Cuba – 2e jour, le matin (suite)
A la découverte de la Havane à pied.
Visite de la vieille ville.
Nous descendons dans la rue San Nicolas et déambulons dans les rues encore fraîches à cette heure.
De nombreuses rues perpendiculaire à la Calle San Nicolas convergent vers le Prado - ou Paseo de Marti- Certaines sont souvent jonchées de sacs-poubelles
éventrés ou parfois de pierres provenant d’un mur en démolition. Depuis le classement de La Havane au Patrimoine Mondial de l’Unesco, les restaurations des habitations vont bon train. Et l’assouplissement des règles d’hébergement (deux chambres autorisées autrefois, contre cinq ou six aujourd’hui) contribue aussi à l’augmentation de ces chantiers.
Un peu partout, on s'affaire à réparer des moteurs. Que de capots relevés ! Que de mains dans le cambouis !
Un nombre incroyable de taxis-vélos
« les bicytaxis » avec un conducteur et deux places assises à
l'arrière. Sur les pavés, ils poussent leur bécane. Ils manient leur engin avec
dextérité, se ménagent dans les descentes, en prévision des montées ; ils connaissent toutes les imperfections de la
chaussée et savent éviter les nids de poule, même la nuit.
Je suis sidérée par le nombre fou
de voituriers qui transportent toutes sortes de matériaux et de vivres sur des chars
de fortune.
Nous déambulons en vieille ville
vers 8 heures avant l’arrivée des touristes pour nous rendre vers trois anciennes places de la Havane (Place d’Armes,
Place de la Cathédrale, Plaza Vieja…)
C’est l’heure où les enfants en uniforme
se rendent à l’école.
Les Cubains sont laborieux, je suis
étonnée par le nombre impressionnant de gens qui nettoient les rues le
matin avant l'afflux de touristes, femmes, hommes de tous âges. Toujours les
mêmes accessoires que l'on pousse devant soi : des seaux bleus sur
roulettes.
Dans la Calle San Ignacio, celle
qui débouche à la cathédrale, nous nous installons pour boire un mojito, et
observons un homme âge qui nettoie les bouches d'égout en chantant ; dans
la boue, il déniche un briquet, le nettoie sommairement et se le met de côté.
Une question me taraude sur le sort des personnes âgées... Ont elles une
pension ? Tout laisse à penser que « non », vu le
nombre de vieillards qu'on voit travailler dans la rue. Nous apprendrons
plus tard qu’il existe des pensions mais comme elles sont parfois
insuffisantes, les gens choisissent d’être actifs plus longtemps.
On est en train de paver des rues
sous une chaleur accablante à mains nues. La Calle Obispo est un immense
chantier. C’est la « calle » la plus touristique de la Havane, tout
le monde converge vers cette rue étroite bordée de bars, restaurants,
commerces, boutiques de souvenirs, banques…
Nous sommes agréablement surpris
par la Place d’Armes où aboutit la Calle Obispo.
A cette heure, seuls les
balais bruissent dans cet endroit qui sera envahi un peu plus tard. Les vieux
bâtiments en pierres, bordés d’arcades, qui entourent la place sont majestueux.
La zone arborée qui se situe au milieu doit offrir des zones ombragées assez
intéressantes quand le soleil est au zénith…(à suivre)
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