vendredi 29 janvier 2016

Premier jour à Vientiane, capitale du Laos

2016/01/28 visite de Vientiane

La nuit était inédite :  dormir sur des lits en pierre, sans matelas, une première !
Nous prenons le petit déjeuner dans le backpackers garden hotel. Thé et pancakes pour Marie, thé, oeufs brouillés et toasts pour moi. Hautes banquettes ou. On peut s'asseoir les jambes croisées et deux chaises par table, seulement deux coins repas où les routards se succèdent, groupes de jeunes essentiellement, surtout des chinois. Je charge les photos sur Picasa, la connexion est lente.
Toilette rapide et nous voilà parties vers le Mékong.
Nous traversons une rue à grande circulation, entrons dans une rue boueuse au revêtement inégal, rue bordée de magasins de meubles, d'ateliers de mécanique, et de petits hôtels, de gargotes pas encore très animées à fête heure. Quelques cases laotiennes résistent, entre des bâtiments toujours plus hauts. Échafaudages en bambou. Aucun harnais...

Il pleut sans discontinuer. Restons un peu à l'abri et décidons de reprendre la route.
Nous voilà devant un superbe temple tout doré. Le wat Impeng. Cliché et gros tambours dans une tourelle, belle entrée du temple.
Traversons la route pour découvrir un deuxième temple ...
Il pleut toujours, et nous sommes au bord du Mékong. Il semble loin à cause du bras de terre qui le sépare de la route côtière. De hauts escaliers,des gradins en pierre permettent la descente dans le lit du fleuve. Aujourd'hui ces gradins sont envahis par des bonbonnes de gaz, des réchauds, on y cuit les repas servis lors d'une manifestation qui se déroule plus haut, sur la rive. Sous des abris, des stands ou se regroupe toute la cuisine laotienne...impossible de comprendre les textes écrits uniquement en lao. Les photos parlent d'elles mêmes.
Nous poursuivons cette rue du littoral et découvrons le Palais Présidentiel, la statue gigantesque d'un monarque ( statue d' un roi érigé sous un régime communiste, hum...). Nous sommes tout près d'un incontournable de Vientiane,le temple Vat I Saket Mais pour cause de restauration, on ne visite pas... Dommage. C'est un monument colossal. Les piliers sont en train d'être repeints aux couleurs rouge et or. Des échafaudages en bambou et des bâches masquent les murs latéraux et l'entrée. Seuls les pignons sont visibles.
Nous sommes agréablement surprises de voir que la France est encore présente, du moins sur les panneaux de noms de rue, d'établissements scolaires ou universitaires et dans l'éducation de certains autochtones. Le nom laotien et le nom français se côtoient toujours. Un homme très aimable nous explique en français comment arriver au marché et nous dit comment procéder pour y manger : acheter des coupons à l'entrée et commander à l'un des stands du 3ème étage, on peut rapporter le surplus et se faire rembourser...
Le moment fort de la journée est la découverte de ce marché. Nous sommes les seuls étrangers dans ces bâtiments... Et les seuls dans l'étage à manger avec des Laotiens. Commandons des nems et des pâtes de riz garnies de légumes et de viande. Des assiettes bien remplies pour 3 euros (soit 1,5 par personne) délicieux ! Nous boirons aussi un jus de fruits de la passion, sans glaçons. Précaution oblige !)
Des rayons de vêtements, un étage consacré aux bijoux et téléphones portables. J'achète une carte SD pour l'appareil photo, sans marchander... Et comprends en bavardant avec une autre vendeuse que j'ai payé le double de ce qu'elle valait. Tant pis...ce marché-ci est le marché du matin, on ferme boutique vers 14 heures.
Nous voulons aussi voir le marché où on vend la viande, les légumes, les tissus. les chaussures... Incroyable, on se croirait au souk de Meknes, sans les cris, ici au Laos, on reste discret et on ne hèle pas le client, on le regarde passer ou on l'aborde s'il en a le souhait.
Nous ne sommes pas loin de Patouxai, et pensons arriver à ce monument en passant sous le porche d'un temple...
Et là, surprise, nous voilà en train d'assister à une cérémonie de ... "Crémation". Nous étions loin d'y croire au début de cette manifestation. Des spectateurs étaient assis sur des chaises dans la cour du temple, devant un monument blanc, très fleuri. Un homme dans un micro devait faire un éloge funèbre.la famille endeuillée habillée de blanc s'est approchée du monument pour la photo de famille.. Les moines s'avancent pour prendre les cadeaux qu'on leur a déposés près du monument funéraire. Puis ils piquent une fleur chacun aux quatre coins de la structure. C'est ensuite au tour de chaque membre present d'aller piquer une fleur autour du tombeau de la défunte. Des individus jettent un jerrican d'huile ou d'essence  sur le monument.
Les membres de la famille s'alignent, les femmes d'un côté, les hommes de l'autre et la foule passe devant eux en faisant un salut, mains jointes.
 Le fils tenait dans sa main un bouquet qu'il a allumé et c'était à lui de faire le tour du défunt pour mettre le feu au brasier. Pendant que la structure brûlait, on jetait des bonbons et des sous en l'air sur toute la place pour que les enfants soient distraits et aillent chercher le butin. Même un pauvre attendait de moment avec impatience...il courait comme les petits et se baissait un peu moins vite qu'eux...
À l'issue de la cérémonie, les gens se lavent les mains dans des bols de cuivre.
Avons rencontré une dame vivant la moitié de l'année à Paris, elle a confirmé qu'il s'agissait bien là d'un notable. Marie avait repéré les plaques bleues des voitures...

Nous voilà devant l'arc de triomphe, j'y monte après avoir acquitté la somme de 50 centimes.marie préfère s'installer dans le jardin près de la fontaine.
 Vue sur toute la ville.

Retour avec un arrêt à l'office du tourisme oú un jeune homme se fait un devoir de nous donner toutes les infos en français.il nous dit aussi que le prix d'un tue tuk est de 10000 kits par pers soit 1 euro. Nous avisons un tuk tuk qui nous demande plus du double. Nous partons qd il nous rappelle. Marché conclu, il nous ramène à l'hôtel pour deux euros au lieu de 5. Bouchons, gaz d'échappement...on comprend pourquoi on met un masque ... Rien d'étonnant.
Retour à l'hôtel pour se doucher, puis promenade pour dégoter un hôtel pour le lendemain. Passons devant wat inpeng, rejoignons la rue qui longe le Mékong, touristes en veux tu en voilà.stands au toit rouge du marché nocturne du bord du fleuve. Soleil rouge, demain nous irons voir le coucher de soleil sur le Mékong. Remontons dans notre quartier pour manger dans le restaurant local qui fait de la résistance entre deux buildings. Le cuisinier vient du Hainen . Soupe de légumes et de riz pour Marie. Soupe de poisson pour moi, le tout 4,50 euros.
Retour dans notre chambre pour réserver notre prochain hôtel, toujours à Vientiane.

















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire