lundi 14 mars 2016

Lisbonne : "calçada portuguesa"

Qu’est-ce qu’on appelle « calçada portuguesa » ?

C’est cette mosaïque de petites pierres qui compose tous les trottoirs, les places, mais aussi les chaussées. Lisbonne est tapissée de ces pavés qui lui donnent un cachet esthétique remarquable.
Un régal pour l’œil : tous les motifs imaginables sont représentés tels que des motifs floraux, des  vagues, des blasons, des figures marines, des formes géométriques comme des spirales, des ondulations, des losanges, des frises…


calçada Praça Dom Pedro
calçada dans le Jardim da Estrela

calçada Avenida da Liberdade
Ces pavements peuvent être glissants après une pluie, mais nous n’avons pas eu d’averses lors de notre séjour pour tester leur dangerosité.


C’était un plaisir sans cesse renouvelé de découvrir ces beautés au cours de nos balades. Lisbonne est une ville propre, accueillante, qui donne envie d’y revenir !

samedi 12 mars 2016

Lisbonne : la ginjinha, une spécialité locale.


La nuit est tombée sur la Place Dom Pedro IV. Le quartier s'éclaire et s'anime. C’est l’heure de l’apéro.


Au coin du largo de Sao Domingo nous nous arrêtons dans un petit estaminet sans tables, qui se compose d’un bar et d’étagères de bouteilles de ginjinha, une liqueur de griottes qu’on nous sert dans un gobelet.


Nous prenons nos verres et sortons comme les autres clients pour trinquer à l’extérieur et cracher les noyaux des griottes dans le caniveau.



Cette liqueur aurait obtenu la Médaille d’Or à l’Exposition Internationale à Rio de Janeiro en 1923 et à Macao en 1936. A côté de ce bar existe encore une chapellerie.



A Lisbonne : la Praça de DOM PEDRO IV


La place vue depuis le mirador de Santa Justa


Dom Pedro IV était le premier souverain du Brésil.  Sa statue de bronze datant de 1870 se dresse au milieu de la place. 

Deux fontaines baroques donnent un cachet particulier à cet endroit dont le sol est pavé de vagues de mosaïques. 


Des immeubles du XVIIIe  et du XIXe la bordent sur trois côtés. Le 4e côté est occupé par le Théâtre National. (Teatro Nacional Dona Maria II). Il aurait été bâti sur l’ancien Palais de l’Inquisition. Inauguré en 1846, il avait la mission d’ « élever et améliorer la moralité de la nation ».


Autrefois les fêtes et autodafés avaient lieu sur cette place. On raconte aussi qu’un fleuriste y aurait offert un bouquet d’œillet à un soldat pour fêter la victoire le 24 avril 1974 contre la dictature. Ce geste répété a donné son nom à « la Révolution des Œillets ».

La proximité immédiate de la gare Rossio, à l'angle gauche du théâtre, explique peut être le dynamisme de ces lieux. A toute heure, on y rencontre des locaux et des touristes.

La gare avec ses portes en arceaux

(à suivre)