Toujours le lundi 11 novembre nous sommes en route dans la région de Basse Vallée. Après le pique-nique nous voilà prêts.
Il est 13h17 quand nous décidons de reprendre la route pour
rejoindre le Gîte Théophane et Yolaine BEGUE
Avant de repartir, Isnel vérifie s’il n’y a pas de « zépine »
dans sa chaussette. Nous quittons très vite le GR pour rejoindre le GR R2
Le sentier n’est pas difficile. Il descend. Nous sommes
toujours à couvert et le sol n’est pas
glissant.
Nous entrons dans un monde moins sauvage, nous voilà dans la
plantation de palmistes de M. Bègue. Jean Paul en profite pour nous raconter
les mésaventures du propriétaire qui las de se faire dévaliser s’est fait aider
de gendarmes en planque pour mettre la main sur un coupeur de palmistes…une
denrée très convoitée qui se vend très cher sur les étals des marchés.
Le chemin est agréable et nous entrons dans un jardin
magnifique, un Eden ! l’allée qui conduit au gite est bordée d’arbres
géants et de fleurs superbes : ananas ornemental, balisiers, roses de
porcelaine.
Nous nous installons dans nos quartiers après avoir bu un jus d’orange proposé par notre hôte. Le gîte est carrelé, très propre et certains lits ont même des draps « Barbapapa » ce qui ravit « Voussavezqui ». Puis nous choisissons nos couchages dans ces deux dortoirs de 6 et 7 places, et prenons une douche avant de nous retrouver tous ensemble sur la varangue avec d’autres visiteurs.
Nous restons bien une demi-heure à observer une papangue qui
mange sur un perchoir. Un spectacle fascinant. Elle n’est pas apprivoisée, mais
sait qu’elle trouve parfois de quoi manger ici, une attraction inédite pour le plus
grand bonheur des passionnés de Nature.
J’emprunte une petit chemin qui fait le tour de la maison et
rencontre là notre hôte qui fait faire le tour du proprio aux nouveaux arrivants :
il nous explique la différence entre le palmiste rouge et le palmiste noir,
entre le palmiste des hauts et le palmiste des bas. Nous dirigeons nos pas sous d’énormes bambous,
puis cueillons des cerises du Brésil, pas assez noires pour être assez mûres.
Le soir, nous buvons un rhum arrangé en apéro et chantons
tous les refrains qui nous viennent en tête.
Dans le réfectoire où les tables sont dressées pour une
trentaine de personnes, nous mangeons de la salade de palmistes à l’ananas en
entrée. Suivent un cari au poulet, avec riz blanc et lentilles, des bâtons de
songe –morue, du gâteau à la banane.
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