Nous avons vite fait de les identifier grâce à l’Inventaire
de la Faune de France (Editions Nathan). Il s’agissait de « grives
litornes ».
Ces oiseaux ont le corps allongé, des ailes longues et
larges à la base et assez pointues. Leur queue est longue, carrée ou très
légèrement arrondie.
La femelle est un peu moins contrastée et moins tachetée
dessous que le mâle.
La grive litorne se nourrit principalement d’invertébrés (vers
de terre et coléoptères au printemps !) Effectivement, elle s’en donnait à
cœur joie pour tirer les vers du sol…
Sa période d’hivernage se termine fin février, raison pour
laquelle on pouvait l’ apercevoir aujourd’hui… Serait-ce le signe que le
printemps n’est pas loin ?
Pourquoi l’avoir appelée « litorne » ? Nous
avons trouvé la réponse dans le Dictionnaire Culturel de le Langue Française
Ce mot « litorne » serait emprunté au moyen
néerlandais « leuteren ,
loteren", hésiter, tarder, d’où le picard « lutron » qui signifie "lambin". La grive a la réputation de lambiner, de musarder…
Effectivement, la bande s’est bien attardée sous les mirabelliers,
sans se laisser distraire…
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