il est quinze heures quand nous entamons une marche qui devrait durer 3 heures. C'est un régal, les paysages sont somptueux, des gamins se baignent dans la rizière, des scooters passent chargés de paille. Là, on bat les grains à la main, plus loin on amende et on bêche la terre, les gens sont souriants.
Nous aidons un jeune homme à charger son scooter de deux sacs de riz de 50 kg, et j'ajoute ma charge de 50 kg en m'asseyant sur un sac de riz, ce qui n'a pas trop l'air de le déstabiliser.
Nous nous arrêtons pour proposer nos services à trois femmes qui doivent ramener les gerbes vers une cabane. L'union fait la force, et il nous suffit de deux trajets à chacun pour achever leur tâche. Une dame âgée de 76 ans et ses compagnes nous proposent d'apprendre à battre le riz à la main. Nous nous y attelons, avec moins de force et de rythme qu'elles. Un beau moment de partage !
Nous les quittons. En quittant la vallée nous passons devant une Maison ou deux enfants jouent à cuisiner près d'un abreuvoir. Plus loin, une truie grosse, blessée par la corde à l'air de souffrir Olivier lui verse un seau d'eau mais la pauvre bête hurle. Nous allons amorcer la montée d'une colline très escarpée sous la chaleur. La vue sur la vallée est grandiose.
Le chemin boueux redescend vers le village de....
Un petit gamin tout seul est la dans la cour ou sèchent de ballots de paille, la famille est aux champs. Et voilà que déboule devant nous un convoi de chevaux chargés de paille, chevaux conduits ar tous les membres de la famille. C'est impressionnant. Les enfants jouent à faire rouler des jantes, tous nous saluent au passage. Les femmes de la rizière que nous avons quittées nous ont précédées en coupant par des sentiers traversant la montagne. Elles nous accueillent tout sourire, la journée est finie pour elles. Nous assistons au retour des derniers travailleurs. Il faut rentrer les tapis de battage, qu'on attache au scooter.
Le bus a déjà là devant la Maison de Monsieur Pa, notre chambre d'hôte. M.Pa est un Thaï aujourd'hui âgé de 76 ans. Il nous accueille sur le pas de sa porte.
Dans sa cuisine nous apprenons à préparer des nems. Nous partageons le repas du soir avec nos hôtes.la télévision est allumée.
À la fin du repas, nous inaugurons la guitare que Janick a achetée au marché, guitare de 58 euros housse comprise.
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