samedi 28 octobre 2023

Angola : Port de marchandises de Luanda


 

Nous pouvions le voir depuis la route qui le surplombe près de l’ambassade du Brésil. C’est là aussi près de ce belvédère que de nombreuses personnes se retrouvent le soir avec ou sans coachs pour garder la forme. 

Vue panoramique sur les installations du port et les contreforts en terrasses. Cuves de pétrole, grues, des hangars, des quais, des contenairs…







Une autre fois, nous sommes descendues sur la Marginale pour rejoindre le bâtiment portuaire, sans y entrer. D’ailleurs, l’endroit est bien gardé. 




 

Ce port concentre 70% des exportations et importations du pays (hormis le pétrole) Le port de marchandises se compose de 2708 mètres de quais, divisés en 5 terminaux. La profondeur de l’eau est de 10,5 à 12,5 mètres, à l’exception du quai de cabotage où la profondeur est de 3,5 à 5,5 mètres

 

Le port a été concédé à des groupes privés en 2005 pour 20 ans

 

Le 27 octobre on comptait 62 navires dans le port et 24 navires attendus.

 

Lien pour connaître la fréquentation du port au jour le jour

https://www.vesselfinder.com/fr/ports/AOLAD001


                                                          Photo Paolo Magnani

 

vendredi 27 octobre 2023

Politique en Angola : le M.P.L.A

Le MPLA ( Mouvement Populaire de Libération de l’Angola )  est un parti qui dirige l’Angola depuis 2002. Il s’est illustré dans la lutte contre le colon portugais, lutte qui s’achève en 1975. Il gouverne de 1975 à 1992 en tant que parti unique sous la présidence d’Angostinho Neto ! Lui succède José Eduardo Dos Santos. 

Le MPLA est soutenu par le bloc de l’Est et Cuba.

 

 Historiquement marxiste, le parti évolue en 1990 vers un social-libéralisme. Mais ses orientations économiques sont loin d’être socialistes ! Rien d’étonnant à ce que les Russes exploitent les diamants en Angola …eux qui ont favorisé l’ascension du MPLA…

 

En 2017 João Lourenço devient président du pays. En septembre 2018 il est nommé chef du parti !

 

L’empreinte du MPLA est omniprésente dans le quotidien des Angolais. Fresques sur les  murs, bureaux dans les contrées reculées, au milieu des maisons en tôle, sur les parapluies, les parasols, les jupes…



 

Un jour, au mercado de Sao Paolo, je rencontre une jeune fille et pense qu’elle milite pour la défense des droits des femmes en lisant O.M.A sur son vêtement, Organisation de Mulheres (femmes) d’Angola… Erreur ! il s’avère que c’est une filiale du parti… 



La forteresse de Luanda annonce aussi clairement sa couleur ! Les  attributs du MPLA sont évidents.


 

Luanda : Monument du soldat inconnu

Au Centre ville de Luanda, on remarque un monument qui s’élève non loin de la tour Sonegal, à 240 mètres de la cathédrale, non loin de la poste à la façade bleue « correios de Angola » et de la Marine de Guerre d’Angola (MGA): il représenterait des flammes ou des bras entrelacés jaillissant vers le ciel. 




Depuis la Marginale qui longe la baie, in ne passe pas inaperçu non plus ...


 

Une allée le sépare de deux blocs de pierre. Sur l’un d’eux est écrit l’hymne angolais.





Ce monument en l'honneur du soldat inconnu a été inauguré en 2017 par le président de la République d'Angola de l'époque : José Eduardo dos Santos.

Cet ouvrage d'architecture est consacré à tous les soldats qui, héroïquement, ont sacrifié leur vie dans une bataille et dont on ignore les noms.

À rappeler que le pays a connu une guerre de décolonisation de 1961 à 1974. L’Angola a combattu à cette période pour s’affranchir de l’occupation portugaise. Une nouvelle guerre civile  frappera le pays dès l’indépendance et ce jusqu’en 2002, soit 27 ans ! Quand le MPLA finit par l’emporter à cette date, on compte 500.000 à 800.000 morts, surtout des civils.

lundi 23 octobre 2023

Les moyens de transport en Angola

L’heure n’est pas au tourisme dans ce pays (bien que le visa soit gratuit depuis le 1er octobre 2023) Et sur tous les sites que j’ai pu consulter, on déconseille aux voyageurs d’emprunter les véhicules locaux, peu fiables, mais peut -être aussi pour d’autres raisons… 

Chanceux sont ceux qui possèdent les 4X4, SUV, des BMW, ces voitures puissantes qui vous emmènent partout.  D’ailleurs dans la capitale Luanda on voit rarement de petites voitures privées. Format XXL et ici au prix où est l’essence on ne se prive pas. 30 centimes du litre ! Raison pour laquelle à l’heure du trafic, ça bouchonne bien, autant qu’à Mexico, mais avec davantage d’anarchie, on ne respecte ni les panneaux, ni les couloirs de circulation… Pas de tram, pas de train... alors que pays est très riche. Aucune retombée des profits liés au pétrole, aux diamants... pour le peuple qui galère...



On n’y comprend rien. Pas de priorité à droite, le premier arrivé passe… de quoi vous donner le frisson…Et la plupart des feux de signalisation sont hors d’usage. Allez savoir pourquoi !

La majorité de la population, celle qui vit avec 1 euro par jour, ou "qui survit" emprunte les bus locaux : ces minibus bleu et blanc bondés ! Parfois leur état nécessite que les passagers les poussent !  





D’autres Angolais , font appel à des petits « taxis genre touc-touc", qui peuvent entasser des marchandises et des clients… Ça dépasse de partout. 





 

Petite anecdote : je me réjouissais d’aller dans une réserve à une heure de route de Luanda pour découvrir la faune locale. Et on nous prévient l’avant-veille que la seule voiture du parc qui pouvait nous faire visiter l’endroit était en panne…Décidément, impossible de faire des projets sereinement : l’imprévu fait partie du quotidien !

 

Luanda : La brouette dans tous ses états






En ville, on est surpris par le nombre de brouettes ! D’abord, il y a les brouettes en bois, lourdes, qui attendent des chargements et permettent aux jeunes "voituriers" de vivre. Elles se voient souvent aux abords des places de stationnement des bus bleus, ou encore des marchés locaux.
Mais la brouette en métal, souvent bien rouillée et grinçante, est un peu le stand ambulant du camelot, un triporteur en moins sophistiqué. Parfois des sodas bien alignés en tapissent le fond, et le propriétaire de l’engin se promène près des foules. J’ai même aperçu des brouettes de tissus, des brouettes d’ananas ou d’autres fruits, des brouettes de légumes. On la voit encore sur les chantiers.

Finalement en Angola la brouette a su se diversifier et faut croire que ça marche.  Ça ne consomme pas d’énergie sauf celle des bras. Faut bien vivre !




 

mardi 17 octobre 2023

Dans un jardin privé à Luanda

Dans le jardin d’Ana, il y a des moustiques. Forcément ! C’est un pays tropical et les moustiques aiment la chaleur et l’humidité. Quand le jardinier arrose il est évident que les bestioles s’invitent. Mais il faut  se protéger avec des produits dissuasifs ou des habits aux manches longues. Le paludisme n'est pas un mal bénin et il touche beaucoup de monde en Angola.


Mais ici on trouve aussi des animaux moins dangereux. Comme ces oiseaux qui bâtissent des nids qui sont de vraies prouesses : eh oui, ici aussi comme à la Réunion il existe des oiseaux tisserands, ou tisserins qui bâtissent ces nids où ils cachent leur progéniture.







Et un autre oiseau est très répandu ici : c’est le coulio (voir article du 11 octobre)

lundi 16 octobre 2023

Luanda : Forteresse 3 Vues sur la capitale depuis la Fortaleza de Luanda.


La situation de cette forteresse est remarquable. On réalise depuis les hauteurs les inégalités sociales de la capitale.
D’un côté, on remarque les immeubles prestigieux - on veut faire concurrence au Katar, et immeubles qui cachent quelques zones populaires, ou des bâtiments administratifs plus bas.






De l’autre côté de la forteresse vers le Sud, ce sont des constructions basses, des « favelas » avec des chemins de sable.





Et on voit aussi des routes larges qui envahissent le littoral, et qui jurent avec les petites routes ou chemins non empierrés.

 

Air France : inadmissible ! Copie à revoir !

J’avais un vol programmé Luanda - Paris CDG le 16 octobre qui me permettait d’avoir mon TGV. Et voilà qu’on change l’horaire de ce vol : l'avion partirait deux heures plus tôt pour faire escale à Pointe Noire au Congo. 


Et voilà que 3 heures avant le départ, nouveau changement de programme :  j’ai un mail de la compagnie qui annule ce vol et le remplace pour le jour suivant par un vol Luanda- Frankfurt effectué avec Lufthansa avec une correspondance pour Frankfurt- Roissy CDG. Avec deux heures d’attente. Un vol qui durera près de 13 heures au total et au bout du compte si je dois attendre un autre TGV encore 3 heures d’attente !


Nous nous rendons à l’aéroport de Luanda malgré tout pour pouvoir modifier le billet. Devant nous 14 personnes ! Un seul employé au guichet et les deux premiers clients restent 15 minutes chacun. 

Déjà une demi-heure que nous sommes là à faire le pied de grue et devant nous encore 12 personnes ! A ce rythme dans trois heures nous serons encore là. 

 

Nous battons en retraite et essayons de régler le problème par internet, mail, chat whatsapp et téléphone…Une galère sans nom. 


Payer un prix fort (2200 euros) pour se retrouver dans de telles situations n’est pas admissible !

 

J’aurais aimé négocier un vol Frankfurt Luxembourg (où j'aurais pu  avoir une connexion de train plus facile pour retourner chez moi ) au lieu de Frankfurt Roissy avec suivi de bagage comme c’est la même compagnie Lufthansa qui assure les deux vols. Mais l’affaire est mal engagée… A suivre …




 

A voir ce soir ! Nous irons plus tôt à l’aéroport mais pour quel résultat ?

samedi 14 octobre 2023

Le mukua

Dans les forêts de baobabs, nous avons vu en arrivant à Muxima qu’on cultivait aussi la papaye, le bananier, le manioc. 

On récolte également le fruit du baobab, le mukua,  destiné à être consommé, transformé en boisson, en soupe ou en sauce…






La pulpe contiendrait six fois plus de vitamines que l’orange, six fois plus de potassium que la banane et dix plus d’antioxydants que les baies de goji…



                                                        le pain de singe ou mukua




Angola : Une forêt de baobabs dans la province de Bengo

On ne peut se lasser de les admirer avec leurs gros troncs tortueux, les branches sans feuilles en cette saison et leurs fruits si particuliers. 

Souvent la cendre tapisse le sol sous ces grands arbres. La technique du brûlis est assez répandue.




 





Au bord de la route de hauts sachets blancs remplis de fruits du baobab, appelés « mukuas »  sont proposés aux automobilistes de passage. 

Au bord du fleuve Kwanza


 Notre excursion à Muxima, si elle n’était pas convaincante pour son intérêt touristique, m’a valu malgré tout de voir au petit marché qui longeait le fleuve ce que les gens produisent ici. L’occasion de prendre de belles photos et d’apprendre de nouveaux mots et d’autres habitudes culinaires.

 

Une jeune femme fait griller du maïs sur un brasero. 




Ici pas de stand mais des tissus posés par terre. Ici on peut acheter du charbon de bois,  des arachides, du crottin d’éléphant pour se soigner, le mucua ( fruit du baobab), du manioc, des patates douces mais aussi des poissons séchés pêchés dans le Kwanza.

 







Des femmes lavent le linge dans la rivière, on s’y baigne aussi. Puis il faut rapporter la lessive à la case. 





Dans les forêts de baobabs qui longent le. fleuve,  nous avons vu en arrivant qu’on cultivait  la papaye, le bananier, le manioc. On récolte aussi le fruit du baobab destiné à être consommé, transformé en boisson, en soupe ou en sauce…

 

La technique du brûlis est assez répandue, on en profite pour produire du charbon de bois…