jeudi 2 juillet 2015

Cuba – 2e jour, le matin (suite)

A la découverte de la Havane à pied.
Visite de la vieille ville.

Nous descendons dans la rue San Nicolas et déambulons dans les rues encore fraîches à cette heure. 

                                   

De nombreuses rues perpendiculaire à la Calle San Nicolas convergent vers le Prado - ou  Paseo de Marti-  Certaines sont souvent jonchées de sacs-poubelles éventrés ou parfois de pierres provenant d’un mur en démolition. Depuis le classement de La Havane au Patrimoine Mondial de l’Unesco, les restaurations des habitations vont bon train. Et l’assouplissement des règles d’hébergement (deux chambres autorisées autrefois, contre cinq ou six aujourd’hui) contribue aussi à l’augmentation de ces chantiers.

Un peu partout, on s'affaire à réparer des moteurs. Que de capots relevés ! Que de mains dans le  cambouis !





Un nombre incroyable de taxis-vélos « les bicytaxis » avec un conducteur et deux places assises à l'arrière. Sur les pavés, ils poussent leur bécane. Ils manient leur engin avec dextérité, se ménagent dans les descentes, en prévision des montées ;  ils connaissent toutes les imperfections de la chaussée et savent éviter les nids de poule, même la nuit. 















Je suis sidérée par le nombre fou de voituriers qui transportent toutes sortes de matériaux et de vivres sur des chars de fortune.

Nous déambulons en vieille ville vers 8 heures avant l’arrivée des touristes pour nous rendre vers  trois anciennes places de la Havane (Place d’Armes, Place de la Cathédrale, Plaza Vieja…)
 C’est l’heure où les enfants en uniforme se rendent à l’école. 



Les Cubains sont laborieux, je suis étonnée par le  nombre impressionnant de gens qui nettoient les rues le matin avant l'afflux de touristes, femmes, hommes de tous âges. Toujours les mêmes accessoires que l'on pousse devant soi : des seaux bleus sur roulettes. 





Dans la Calle San Ignacio, celle qui débouche à la cathédrale, nous nous installons pour boire un mojito, et observons un homme âge qui nettoie les bouches d'égout en chantant ; dans la boue, il déniche un briquet, le nettoie sommairement et se le met de côté. Une question me taraude sur le sort des personnes âgées... Ont elles une pension ? Tout laisse à penser que « non »,   vu le nombre de vieillards  qu'on voit travailler dans la rue. Nous apprendrons plus tard qu’il existe des pensions mais comme elles sont parfois insuffisantes, les gens choisissent d’être actifs plus longtemps.

On est en train de paver des rues sous une chaleur accablante à mains nues. La Calle Obispo est un immense chantier. C’est la « calle » la plus touristique de la Havane, tout le monde converge vers cette rue étroite bordée de bars, restaurants, commerces, boutiques de souvenirs, banques…
Nous sommes agréablement surpris par la Place d’Armes où aboutit la Calle Obispo. 


A cette heure, seuls les balais bruissent dans cet endroit qui sera envahi un peu plus tard. Les vieux bâtiments en pierres, bordés d’arcades, qui entourent la place sont majestueux. La zone arborée qui se situe au milieu doit offrir des zones ombragées assez intéressantes quand le soleil est au zénith(à suivre)




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