L'aéroport de Mexico
Descendu de l'avion, il faut passer dans un couloir unique très long où s'engouffrent tous les passagers pour atteindre la salle des bagages. Puis on fait la queue à la douane.
Appuyez sur le bouton, la lumière devient rouge : on fouille vos bagages. Elle est verte, vous passez...lumière verte, soulagement.
Je change mon argent dans un des très nombreux bureaux de change, je ne compare pas les taux, trop pressée. 5700 pesos pour 300 euros. Pas avantageux, je suppose.Je cherche la direction de l'aerotren qui doit m'emmener au terminal 2. Tout va bien jusque là. Dans ce train, je bavarde avec une mexicaine, qui me confirme l'heure du pays, il est environ 19h 36. J'ai de la marge mais me dépêche.
Je dois rebrousser chemin pour faire imprimer ma carte d'embarquement, car la tablette n'affiche pas le logo de la réservation. On m imprime le billet aux guichets d'Aeromexico et on me prévient que je n'ai que 10 minutes pour rejoindre la porte 75a. On me conseille de courir. On ne pouvait plus charger mon bagage : or comme le délai est court, l'hôtesse me dit de ne "pas passer par le contrôle des bagages". Les agents de sécurité ne veulent rien savoir. Et me voilà à passer les deux bagages aux rayons. Je passe.
Voilà que je ne trouve pas la porte 75, désorientée je dois prendre la mauvaise direction et on me fait repasser un contrôle au même endroit et cette fois les douaniers me subtilisent les flacons de shampooing et de soin emportés à Caro. Forcément, c'est un bagage qui n'était pas prévu en cabine. Ils font du zèle et repassent mon bagage à main. Résultat des courses, ou de la course, mon avion est parti. Je retourne au guichet d'Aeromexico, et une jeune fille me émaner les raisons de mon ratage. Elle m'établit une nouvelle carte pour le lendemain 6h40 et explique que je dois être la vers 5 h pour enregistrer le bagage.Il faut que je trouve un moyen de prévenir Caro. Un Mexicain me prête son mobile.
Dois je passer la nuit ici ou à l'hôtel ? Je prends le parti de dormir hors de l'aéroport et prends un taxi. Il me faut descendre au premier niveau. Comme je souhaite trouver un hotel pas loin et peu cher, la fille du guichet me conseille l'hôtel Duque. Je paye 120 pesos pour le taxi, un taxi officiel de transfert, jaune et blanc. L'Hotel Duque, sans charme, bruyant, - des passages d'avion en continu, une femme de ménage qui fait les couloirs vers 2 h du matin, mauvaise insonorisation, chambre avec télé qui sent la cigarette, mais la douche est bonne et le lit confortable. 640 pesos, environ 35 euros. Je réserve un taxi pour le lendemain 4 h30. J'espère qu'il sera au rendez-vous.
Quelles expériences tirer de ces déconvenues ?
Ne jamais arriver sans avoir imprimé les cartes d'embarquement, ne pas se fier aux tablettes.
Prévoir un temps plus long pour les escales.
Ne compter que sur soi même, j'aurais dû refuser de passer ma valise aux détecteurs et revenir sur mes pas pour prendre un autre vol plus tard.
Etre plus performant en espagnol pour parler aux agents peu conciliants qui ne comprennent souvent que leur langue.
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