Chaleur tropicale oblige, on quitte son pull et ses grosses
chaussettes et chaussures pour enfiler un t-shirt et mettre les savates "deux
doigts".
Puis le rituel est souvent le même : on traverse Saint
Denis, par le Barachois quand ça ne bouchonne pas trop, puis direction la route
des Tamarins. Certains s’arrêtent au Barachois…
De toute façon, une halte s’impose dans un endroit sympa au
bord de l’océan ; Marie Claire a choisi de quitter la quatre voies pour
descendre à Saint Leu. Là, près des anciens fours à chaux, dans une rondavelle
typique nous commandons un café (qu’on nous sert dans de petites tasses comme c’est
la tradition) et six bouchons sauce siave. Nos sens olfactifs sont
immédiatement sollicités : friture, air iodé de la mer, épices. Et là-dessus
les sourires des clients et du serveur, le chant des oiseaux, le va-et-vient
des géopélies, l’ombre des filaos… Au loin l'écume sur la barrière de corail, un bateau de plongeurs et le ciel
bleu !
Nous aurions aussi pu commander la traditionnelle "dodo" pour
accompagner nos amuse-bouches.
Nous remontons pour reprendre la route des Tamarins et
arrivons dans les habituels « bouchons » de St Pierre, moins digestes
que les précédents, mais ça fait partie du cadre, de la carte de visite !
Mon amie décide de s’arrêter à la poissonnerie de Terre
Sainte pour acheter de l’espadon. On y voit une liste manuscrite de « poissons
pêcher » : thon germon,
carangue , dorade, thon rouge…
Nous ferons un repas comme je les aime : poisson frais
et légumes péi ! Puis après 11 heures de vol et une nuit très courte, il
faut bien se résoudre vider la valise et à rejoindre les pénates.
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