lundi 4 janvier 2016

Assemblage de capeline : un travail méticuleux !

J’ai coupé les feuilles de vétyver, cette plante qui retient bien la terre et dont en emploie les racines en parfumerie.

Puis sur les conseils des gramouns de Grand Bois, j’ai ébouillanté les brins, les ai fait sécher au soleil avant de les tresser.


Quand on a fini de tresser une dizaine de brassées * de tresses à dents -de préférence-, on peut commencer à les assembler.

Suit la phase la plus délicate. J’ai pris l’option de coudre non pas avec du sisal ou avec du fil de coton, mais avec le vétyver lui-même, je prends les brins les plus solides et les affine. Parfois ça casse et on recommence…






Brassée* : elle correspond à l’espace entre deux mains quand on écarte les bras.

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