dimanche 29 novembre 2015

Exposition « Adèle FERRAND, femme peintre à l’époque romantique… »



                                               "De Nancy à La Réunion en passant par Paris"


Un ami m’a proposé de l’accompagner à St Denis, à une sortie organisée par M. Yves-Michel Bernard, professeur d’Histoire de l’Art. 


Trois expositions étaient prévues dont celle du musée Dierx, consacrée à Adèle FERRAND



Cette artiste est née à NANCY, en LORRAINE, en 1817 où son père, vendeur de papier, s’était installé trois ans auparavant. Comme son frère Jules elle a été initiée au dessin et à la peinture auprès des artistes nancéiens comme J. J Thorelle ou Dieudonné Pierre…

Comment expliquer la présence de son héritage artistique à la Réunion ?

De retour Paris en 1834, - elle a 17 ans- elle vit dans le quartier de la nouvelle  d’Athènes  où résident de nombreux artistes, musiciens, écrivains. Là, elle est l’élève d’un "peintre de genre" dont les sujets sont les marines et les paysages, puis d’un peintre de sujets historiques.

Adèle exposera au Salon de Paris et en province. Les familles fortunées, le clergé lui confient des travaux. Elle fera par exemple des portraits, 


des scènes de genre (scènes de jeux d'enfants, catéchisme, demande en mariage, l'adieu à la nourrice, la rosière…des illustrations pour le roman "Paul est Virginie" ) 



mais aussi une copie du christ en Croix pour l'église de Neufchâteau.

Elle fait la connaissance de Denis  François le Coat de Kerveguen, aîné d’une famille créole fortunée. 


Elle l’épouse en 1946, le suit sur l’île et de cette union naît un fils : Hervé ! Adèle décèdera à l’âge de 30 ans à Saint Pierre…
La famille Kerveguen lèguera le fonds au musée Dierx.







Le musée propose un feuillet pédagogique aux jeunes visiteurs pour suivre cette exposition, pour les intéresser aux techniques, au jargon pictural et aussi à la vie de l’artiste… Une exposition qui mérite le déplacement !

Un fonds très important !

samedi 28 novembre 2015

Le jardin de Geneviève


Dans le jardin de Geneviève, mon hôtesse à Trois Mares, au Tampon, abonde une collection de plantes locales !

Une haie défensive de bougainvillées,


une fougère arborescente (appelée fanjan ici) et un cacaoyer aux lourdes cabosses

              
 

des francisceas dont les fleurs mauves blanchissent en vieillissant, 

et des héliconias bicolores, 




une liane de chine qui s'agrippe à la clôture et s'élève au-dessus d'un arbre, 


et de hauts  papyrus, 

 des passiflores destinées à devenir fruits de la passion et des pervenches de Madagascar…




et bien d’autres sur lesquelles je n’ai pas encore pu mettre de nom !

jeudi 26 novembre 2015

La Boucle de Coteau Sec


Retour à l’Entre-Deux pour une balade sur le sentier Coteau Sec. Désormais la boucle est bien balisée. En marchant lentement nous avons mis 1h45.

Nous laissons la voiture au stade sous un bauhinia en fleurs, montons vers le terrain de tennis sur une route bordée de garde-fous en bois.


Au départ du sentier, à droite, une jolie plateforme avec kiosque a été aménagée…


Nous suivons le fléchage.

Malgré le temps couvert (qui est une aubaine pour ce sentier, car exposé dans la montée) nous apprécions notre expédition : d’abord le sentier monte à travers les bois. Nos efforts sont récompensés par des panoramas de choix, 


nous continuons jusqu’à une première citerne, puis c’est une route goudronnée jusqu’aux dernières citernes,

Nous sommes sur une crête avec à notre droite, le village de l’Entre Deux, le Bras de la Plaine, le Tampon avec des vues sur Piton Montvert. A gauche les falaises qui surplombent le bras de Cilaos et l’îlet Furcy.

Au sommet, vues sur l’océan, le Dimitile, et piton Hyacinthe…

Le chemin en terre redescend, remonte un peu  au milieu des pépiements des oiseaux blancs, des papillons. Puis c’est la descente un peu raide dans la forêt, le sol est tapissé de feuilles de bambous, ça glisse un peu… Nous voilà à L’Entre-Deux. D'autres sentiers partent d'ici…ce sera pour un autre jour !


 Descente par la route dans le village : plantations de pois…

jaquiers, manguiers, letchis et de jolies cases fleuries tout le long de la route. 


Nous sommes heureuses d’emprunter cette chaussée sans être brûlées par le soleil. Nous avons choisi un temps idéal pour marcher ici ! 
Un cardinal tout rouge - c'est la saison des amours - nous regarde passer…


mercredi 25 novembre 2015

Le karom, jeu de société indien.


À l'occasion du Dipavali de Saint Pierre, j'ai découvert un jeu amusant qui consiste à envoyer des pions dans des trous. Le karom, également orthographié carrom, carom …

C'est un billard miniature qui se joue sans queue. Il se joue à deux ou à quatre. On pousse les pions avec les doigts, comme lorsqu'on joue aux billes ou aux capsules. Les pions sautent sur un grand plateau carré.

Règle du jeu

 Deux sortes de parties sont possibles : la partie à 25 points ou bien la partie en trois sets.

Chaque équipe sa couleur, le plus souvent l'équipe qui commence prend la couleur blanche.
Les joueurs d'une même équipe sont face à face, il s’agit de mettre les pions de sa couleur dans les trous avant les autres. Il faut pour cela les percuter à l’aide d’un palet déplacé sur la zone de tir opposée.
Si un joueur met un pion de sa couleur dans le trou, il rejoue jusqu'à ce qu'il ne mette plus de pion de sa couleur. Dans le cas où il met un pion de la couleur adverse, il passe son tour tout comme s'il n'avait pas mis de pion.
Au début de la partie, tous les pions sont au centre du plateau : le pion rouge se trouve au centre, puis les autres pions l'entourent par un premier cercle en alternant à chaque fois la couleur des pions, puis par un deuxième cercle identique qui entoure le premier.
Chaque pion vaut 1 point sauf le pion rouge placé au centre du plateau qui en vaut 5, mais pour valider ce score il faut encore mettre un pion de sa couleur dans le trou tout de suite après avoir mis le rouge.
Le jeu se termine quand une des 2 équipes a mis tous ses pions, on compte les pions restants de l'équipe adverse sur le plateau et on l'additionne au score précédent, si on a mis le pion rouge on ajoute 3 points à son score, dans le cas où on ne l'a pas mis l'équipe adverse qui a mis le pion rouge n'en bénéficie pas.
Sur le plateau se trouvent quatre traits se dirigeant vers le centre avec un cercle au bout, les pions se trouvant dans ces cercles n'ont pas le droit d'être frappés directement.
Dans le cas où il ne reste plus qu'un pion à une équipe sur le plateau, il lui faut absolument rentrer le pion rouge si cela n'est pas déjà fait, dans le cas contraire l'équipe perd, en revanche si l'équipe adverse rentre ce pion, c'est alors elle qui perd.
Pénalités :
•   Si un joueur entre un pion de couleur adverse, le pion de l'adversaire est compté mais on remet un de nos pions au centre et on perd la manche. Si on n'a pas mis de pion de notre couleur et que l'on rentre celui d'un adversaire, le pion est validé et on perd la manche.
•   Si on rentre le palet, on perd un pion et la manche.
•   Si on rentre le palet et un pion, on perd deux pions et la manche.
•   Si un pion rentre et que le palet est joué en arrière le pion doit ressortir.

Etymologie : carom viendrait de carambole ou carambolage