Cela fait bien 20 ans que je n’avais pas revu la Gare de
Nancy. En attendant ma correspondance pour Dijon, j'investissais le grand hall très éclairé : un long panneau représentant la Place Stanislas orne une verrière.
Je décidais de quitter
l’espace-voyageurs, pour revoir les places que je connaissais autrefois.
Médusée ! La gare s’est prolongée de l’autre côté de la
route. On sort sur une place qui me semblait sortie de nulle part. Jamais je
n’aurais imaginé une telle transformation. Le prolongement est une structure de
verre.
En haut des escaliers, le regard se pose inévitablement sur
une statue en bronze (un amalgame de choses organiques, comme des cœurs ou des
corps sans membres) mènent vers l’Est Républicain.
Je redescends les nombreuses marches, passe dans la galerie
qui passe sous la route et prends l’autre sortie espérant y retrouver quelques
traces du passé.
Le bâtiment a gardé son cachet d’autrefois, mais les entrées
sont à l’effigie de « L’Ecole de Nancy », une belle vitrine de la
ville avec ces dessins de Gallé, les vitraux de Gruber…
Et des vélos VELOSTAN
(de Vélo +Place Stanislas) en
libre-service attendent les cyclistes… D’ailleurs la Place Stan n’est pas
loin, mais le TGV m’attend.
La grande tour aux vitres sombres s'élève toujours à gauche et une vaste esplanade peu ombragée fait le bonheur des trottinettes…
Une employée de la SNCF me fait participer à une enquête concernant de nouveaux panneaux d’information concernant travaux et changements. Panneaux que personne ne semble consulter, vu leur couleur (grise) leur emplacement (trop éloigné des panneaux d’horaires), la petite écriture et l’absence de titre accrocheur.
Le TGV pour
Toulouse qui part à 15 h15 est déjà là,
je m’y installe. Je dois arriver à Dijon dans deux heures environ.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire