Quand on revient de Strasbourg le dimanche soir, vers Bénéstroff ou Morhange, les TER de
la ligne Strasbourg-Metz sont rares.
Celui qui quitte la capitale
alsacienne à 18h20 doit emprunter le TER de Nancy et ce voyage nécessite un arrêt de 38 minutes en
gare de Sarrebourg.
Ces minutes sont interminables dans le hall froid de cette
gare où seulement quatre bancs très espacés accueillent les passagers en
transit.
Le bar est fermé, le kiosque aussi. On est dans une salle haute,
froide, impersonnelle. Un petit distributeur de boisson permet de se réchauffer
un peu : le capuccino n’est très bon, mais chaud !
Un peu de musique de fond permettrait au passager impatient
de prendre la correspondance de se sentir plus à l’aise dans ce grand hall, où
deux plaques évoquent des passages sombres de l’histoire de Sarrebourg
(souvenir d’un train de déportés, et souvenir de cheminots tués.
Heureusement qu’en levant les yeux, on peut voir quatre jolies
fresques, qui doivent échapper à l’œil de ceux qui se pressent sur les quais
froids et inhospitaliers.
Dans le hall de cette gare, un panneau publicitaire de la
SNCF invite à donner son avis sur ces
lieux.
Voilà qui est fait !
Si on ne peut faciliter l’accueil des voyageurs dans ce type
de gare, qu’on fasse au moins l’effort de réduire le temps des correspondances.
A bon entendeur salut !
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