vendredi 10 janvier 2020

2020/01/06 Michoacan à Los Azufres



Petit dej copieux chez Alfredo avec ses parents. Ils sont aux petits soins pour nous.
Nous nous rendons à Morelia avec le papa d’Alfredo.

Location de voiture sixth près de la cathédrale. Nous aurons une belle voiture blanche avec système automatique. Prenons l’assurance en sus, on ne sait jamais. Empruntons la route conseillée par les parents d’Alfredo, la 128, bon choix. Scènes pastorales, petits villages typiques, chevaux...

Départ pour Los Azufres, bains chauds, boue, bains de vapeur. C’est dans la montagne, au milieu de forêts de pins.
Déjà en arrivant on voit de la vapeur partout, les conduites en bord de route et les usines géothermiques crachent une vapeur blanche soufrée.

Arrêt pour acheter un maillot de bain à Alan et un poncho en laine pour moi. Pa adóbalos, mais le pays est froid à cette époque même si les sources sont chaudes.
Nous restons deux heures ou trois heures dans cet endroit. Les jeunes s’asseyent dans l’eau des bassins verts remplis d’eau soufrée  et cherchent les endroits les plus chauds, parfois brûlants. Des sources chaudes jaillissent çà et là. On peut se brûler les pieds. Puis ils s’enduisent de boue, vont prendre des bains de vapeur.

Départ pour Agangueo, sanctuaire des papillons monarques. Nous avons une grande faim et faisons une halte pour manger les « meilleures truites  de la région », c’est le panneau qui le dit, cuites au feu de bois.  Bon choix aussi ! 

Arrêt à Hacienda. Sommes intrigués par une Église se découpant dans une grande muraille circulaire dominant l’endroit. Chicos qui font la visite guidée. Ils nous emmènent par des voies inconnues d’un non initié dans l’enceinte  des murailles : c’était autrefois une hacienda mais on l’a démantelée, récupère les matériaux. Un joyau disparu par la faute de l’ignorance. L’église quant à elle est encore vivante, elle accueille des paroissiens catholiques comme ces enfants qui parlent du catéchisme. Elle est joliment décorée et bien entretenue.


Partons à la recherche du logement chez Claudia et Dany, un airbnb bon marché (20 euros la nuitée pour nous 4). Nous galérons , finalement nous le trouvons, il est situé en aval d’ Agangueo. Sol en béton, literie inégale mais accueil charmant, télé et wifi, eau chaude difficile à régler. Hôtes sympathiques.


Retournons en ville chercher un restaurant. Pas évident. Repas simple, frites et saucisse en forme de poulpe.

jeudi 9 janvier 2020

Morelia, œuvres éphémères en vaisselle locale





2020/01/05 Morelia, veille de la Fête des Rois


Ce matin hélons un taxi pour le Central (terminal de bus) Bus primeraplus part à 7h50 pour Morelia. En 3 h30 couvrons la distance. Tout en regardant les paysages je choisis de voir un film, en espagnol évidemment.

Prenons un Taxi depuis le terminal pour le logement d’Alfredo, ami de Caro. Il habite dans un quartier tranquille où toutes les maisons n’avaient qu’un niveau à l’origine, ses parents ont fait rajouter un étage et chaque enfant à sa chambre. Alfredo nous reçoit en nous proposant des fruits : papayes, pêches, bananes, pommes ; il a préparé des feuilles de maïs contenant de la farine de maïs à la mangue... 

Il nous accompagne à l’intersection où nous grimpons dans un Combi  vers Morelia pour 9 pesos, minibus identifiable par couleur et numéro. Prendrons le 3 orange au retour.
Visite de Morelia l’après midi. Le combi nous dépose devant un beau parc.Jolie petite ville coloniale où actuellement le trafic est dense car six rues sont en travaux, sûrement destinées à devenir piétonnes. Et beaucoup de voitures sont déviées car l’axe principal attend le défilé des rois mages dans la soirée, un événement destiné aux enfants avec chars, musique, friandises.

Visitons le Palais du gouvernement, l’école San Nicolas, la cathédrale.











Nous mangeons au Micheocan, un restau conseillé par Alfredo. jamais nous n’y serions allés car on y entre par une boutique d’artisanat et les tables sont à l’étage. Il nous faut patienter un peu, tant l’endroit est convoité. On y mange très bien, pour un prix raisonnable. 

Nous attendons fébrilement le défilé de 17 h qui ne démarre qu’une heure plus tard, 




et pendant ce temps voyons le ballet des vendeurs ambulants sur l’axe investi aussi par une trentaine de policiers en armes, chargés de la sécurité. 
Le défilé.


Nous continuerons sur cet axe principal en direction de l’aqueduc pour retrouver notre hôte qui nous attend sur un banc dans une allée piétonne, la Calle Calzada, sous des Cataphotes en argile accrochés aux branches de grands arbres. Nous l’accompagnons à une Terrasse sympa pour boire des bières. 

Le retour est épique : tous les combis sont bondés. Même en changeant d’arrêt de bus c’est compliqué. Finalement 
nous nous entassons à une vingtaine dans un véhicule 
prévu pour dix. Et ce pour un trajet très inconfortable d’une demi heure.
Il est neuf heures quand nous arrivons. Le papa, garagiste de son état, et la maman, enseignante rentreront un peu plus tard avec Armando le jeune frère. Épuisée, je vais me coucher pendant que Caro et Guillaume bavardent avec la famille.




samedi 4 janvier 2020

2020/01/04 L’ex hacienda San Gabriel de Barrera

Cet après-midi, nous prenons le taxi ( 70 pesos soit un eu moins de 3 euros )pour nous rendre dans un domaine datant du 17ème  siècle, appartenant à de riches Espagnols.
Il nous dépose juste à l’entrée de cette hacienda. Prix d’entrée 40 pesos par personne.

 Un havre de paix où il fait bon s’asseoir pour apprécier le calme, l’ombre, la végétation. Sous des arches de pierre qui dominent l’endroit tout est fait pour inviter à la méditation.





Nous découvrons d’abord une succession de jardins : jardin anglais, oriental, romain, orangeraie, mexicain... long arrêt dans ce dernier car les succulentes sont variées et nombreuses. Caro m’explique que le cactus bleu s’utilise pour fabriquer la tequila. Nous voyons aussi plusieurs sortes de nopales.


Dans un coin du domaine une belle piscine, une allée à pergolas, un mirador qui permet de voir le ruisseau plus très clair qui coule le long de la propriété.

À la fin de notre parcours, nous entrons dans les bâtiments résidentiels ouverts au visiteur, avec des salles  richement meublées. La maison est devenue un musée.

 Guillaume grappille quelques informations en écoutant un guide qui fait la visite à un couple. Ainsi nous apprenons qu’autrefois les propriétaires filtraient l’eau avec un système d’amphores, qu’en porte fermée donne sur  le magasin de l’hacienda.

Nous repartons, ravis d’avoir découvert cet endroit. Grimpons vers l’arrêt de bus et voilà déjà un camion qui s’arrête. Payons chacun 7 pesos ( 30 centimes) et c’est parti pour vingt minutes de route puis de bouchons à l’entrée de la ville. Les camions sont souvent bondés. Un jeune homme me cède sa place, voilà ce que c’est que de prendre de l’âge.
Le bus entre dans un tunnel où il y a aussi des arrêts. Un monde souterrain insoupçonné. Les gens descendent du centre ville par des escaliers dans ces tunnels en pierre brute. Heureusement que Caro connaît les lieux pour nous indiquer à quel moment quitter le bus.

vendredi 3 janvier 2020

2020/01/03 Cúpula, un quartier de Guanajuato

Nous dormons dans la maison des Valvidia, parents d’Alan. 

Elle est située dans un joli quartier, propret, tranquille. Depuis leur case, on a une vue sur la Bufa, et sur les rues en pente de ce secteur résidentiel.


La Plaza Cúpula

Alan et Caro vont acheter des viennoiseries, des « conchas » et fruits à l’épicerie du coin.


Lili et Frederico nous rejoignent pour prendre un petit déjeuner composé d’œufs et de purée de frijoles.
Nos amis ont apporté un ballon de basket. Nous descendons vers le stade pour faire un beau match franco-mexicain, trois contre trois. Et devinez qui a gagné ? Les Français, évidemment. 
Aujourd’hui il fait chaud. Un temps idéal pour un barbecue...

Nous rangeons la maison et prenons un bus pour le Centro.
Descendons près de l’Ahondiga, remontons la rue Pósito et mangeons un brin avant de regagner l’appartement de Caro.
Pour une fois le repas est moins mexicain : frites et hamburgers...

2029/01/02 en el Campo près du lac Purisima

Nous prenons le bus pour rejoindre le complexe Las Villas, faubourg de GUANAJUATO où habitent Lili et Frederico. Nous allons faire un barbecue sur le terrain qu’ils viennent d’acheter dans le secteur de Cuevas. Depuis leur petite maison où ils dispensent des cours d’anglais, nous partons en voiture et en quad.
Traversons les villages de Puentecillas, puis Cuevas et bifurquons à gauche pour nous perdre dans la campagne. 

Chemins de terre, végétation basse, sèche, mais l’endroit aussi surprenant que ça puisse paraître est desservi par des bus. Même des camions de bière passent ici faire des livraisons.
Au milieu de nulle part, non loin d’un grand lac, la Presa de Purisima,ils ont déjà construit un abri pour cuisiner et un barbecue, mais avons droit à un vent à décorner les bœufs.
 Il fait froid et nous nous emmitouflons dans des couvertures, ponchos, enfilons nos gants, nous coiffons de nos bonnets, pas vraiment le temps idéal pour faire un barbecue.
Lili nous propose de l’accompagner avec la machette chercher du bois mort dans la campagne. Longeons des champs de sorgho déjà récoltés. 




Trois enfants qui montent leurs chevaux à cru arrivent avec leurs moutons qui vont se régaler d’épineux et de restés de céréales.


Caro leur s’ils boivent le lait ou fabriquent du fromage. Réponse négative, on élève les chèvres et les moutons pour les vendre seulement. Lili me confient que ces jeunes ne doivent pas être scolarisés, c’est le cas de beaucoup d’enfants au Mexique. 

Le feu a du mal à prendre. Guillaume et Caro repartent 
en quad et reviennent avec de grosses branches. 
Frederico nous grille des morceaux de poulet, puis de l’échine de porc, de la saucisse, et enfin du steak de bœuf. Lili avant préparé une grande salade.

Et là le repas s’interrompt brusquement. Guillaume qui avait pris l’initiative de faire un feu dans la grande cavité destinée à la citerne, ne maîtrise plus les flammes qui attisées par le vent traversent le chemin, brûlent les herbes sèches de l’autre côtés menacent de poursuivre leur progression. Tout le monde s’y met pour puiser dans le conteneur d’eau pour courir avec des seaux éteindre les flammes. Impressionnant. Personne n’est rassuré. Finalement l’incendie est maîtrisé.


Nous reprenons le repas, la guitare résonne, et à tour de rôle nous allons avec le quad voir l’étang à proximité. 


Nombreux oiseaux, un cheval qui broute non loin de là, une épicerie où nous achetons de la bière. 
Retour au terrain où Guillaume et Frederico font le piquetage des fondations en utilisant le théorème de Pythagore.
Assistons au coucher de soleil avant de repartir. Cette fois c’est Guillaume et Alan qui prennent le quad et foncent en avant. Nombreux « topes » (dos d’âne) il faut sortir d la voiture pour que le bas de caisse ne frotte pas.
Le ciel est magnifique, rose bleu, orange...

Nous nous arrêtons dans un bar pour biker boire une bière ou un mezcal, jouer aux fléchettes avant d’être reconduits par nos amis à la maison d’Alan. 

mercredi 1 janvier 2020

2019/12/30 coucher de soleil depuis la mina de Rayes


Vers 17 h nous comptons monter vers un point de vue près des mines. Aucun taxi ne veut nous emmener tous les cinq (Lili, Frederico, Caro, Guillaume et moi. )Ils sont devenus moins flexibles, peut être davantage contrôlés. Finalement nous en trouvons un plus compréhensif, mais c’est un grand taxi...

Notre chauffeur monte par des rues très étroites en connaisseur, il raccourcit ainsi la distance. Il ne nous demandera que 70 pesos pour la course.
Il nous dépose près du mirador. Mais nous empruntons d’abord l’escalier raide qui mène à une église. Malheureusement le portail est cadenassé. 








Nous redescendons pour voir l’exposition dans le vieux bâtiment sans toit près du point de vue. Là, aussi l’entrée est cadenassée.  Je ferai donc les photos à travers la grille. Photos de mineurs au travail, rassemblement d’ouvriers... en noir et blanc et un panneau racontant le pouvoir des mines et leur implication dans le développement de GUANAJUATO.

Sur la place « privée » d’où on a une vue sur GUANAJUATO un musée de la mine en plein air : un compresseur, une cage, un fût, des engrenages...

De l’autre côté de la route l’entrée de la « mina de rayes », fermée à cette heure.
Redescendons par le bus.


2019/12/31 en route vers Cristo Rey

Caro veut aujourd’hui nous faire découvrir un lieu panoramique dans la campagne autour de GUANAJUATO : la colline de Cristo Rey dominée par un gigantesque Christ.


Près de l’alhondiga nous prenons un bus local pour un trajet d’une heure. Nous montons vers Valenciana et là, la route devient inégale, pas de revêtement lisse mais une route pavée... cette route de montagne en lacets traverse ou plutôt longe cinq ou six villages. Très vite on comprend qu’ici les gens vivaient de la mine, les arrêts portent des noms comme « mina lucero »...
Le seul dans lequel nous entrerons sera «  Mineral de La Luz », un petit village qui semble commencer à reprendre des couleurs et du charme.






 C’est dû au fait qu’il est le dernier village avant Dios  de Reyes, une colline surmontée d’un grand christ et d’une église, lieu de procession. Les gens de passage doivent y réserver une chambre ou y faire des achats.


Malade, je n’ai pu apprécier Cristo Rey, ce lieu de pèlerinage envahi par les touristes, où les voitures empêchent les bus de monter,  à la base duquel, s’alignent des  petits stands 
de restauration. Nous faisons le tour de ce promontoire, 
faisons des photos du paysage et reprenons le bus pour Guanajuato. Deux heures de bus au total pour une demi-heure  de visite. 





Le  plus intéressant pour moi était de voir les montagnes et ces petits pueblos miniers - avec des statues de mineurs- et les liens qui se tissent entre le chauffeur d’un bus et des habitants éloignés de la civilisation. Au bord de la route,les gens vendant leur fromage, les passants, saluaient le conducteur de bus.