vendredi 6 octobre 2023

Luanda : achats dans le quartier de Hoji-Ye-Enda


 

Lucia et son amie Cathia m’ont emmenée dans le quartier Hoji-Ye-Enda ce matin. Elle avaient la mission d’acheter du tissu pour un stand d’artisanat, stand qui leur permettra de vendre les textiles au festival « Angojazz ».


C’était une vraie expédition ! On arrive dans un quartier où toute la population se déplace à pied ou en colectivo. Pour se garer c’est déjà un exploit, des locaux nous trouvent une place dans une rue latérale. 

 

Pour traverser la rue principale, Lucia me prend par le bras, il faut slalomer entre les voitures, les scooters, les taxis qui ne s’arrêtent pas de bon cœur…Elle me dit aussi de bien serrer mon sac contre moi pour que je n’aie pas de mauvaises surprises.

 

Je dois être la seule Blanche dans cette foule d’habitants et le fait d’être avec Lucia, Mozambicaine et Cathia, Angolaise, me permet de ne pas être trop inquiétée. Là aussi, il faut se frayer un passage sur les trottoirs, dans les rues non goudronnées… 

 

Nous entrons dans un magasin de tissus – une seule et grande salle) où les coupons valent entre 3000 et 4000 kwasas. Des coloris incroyables ! Un choix monstrueux… Je craque pour deux coupons mais dois me limiter… 


Plus tard nous entrerons dans un magasin de robes, où nous achetons des tenues aux couleurs vives… les prix sont identiques entre 4000 kwasas et 6000 kwasas…

 

Dans les boutiques, les jeans se vendent entre 3000 et 6000 kwasas.

 

Nous revenons avec la voiture dans la cohue de la rue principale et là nous nous frayons un passage entre les « taxis colectivos » bleus, bondés, dont certains nécessitent parfois d’être poussés ; et les taxis autres qui peuvent emporter au maximum 4 personnes et leurs achats…

 





Lucia connaît bien les chemins car elle est employée chez Uber, elle touche une retraite et complète ainsi ses revenus… Ses trois filles vivent à Lisbonne.

 

Derrière la vitre de la voiture, je fais des photos de la population. Jamais je n’aurais osé sortir mon téléphone dans ces rues et places noires de monde…






Les tenues colorées des Angolaises me fascinent.  Sur leur tête, elles portent des charges de toutes natures, parfois plusieurs plateaux d’oeufs, et le plus souvent les vivres achetés sont dans des bacs en plastique. Ce sont, paraît-il, les Chinois qui ont introduit ces contenants plus larges et plus légers que les contenants traditionnels. C’est moins joli mais plus pratique… 


Situation du quartier :



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