus grand bonheur des passionnés de Nature.



J’emprunte une petit chemin qui fait le tour de la maison et rencontre là notre hôte qui fait faire le tour du proprio aux nouveaux arrivants : il nous explique la différence entre le palmiste rouge et le palmiste noir, entre le palmiste des hauts et le palmiste des bas.  Nous dirigeons nos pas sous d’énormes bambous, puis cueillons des cerises du Brésil, pas assez noires pour être assez mûres.

Le soir, nous buvons un rhum arrangé en apéro et chantons tous les refrains qui nous viennent en tête.
Dans le réfectoire où les tables sont dressées pour une trentaine de personnes, nous mangeons de la salade de palmistes à l’ananas en entrée. Suivent un cari au poulet, avec riz blanc et lentilles, des bâtons de songe –morue, du gâteau à la banane.


Réunion : Randonnée à Basse Vallée (1)

1ère étape : De Jacques Payet au Gîte de Basse Vallée (maison forestière)

Environ 2 heures (à notre allure : 1h40)

Le bus passe par Saint Joseph où se déroule une commémoration de l’Armistice qui ralentit un peu notre trajet. 
Près de Vincendo, le car emprunte la D 37 direction Matouta , une route en lacets qui me fait penser qu’il faudrait peut-être penser à mâcher du gingembre – pour éviter les nausées- 
On nous dépose à la Table des Randonneurs d’où nous partons à pied. Il fait bien chaud.





Il nous faut grimper dans un sentier très escarpé pendant 50 minutes, -un peu plus pour les moins aguerris-,  chacun avance à son rythme, avant d’atteindre un point de vue. Petite pause pour se désaltérer.




 Et c’est la descente sur un sentier à main droite. Nous marchons dans un sous-bois sur des racines, parfois sur des rochers. Comme nous sommes le 11 novembre et qu’une commémoration a lieu  en Alsace en présence de M. Macron, la conversation roule sur la Guerre des Poilus. Nous changeons bientôt de sujet pour aborder des sujets plus joyeux comme les voyages.



On a souvent les yeux au sol pour éviter les faux pas et ce n’est pas désagréable. Les mousses sur les roches, les couleurs des racines sont un ravissement.  Nous progressons dans un sous bois. 



Pour descendre il vaut mieux s’aider de bâtons comme Jean Paul et Ivan.

Nous avons amorcé cette descente voilà 50 minutes, nous voilà à la fourche du Gîte de Basse Vallée Bénard Brice à 610 mètres d’altitude. Nous nous asseyons au pied des cryptomérias pour pique-niquer. Un tec-tec assiste à notre repas. 





Je pars acheter une boisson dans le petit chalet du Gîte de Basse Vallée où on fête actuellement un anniversaire !


Gîte de Basse Vallée
Les uns vont explorer les environs pendant que d'autres font une petite sieste. 
Le Dormeur de Basse Vallée
Il me revient en mémoire un poème de Rimbaud de circonstance (rappel de la guerre) : « le Dormeur du Val" de Rimbaud. 





Allons voir une Jolie maison en amont avec des murs en tavaillons, en revenant  nous cueillons des framboises.