dimanche 28 décembre 2014

Le rouge-gorge guette...

… le moment propice pour accéder aux boules de graisse et aux graines de tournesol. Mais les mésanges charbonnières « veillent au grain ». - Pas bien vu pour l’expression ?-


Effectivement, ces mésanges à tête noire se croient les seules autorisées à picorer la bectance que nous avons installée dans la mangeoire.



Parfois le rouge-gorge trouve l’intervalle qui lui permet d’accéder au repas, et c’est très vite qu’il retourne sur la branche de thuya pour observer ses rivales. Les seules autorisées à piquer dans le plat sont la mésange nonnette et la mésange bleue… Une affaire familiale !





vendredi 12 décembre 2014

Noël en métropole… loin de la Réunion

Si on fête Noël par 35° à la Réunion, en métropole l’air avoisine les 3° et le mercure descend souvent en dessous de zéro.


Les letchis sont les fruits de Noël sur l’île, tout le monde les adore et au réveillon on les trouve dans toutes les cases ;  mais ici en Lorraine on en trouve souvent à des prix exorbitants, de 7 à 8 Euros le kilo.  Malgré tout, j’ai pu en trouver à des tarifs raisonnables (une offre seulement valable deux jours dans les Intermarchés du 12 au 13 décembre à 2,50 euros le kilo).

Les « métros » adorent acheter des poinsettias en pots pour cette même occasion. Les feuilles rouges mettent de la chaleur sur les tables. Dire qu’à la Réunion, ces jolies plantes sont des arbres atteignant une hauteur de 3 mètres !

Mais la couronne de l’Avent, une tradition bien continentale, n’a pas encore sa place sur les tables réunionnaises.

Dans le 974, on mange le « pâté créole » alors que dans le 57, on aime le « Christstollen » une bûche de Noël, aux fruits secs.

L’insulaire a le bonheur de voir à cette période « les Flamboyants » en fleurs. Ce sont des arbres magnifiques d’un rouge intense qui poussent un peu partout. Il a aussi le soleil, la chaleur et n’a pas besoin de se calfeutrer chez lui, près de la cheminée, et de fermer les volets à la nuit tombée…


mardi 9 décembre 2014

Ces gares qu'on abandonne...

Je trouve proprement scandaleux que des bâtiments de caractère payés autrefois par le contribuable aient un sort aussi triste…

Les liaisons entre les communes de Moselle sont supprimées au profit du TGV. Une erreur monumentale à cette époque de crise où on reconnaît qu’il faut désengorger les villes et fluidifier la circulation.
Au lieu de réhabiliter les jolies gares, on les détruit , comme c’était le cas à Bénestroff ; on les revend pour une bouchée de pain (comme c’est le cas à Insming ou ailleurs) ou bien on les laisse se dégrader…

quai à Bénestroff, la gare a été rasée...
Gare d'Insming, monument en péril.

                                                   Gare de Nébing, un patrimoine qui se dégrade...

Celle de Léning a eu un destin plus enviable car rachetée par un particulier, elle a été restaurée. Mais elle n’accueillera plus de passagers de la SNCF, la compagnie ayant bradé la voie qui passait devant la bâtisse. Plus de ligne, plus de gare… Et si on devait un jour revenir à ce transport plus écologique, qui redevienne aussi un  service public ?


Les Alsaciens, plus conservateurs que le Lorrains, ont bien compris cet enjeu et les petites gares ont plus d’avenir que leurs voisines. 

Nos gouvernants à force de tout privatiser et de favoriser le rendement (un rendement qui n'enrichit que certains privilégiés) ont tort sur toute la ligne...

mardi 2 décembre 2014

Sarrebourg : la gare

Quand on revient de Strasbourg le dimanche soir, vers Bénéstroff ou Morhange,  les TER de la ligne Strasbourg-Metz sont rares. 
Celui qui quitte la capitale alsacienne  à 18h20  doit emprunter le TER de Nancy et  ce voyage nécessite un arrêt de 38 minutes en gare de Sarrebourg.

Ces minutes sont interminables dans le hall froid de cette gare où seulement quatre bancs très espacés accueillent les passagers en transit.

 Le bar est fermé, le kiosque aussi. On est dans une salle haute, froide, impersonnelle. Un petit distributeur de boisson permet de se réchauffer un peu : le capuccino n’est très bon, mais chaud !

Un peu de musique de fond permettrait au passager impatient de prendre la correspondance de se sentir plus à l’aise dans ce grand hall, où deux plaques évoquent des passages sombres de l’histoire de Sarrebourg (souvenir d’un train de déportés, et souvenir de cheminots tués.



Heureusement qu’en levant les yeux, on peut voir quatre jolies fresques, qui doivent échapper à l’œil de ceux qui se pressent sur les quais froids et inhospitaliers.




Dans le hall de cette gare, un panneau publicitaire de la SNCF invite à donner son avis sur  ces lieux. 


Voilà qui est fait !

Si on ne peut faciliter l’accueil des voyageurs dans ce type de gare, qu’on fasse au moins l’effort de réduire le temps des correspondances. A bon entendeur salut !

lundi 1 décembre 2014

Au Marché de Noël à STRASBOURG

Vendredi, le Marché de Noël de Strasbourg  a été inauguré. Déjà avant 18 heures, aux arrêts de tram devant Hautepierre, la foule s’était amassée (ados, femmes, hommes enfants, tous étaient pressés de se rendre au Concert d’Ouverture de Pokora suer la Place Kleber.

 J’ai préféré y diriger mes pas le dimanche 30 novembre,  à 11 heures du matin.

 Je descends du tram C avec Thérèse  T. à la Place de l’Homme de Fer, passe devant la place Kleber où trône le gigantesque Sapin de Noël.

Je traverse la Place Gutenberg où se tient un « marché… belge » avec ses bières, ….un stand est occupé par des ouvrages et agendas de Geluk, auteur du Chat.

 Là, j’ai repéré un stand où on préparait vin chaud et des flamm’s. J’y reviendrai plus tard vers midi. Un groupe de jeunes musiciens coiffés de bonnets de père Noël joue un ait entraînant devant le restaurant « le Stadtwappen. » 

Photographies des rues bien décorées, pas encore illuminées à cette heure. Deux hommes font des bulles de savon géantes que des enfants essayent de faire éclater.
Je prends la direction de la cathédrale, redoutant déjà d’être écrasée par la foule. Mais c’est encore gérable, les gens sont patients, des groupes clairsemés découvrent les différents stands. La plupart des visiteurs sont des touristes, les autochtones préfèrent y venir à la nuit tombée.
Je croise deux couples d’agents de police qui  surveillent les places.

A l’angle de la  maison Kammerzell, se tient un stand de dégustation de foie gras ;

 là un duo de cuivres accompagné d’un accordéoniste anime la place ;  plus loin ‘la maison de Hansel et Gretel avec ses traditionnels pains d’épices attire le regard. 


La déco de l’Office de Tourisme a un cachet très local avec son « männele », un biscuit typiquement alsacien  en forme de petit bonhomme, qui pou la circonstance a pris des proportions étonnantes.


Une dame âgée joue de l’orgue de barbarie devant des stands de cartes postales. On serait tenté de tout acheter, mais les prix sont dissuasifs.
Dans le  stand de tableaux en marqueterie, de têtes de « neige » ( déformation de « têtes de nègres »)

 de puzzles en bois et décorations de sapin en balsa, babouchkas, personnages de crèches…



Je me limiterai à ces deux places, bien que celle destinée aux enfants à la place St Thomas m’aurait bien intéressée aussi.
Vers midi je me place dans la queue devant le stand de vin chaud et achète une flamm’. Pas de bousculade encore, mais d’ici quelques jours, ce sera sûrement le parcours du combattant