lundi 30 décembre 2019

2019/12/30 Ascension de la BUFA

GUANAJUATO, capitale de l’Etat de GUANAJUATO, est entourée de montagnes. Elles invitent à la randonnée mais les circuits ne sont pas forcément bien fléchés.

Ce matin, Caro nous propose d’escalader un piton rocheux qui domine la ville : la BUFA. Pour  gagner du temps, nous prenons un taxi à 50 pesos jusqu’à Viste. Là,  entamons la grimpette entre des eucalyptus, des épineux, des cactus, des graminées, sur une roche rouge. Nous nous retournons pour admirer les superbes vues sur GUANAJUATO. 








Le Rocher est éclairé par la lueur matinale. Il est surmonté d’une croix blanche, notre cible. Après avoir pris des chemins escarpés, nous rejoignons un sentier large carrossable qui mène au pied de la Bufa. 

Une énorme grotte a été creusée ici, y ont pris place de petits sanctuaires. Impressionnantes sont les couches de 
pierres colorées, et surtout cette roche verte très particulière qui se retrouve dans l’architecture des bâtiments prestigieux de GUANAJUATO.  


Une fois la grotte passée, Caro me demande de laisse mon appareil photo et mon bâton de marche dans le sac à dos pour voir les mains libres.
Là, commencent les choses sérieuses : c’est carrément de la varappe sur une paroi rocheuse souvent lisse. Il faut trouver les creux pour poser son pied, poser son regard plus loin pour savoir quel passage est le meilleur. Il ne faut surtout pas avoir le vertige pour faire ce tronçon et être en bonne condition physique. Par temps de pluie, il faut être inconscient pour entamer cette grimpette périlleuse. (Je pense que notre guide ne nous a pas menés par le chemin habituel pris par les touristes, celui qui contourne le roc par la droite et que nous verrons au retour). Finalement nous ne mettrons qu’une dizaine de minutes pour monter sur cette paroi...


Nous voilà sur un semblant de plate-forme herbacée où nous trouvons un coin d’ombre sous un épineux Nous avons une vue sur des paysages vierges, des chaînes de montagne boisées. 




Ici on voit beaucoup de bouses mais nous ne verrons paître qu’une vache. 
Nous nous reposons, photographions la végétation puis continuons notre ascension en contournant le rocher. Des escaliers sont parfois creusés dans la pierre. 

Nous y voilà, la vue est magique,  panoramique. A nos pieds s’étendent GUANAJUATO et ses faubourgs...

Nous restons un bon moment au pied de La Croix,  mangeons du gâteau fait par Guillaume, buvons du thé, essayons de repérer des endroits connus... avec le zoom de mon Lumix.
Pour la descente nous prenons le chemin, -pas vraiment un chemin, on devine...- sur la gauche, heureusement que Caro connaît, sinon on serait bien en peine... glissons un peu dans le sable, les cailloux, et passons sous un énorme rocher ressemblant à un crâne et le sentier devient confortable, il est fléché jusqu’à la route rouge. Comme il y a de la végétation, des papillons, des oiseaux, le chemin est agréable. Photos de fleurs, d’insectes...

Restons sur ce chemin carrossable pour rejoindre la Place où nous avait laissés le taxi. Nous prenons un petit bus rose et blanc  (6 pesos par personne) qui passe par le Pipila, bus très vite victime des embouteillages. La circulation n’est jamais fluide ici, se déplacer en voiture ou en « camion » (ou bus) est un pensum, on ne sait jamais si on va arriver à l’heure. heureusement que nous sommes des vacanciers et non des actifs.





2109/12/29 Guanajuato

Mercado de Embajadores, museo Primo Depositó, mercado Hidalgo.

Journée calme. Il fait un peu frais ce matin. Mais nous aurons droit à des éclaircies.
Nous partons au marché dominical de Embajadores. Caro y achète des œufs frais, des limones et du fromage.


Sur la place, mangeons des cokteles de marisco. On nous sert des fruits de mer au choix qui nagent dans une sauce sucrée salée. 


Nous rapportons les courses au logement et décidons de visiter un musée. Le choix se porte sur un Musée d’Art : « Primo Deposito ». 




Nous descendons vers le Mercado Hidalgo, grand marché couvert, où j’achète du papel picada ( ces papiers - dentelles découpés aux motifs thématiques) je choisis la Nativité. 45 pesos soit 2 Euros. 
A ce stand sont accrochées des piñatas, de celles qu’on peut casser comme on le faisait autrefois, dont le cœur est en argile, comme en témoigne ce pot en terre cuite brisé. Piñatas qui libèrent des friandises quand le contenant se brise.





Comme les mariscos de ce matin ne m’ont pas rassasiée, je commande dans ce même marché des « carnitas », galettes de blé fourrées de viande de porc. Nous nous asseyons sur les marches. 

Une famille passe à côté de nous. Le père porte dans ses 
bras une poupée enveloppée dans un linge brodé blanc. Non, ce n’est pas un cadeau de noël pour ses enfants, il s’agit du « Niño dios » un enfant Jesus. Caro m’explique que les familles mexicaines vouent un culte à l’enfant Jesus, ils le langent, le bercent comme ils le feraient avec leur propre enfant.

Nous entrons dans le Temple de Belem situé juste en face du marché. Dans le chœur a été installée une immense crèche.

Dans la rue achetons de l’agua  fresca et nous installons dans le Jardin Reforma sur un banc pour la boire.

dimanche 29 décembre 2019

Une boisson très prisée au Mexique : l’agua fresca !

Agua Fresca !

Comprenez «  jus de fruits frais ». Au Mexique, il’est  très coutumier d’accompagner un repas avec un grand jus de fruits glacé. De gros glaçons flottent dans le jus. Les fruits actuellement utilisés sont la fraise, le tamarin, le melon, le citron,la mangue, la goyave... Dans les restaurants on vous les sert dans un verre. 



Dans la rue, vous voyez de grosses bonbonnes colorées, c’est là qu’on vous en vend : et Surprise ! on vous donne un sachet et une paille. 

La goyave donne un jus vraiment rose... pas d’additif. Et la quantité de boisson est énorme, elle peut étancher la soif de trois buveurs. Il faut veiller à ne pas casser le plastique...

2019/12/28 visite guidée de GUANAJUATO (4)

Vers la Plaza de La Paz

Avec Laura, nous quittons le Teatro Juárez pour rejoindre la Basílica de Nuestra Señora de Guadalupe.
Passons le long du Templo de San Diego, voyons les vestiges du Couvent couverts par du verre, 


passons à côté de l’ancienne prison... 


 et arrivons sur une place très animée, la Plaza de La Paz. Les grands immeubles qui la bordent étaient les résidences des propriétaires de mines d’argent. 




Nous entrons dans la basilique où repose la momie de Sta Faustina. Le prêtre qui officie est en train de bénir une jeune fille en robe de mariée assise devant le chœur. En fait, la demoiselle fête ses 15 ans et les « quince años » officialisent ainsi pour certaines le passage vers la vie adulte.
Nous rentrons en passant devant l’Université, l’église des Jésuites et partons boire un coup dans une mezcalleria où nous rejoignent Caro, Lili, et Frederico. Il fait nuit, et pour certains la nuit, c’est à dire la fête, ne fait que commencer...

2019/12/28 visite guidée de Guanajuato (3) : El Teatro Juárez.


Nous dirigeons ensuite nos pas vers le Teatro Juárez, un des plus beaux théâtres du Mexique. C’est le lieu de convergence de tous les touristes. Au pied de l’édifice, des marches sont investies par les spectateurs à toute heure de la journée : parfois c’est un clown, parfois un mime, un acrobate, un orchestre...qui fait l’animation, c’est un endroit populaire qui fait l’unanimité.
Sur les gradins, une foule de spectateurs est en train de regarder un mime qui les fait rire aux éclats.
On peut visiter le théâtre Juárez et on est conquis par la somptuosité des lieux. Dès l’entrée, on est surpris par la richesse des matériaux. Nous découvrons l’escalier d’honneur, la cantine. 

A l’étage,  nous voyons le « gran salon auditorio » A l’étage, se trouve une grande salle utilisée pour des concerts, des discours, conférences...
Puis nous entrons dans la salle des représentations où un guide raconte l’histoire des lieux à des touristes installés dans les fauteuils. Le théâtre construit en 1897 a attendu six ans avant d’être inauguré. La première pièce jouée ici était l’opéra « Aida » de Verdi. Dans la grande salle très haute, les fauteuils et le rideau sont encore d’origine. 
Les ornements des balcons sont de toute beauté comme le sont les plafonds.













Un « salon tocador » et un fumoir sont aussi visibles ici. L’endroit mérite la visite.


En sortant Laura,notre guide, nous fait remarquer la présence sur le toit de neuf muses et au pied du théâtre  la présence d’une statue gigantesque qui représente la dulcinée de Don Quichotte. 





2019/12/28 visite guidée de GUANAJUATO avec Laura (2)


Notre amie Laura nous fait découvrir le Musée Cervantès pour lequel elle a un coup de cœur. Elle nous explique que grâce à cet auteur la ville connaît la notoriété et même un succès mondial. Un professeur de l’université avait pris l’habitude de faire jouer à ses étudiants des pièces de théâtre dont Don Quichotte sur la place publique. De là, est né le Festival Cervantino qui  accueille des nuées d'acteurs, une foule de spectateurs de tout le pays et d’autres contrées du monde. D'ailleurs, le festival met chaque année un autre pays à l’honneur. En 2017, c’était la France, en 2018 le Canada.
Un passionné de Cervantès, Eulalio Ferrer, né en Espagne, exilé pendant la période franquiste et établi jusqu’à sa mort au Mexique a fait don de sa collection sur Cervantès à la ville qui a décidé de leur attribuer un bâtiment devenu musée.








Il faut observer les yeux du héros dans  les portraits et sculptures : yeux où se lit l’égarement. Son chapeau entaillé aurait cette forme particulière car la découpe permettait de le poser autour du cou chez le Barbier.
Les œuvres de Cervantès sont un prétexte à faire l’éloge de la folie, présenter l’aspect satirique des romans de chevalerie, et dire que dans la lecture on vit, on participe à une aventure, en somme c’est  un hommage rendu à l’écriture qui développe l’imaginaire. 
Le musée s’est enrichi d’œuvres actuelles. L’exposition temporaire dont le theme était l’immigration au dernier festival mérite aussi qu’on s’y arrête.




2018/12/28 visite guidée de Guanajuato avec Laura (1

Laura, une amie de Caro s’est proposée de nous faire visiter la ville après son travail. Elle nous rejoint à la Place Baratillo où commence la visite.

La place Baratillo, c’était une place commerçante très animée. Il s’y tenait un marché peu cher « barato » d’où l’appellation «  Baratillo ». Aujourd’hui encore des boutiques entourent la place où se dresse une jolie fontaine, autrefois située devant la basilique. De là, partent de jolies ruelles étroites et escarpées, les callejones.

Passons devant El Teatro municipal, le premier de la ville, où se produisent actuellement les étudiants. Laura nous fait remarquer que la pierre est verte. Il aurait été reconstruit après un incendie. D’ailleurs en face de lui existe un bar appelé « incendió ». 


Puis, nous apprenons qu’un Rio passait non loin de là. Des murs ont été élevés sur ses berges. Il était boueux, recevait les égouts, raison pour laquelle on a drainé son cours puis on l’a canalisé, il poursuit son cours sous l’actuelle route. 
Les constructions ou excroissances carrées qui débordent des murs étaient à l’époque des latrines.





Les notables ont fait construire pour leurs besoins personnels des ponts privés qui rejoignaient les deux rives. Aujourd’hui un bar où on danse, El Lobo fonctionne ici.

Les inondations ont toujours été un fléau à GUANAJUATO, ce qui explique le nombre de tunnels creusés. Dans toute la ville des plaques bleues fixées aux murs rappellent ces inondations et la hauteur de la montée des eaux.

Des escaliers descendent vers la rue Hidalgo. Nous descendons et bifurquons dans un étroit passage à droite, c’est un tunnel qui débouche sur le parvis de l’Eglise
San Francisco.











samedi 28 décembre 2019

2019/12/27 GUANAJUATO : Presa de la Olla et Pipila


Après avoir fait la lessive, nous voilà partis casser une graine au Café Santos ou Caro expose ses cyanotypes. Nous déjeunons sur la terrasse passerelle qui traverse la rue. Je choisis une crêpe aux épinards, poulet, fromage de chèvre. Guillaume commande des « mollettes ».
Sous nos pieds flottent les « papeles » colorés, découpés sur le thème de Noël : sapins, crèches... Olysseos, un musicien du groupe cubain « révolution » joue de la guitare, chante et imite des instruments avec sa bouche. Nous déjeunons en musique.
Nous dirigeons ensuite nos pas vers la Banque de Mexico pour relever des pesos. Commission au cours très bas, 17 ct pour un retrait de 300 euros.
Attablés au Café  Tal buvons chocolat, cappuccino et café. 
Achat d’un kilo de café suave. 

Nous continuons à pied vers Embajadores. Montons vers la Pressa de la Olla, plan d’eau où on peut louer des barques. En chemin, passons devant l’école normale, des maisons bourgeoises, faisons un arrêt dans la Casa de la Presa, bâtiment art nouveau où se tient une expo sur la culture indienne, faisons une brève incursion dans le Palais du Gouvernement. Boirons une bière en terrasse près de la retenue.

Retournons vers le Centro Histórico où la foule se presse. Nous optons pour une Montée au Pipila. Mais la queue au funiculaire est interminable. Décidons de rejoindre le point de vue à pied par les callejones (ruelles) bordées de maisons colorées. Mettons vingt minutes pour atteindre la plateforme dominée par la statue gigantesque du Pipila, héros de la ville. 
D’ici, la vue sur GUANAJUATO est superbe.





Redescendons en ville par d’autres ruelles, la descente est raide.

Rejoignons Laura et Bernardí, des amis de Caro dans une pizzeria et allons ensemble prendre un verre en terrasse à Inondacion, un bar place Fernando, où un trio joue de la musique. Le guitariste nous entame une chanson de Jacques Dutronc. Assistons au spectacle de John et de sa compagne qui jouent avec le feu.
Nous retrouvons d’autres amis de Caro, de l’alliance Française dans un hôtel pour manger des tapas et reboire un coup. 
La rue est toujours animées, la dernier callojenade  passe vers 23 heures. 

vendredi 27 décembre 2019

2019/12/26 Au revoir Mexico City


Nous devons céder le logement à 11 h. Repartons chargés comme des mulets vers le Centro car  avons rendez-vous avec Caro et Alan à la Casa Azul. Dans cette bâtisse aux murs ornés de céramiques bleu et blanc, nous nous attablons au premier étage. 

Prenons l’ascenseur pour éviter de grimper les marches avec notre chargement.
Des serveuses en habit traditionnel nous accueillent gentiment. Les uns commandent du sucré, les autres du salé. Je choisis des sopes aux frijoles, comprenez des galettes  de farine de maïs aux haricots, ou plutôt à la purée de haricots rouges.




Nous pensions prendre le tramway ou trolley pour rejoindre le Terminal Nord de bus. Mais guillaume propose de commander un taxi Uber, plus commode. Deux minutes après. La voiture est là, nous y chargeons tous nos bagages, Alan nous accompagne. Nous en aurons pour 66 pesos, soit 3 Euros.
Aujourd’hui le terminal Norte est saturé. Files d’attente aux 
guichets, files d’attente devant les bus. Nous patientons en faisant une visite des lieux. Gigantesque, un nombre incroyable de compagnies et de destinations. 



On y trouve des endroits pour manger, des distributeurs’ plusieurs gardiennages de bagages, un grand sapin de Noël.
Notre bus a du retard, quand il arrive nous nous approchons’ avons droit à une boisson et à un sandwich,  nous donnons nos gros sacs à mettre en soute, on nous fouille nos bagages à main, nous nous installons dans ce bus très confortable qui nous emmène en 4 heures à GUANAJUATO.