Ce matin hélons un taxi pour le Central (terminal de bus) Bus primeraplus part à 7h50 pour Morelia. En 3 h30 couvrons la distance. Tout en regardant les paysages je choisis de voir un film, en espagnol évidemment.
Prenons un Taxi depuis le terminal pour le logement d’Alfredo, ami de Caro. Il habite dans un quartier tranquille où toutes les maisons n’avaient qu’un niveau à l’origine, ses parents ont fait rajouter un étage et chaque enfant à sa chambre. Alfredo nous reçoit en nous proposant des fruits : papayes, pêches, bananes, pommes ; il a préparé des feuilles de maïs contenant de la farine de maïs à la mangue...
Il nous accompagne à l’intersection où nous grimpons dans un Combi vers Morelia pour 9 pesos, minibus identifiable par couleur et numéro. Prendrons le 3 orange au retour.
Visite de Morelia l’après midi. Le combi nous dépose devant un beau parc.Jolie petite ville coloniale où actuellement le trafic est dense car six rues sont en travaux, sûrement destinées à devenir piétonnes. Et beaucoup de voitures sont déviées car l’axe principal attend le défilé des rois mages dans la soirée, un événement destiné aux enfants avec chars, musique, friandises.
Visitons le Palais du gouvernement, l’école San Nicolas, la cathédrale.
Nous mangeons au Micheocan, un restau conseillé par Alfredo. jamais nous n’y serions allés car on y entre par une boutique d’artisanat et les tables sont à l’étage. Il nous faut patienter un peu, tant l’endroit est convoité. On y mange très bien, pour un prix raisonnable.
Nous attendons fébrilement le défilé de 17 h qui ne démarre qu’une heure plus tard,
et pendant ce temps voyons le ballet des vendeurs ambulants sur l’axe investi aussi par une trentaine de policiers en armes, chargés de la sécurité.
Le défilé.
Nous continuerons sur cet axe principal en direction de l’aqueduc pour retrouver notre hôte qui nous attend sur un banc dans une allée piétonne, la Calle Calzada, sous des Cataphotes en argile accrochés aux branches de grands arbres. Nous l’accompagnons à une Terrasse sympa pour boire des bières.
Le retour est épique : tous les combis sont bondés. Même en changeant d’arrêt de bus c’est compliqué. Finalement
nous nous entassons à une vingtaine dans un véhicule
prévu pour dix. Et ce pour un trajet très inconfortable d’une demi heure.
Il est neuf heures quand nous arrivons. Le papa, garagiste de son état, et la maman, enseignante rentreront un peu plus tard avec Armando le jeune frère. Épuisée, je vais me coucher pendant que Caro et Guillaume bavardent avec la famille.
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