Les vacances d'été sont l'occasion pour les grands parents de faire découvrir aux petits-enfants des endroits magiques qui présentent des tranches du passé chères aux anciens.
Quand je disais à ma petite-fille qu'on allait voir "des sabots", elle pensait qu'on allait dans un centre d'équitation. Le mot "sabot" ne lui inspirait que l'idée de"cheval".
Et voilà qu'on lui fait enfiler des chaussons de laine et qu'on lui demande de choisir des trucs en bois aux pieds. Les enfants se plient de bonne grâce à cette demande du guide. Et nous voilà tous les trois à découvrir l'antre du sabotier, chaussés de sabots à notre pointure.
Musée très ludique : on y croise des Lorrains en costumes, on les salue…
on peut jouer à des reconstructions de puzzle, à placer des sabots en fonction de la forme de leurs talons,
et un monsieur nous présente tous les sabots originaux contenus dans plusieurs vitrines : sabots du colporteur avec des clochettes; sabot du cueilleur de châtaigne dont les sabots ont des crampons destinés à écraser les coques, sabot du braconnier dont les talons ont une forme inversée pour duper les gardes, sabots de prestige, la plus petite paire de sabots en noyau d'olive…
Puis, nous passons devant tous les outils du sabotier et un autre monsieur nous explique l'usage de chacun d'eux.
Enfin nous débouchons dans une salle où on nous allume une machine qui fabrique des sabots…
Une visite passionnante qui se termine par un film qui explique toute la technique de la fabrication de l'abattage de l'arbre à la confection de cet objet qui ne sert plus guère que dans les fêtes folkloriques.
Maintenant la chanson "En passant par la Lorraine avec mes sabots…" parle davantage à mes petits Alsaciens !
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