vendredi 29 janvier 2016

2ème jour à Vientiane


Ce matin, après le petit déjeuner,  nous quittons à pied notre hôtel de routards pour nous installer un peu plus loin, dans une rue très animée, bien située, dans la rue Nokeo Koumanne, parallèle  à la rue François Gning, et perpendiculaire au Mékong. Il fait très chaud, environ 28 °. Nous avons cette fois-ci une chambre pour deux personnes avec salle de bain pour 20 dollars. Fini de dormir à la dure. Nous nous déchaussons avant d'entrer dans le Mixay guesthouse qui doit son nom au Wat Mixay, un temple situé non loin de là.

Comme l'hôtel propose la visite du "bouddha park",le xieng khuan situé à 25 km de Vientiane, nous réservons : un taxi nous emmènera, Solene, une jeune française et nous pour 7 dollars par personne
Nous sommes surprises de voir l'extension de cette ville. Il y a toujours des maisons, commerces en bord de route. Parfois des maisons coloniales, des hôtels mais surtout des cases en bois laotiennes.



Déambulons dans ce parc  original, rempli de sculptures bouddhiques et hindoues, aménagé par Luang Pu, un chaman prêtre yogi qui voulait fusionner les mythologies, les philosophies, et l'iconographie hindouiste et bouddhique en un tout énigmatique. Le créateur de ce parc est un personnage fantasque, sorte de facteur cheval.  Un gigantesque bouddha couché est entouré de sculptures farfelues.




Avec Solene, je suis entrée dans une espèce de citrouille géante en pierre, montée circulaire sur trois étages, escaliers très hauts. L'intérieur est truffé de sculptures, chaque étage représente la naissance, la vie et l'enfer. Déconseillé d'y monter si on a le vertige. Notre jeune chauffeur vietnamien nous a accompagnées et s'est montré très patient.

Sommes rentrées à l'hôtel, puis avons visité le Musée Historique de Laos. 10000 Kip (1euro l'entrée) par personne. Trois salles sont consacrées aux guerres qui ont secoué le pays. Les colonisateurs français, l'impérialisme américain y sont dénoncés avec force photos noir et blanc déjà usées par le temps. Un guide laotien passant dans la salle où on montre les exactions des Français tenant le pays en esclavage, au moment où je regarde un instrument de torture servant à rattraper les fugitifs... Pas gênée, je suis restée là, et discrètement me suis présentée. "C'est fini tout ça, heureusement" ai je dit
au guide... Comme je suis née en 1956, mon jeune papa a échappé à la guerre d'Indochine : il devait subvenir aux besoins de ses deux enfants en bas âge, une chance ! Pas pareil pour les autres jeunes soldats de son âge, qu'ils soient Français ou Laotiens.


Cet endroit glorifie le parti communiste, posé comme sauveur... Photos de héros de la patrie, comme à Cuba !
 J'ai beaucoup aimé les salles consacrées aux ethnies du Laos.

Nous traversons la rue quand nous remarquons une foule qui répète pour un festival. Je fais la photo du groupe de danseurs qui se produira ce soir à partir de 5 heures. Nous reviendrons là, le programme a l'air très intéressant.
De part et d'autre du boulevard Setthathirat, où la pollution est infernale et qui est difficile à traverser, Nous avons visité un temple superbe, le Wat Ong Theu, qui contient un bouddha géant en bronze. Un moine nous a accueillies et nous avons fait un don, en achetant le livret du temple.

Traversée du boulevard pour découvrir un sanctuaire peu visité. Un homme assis à l'ombre d'arbres géants dessinait le pignon et les dragons du temple, le Wat Hai Sock. De magnifiques bougainvillées grimpent aux arbres. Nous faisons le tour du sanctuaire pour trouver une entrée, de jeunes moines tirent l'eau d'un puits, d'autres achèvent de bétonner la parvis, et balayent. J'aurais aimé immortaliser ces moments mais la décence m'en a empêché, on ne photographie pas les moines...







L'intérieur du temple est sombre, les cloisons et le plafond sont peints, très colorés. Je photographie les volets aux fresques dorées...puis nous faisons le tour du Wat Mixay.
Nous dirigeons nos pas vers le Mékong où se tient le marché de nuit, un marché très coloré, où Marie Claire achète une robe à 5 dollars. Le soleil couchant colore le fleuve. La nourriture préparée au bord de toutes les routes me donne faim, mais nous remontons au festival, nous mangerons plus tard.
Nous revoilà devant le centre culturel où nous assistons à plusieurs prestations... Très distrayant, le
spectacle de clowns, et la chorégraphie d'un groupe de jeunes... Pas de théâtre d'idées, la création se limite à des représentations qui amusent ou plaisent... L'expression n'est pas aussi libre que dans nos pays occidentaux.





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