Quatre nouvelles brodeuses dont Nelcy travaillent avec elles
et répondent volontiers aux questions des visiteurs. Certaines sont originaires
de Palmiste Rouge où cet art se perpétue toujours. C’est la commune qui gère
désormais l’endroit, une sympathique employée de l’administration se trouve aux
côtés de Dalida, à l’accueil.
Toutes sont penchées sur leur ouvrage et doivent honorer les
commandes qu’on leur passe. Cela ne les empêche pas de prendre le temps de bavarder
avec les gens de passage qui s’informent sur la technique des « jours de
Cilaos ».
Ainsi Nelcy m’explique qu’une autre technique a été
introduite pour broder : rien à voir avec le métier en bois de margosier ou de fleurs jaunes. Il est moins aisé de faire
des points sur ce type de support. Sur son GMS, elle a mis la photo d’un
papillon brodé de cette manière.
Elle me montre aussi un ouvrage laissé en attente (un blason
de Cilaos à broder pour la municipalité) parce qu’il faut d’abord terminer les
travaux commandés par les touristes.
Les réalisations faites sur support traditionnel avec du
joli lin sont toujours aussi épatantes : un travail minutieux, raffiné…
qui demande des heures, des jours et des jours de travail ! Le prix qu'on trouve parfois élevé est tout à
fait justifié !
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