mardi 5 janvier 2021

Jueves 31 de diciembre 2020 en Caleta de Campos

  Lessive le matin. Passage de la personne qui entretient la maison, elle remplace les ampoules et jette les défectueuses dans le terrain à côté de la maison. 

L’homme raconte que nombreux sont les gringos ( Américains) qui construisent ici et à Nexpa. Rien que dans le secteur où nous vivons quatre maisons appartiennent à des Américains , et à un Canadien. Il se réjouit de ce que son fils Elias, âgé de 7 ans apprendra l’anglais en 3e année. Lui-même s’occupe de garder 4 villas. Il nous a fait tomber des noix de Coco et les a ouverts à la machette.


Passage de flamands roses. Observons un colibri qui passe de fleurs en fleurs. Vol d’autours et de pélicans sur la baie. Quelques barques de pêche vont et viennent. 


A M et D sont partis au supermarché ... « un monde fou » raconte Marina. Chacun fait ses courses pour le réveillon.


Azu met le compost en contrebas pour l’ardilla (écureuil) ,elle ne veut pas qu’on y aille à cause de la présence de scorpions.



13h40 Caro et moi partons faire de petits achats en ville, recharge telcel en face de la grand-place. Achat d’eau de coco et ananas. 20 pesos la boisson. Soit 1 euro.Promenade vers  le quai et la plage. Enfant qui conduit une voiture, enfant qui conduit un scooter...


Nous partageons la même impression sur ce village qui a un air indéfinissable, il a un côté abandonné, chacun pour soi, il y manque la convivialité... peut être à cause du Covid ? Beaucoup de maisons délabrées, abandonnées, des trottoirs où on circule mal à pied. On n’y retrouve aucune unité, et on éprouve un malaise en le parcourant. Comme disait ma grand mère on peut être pauvre mais il faut savoir être propre. Ici la propreté est un vain mot : bien que les murs de l’école diffusent des messages pour le mieux-être, et qu’à de nombreux endroits on ait installé des poubelles ( basuras) de fortune, le sol est jonché de bouteilles de plastique. 


Déjeuner sur la Playa ...poisson . Musique de Veracruz avec mâchoire de cheval  (quijada) et jarana


Vendeurs de granitas : glace pilée à laquelle on ajoute des sirops. Pour prévenir les gens de leur présence, ils utilisent un petit klaxon aigu. Dans le sable pas facile de diriger la charrette avec les bouteilles. Passent aussi des vendeurs de bracelets tissés, des vendeuses de patates douces et de fruits confits, des paniers de petits jouets...même de tous jeunes enfants passent de table en table. Tatoueurs avec leurs modèles représentés sur de grandes planches. Marchands de hamacs très colorés. Stand de cocktails.


Surprenant, les gens amènent leur musique et leurs enceintes au restaurant de la plage...cacophonie. Ambiance très particulière qui rappelle un peu celle des lieux de pique nique à la Reunion, où chacun veut imposer son style musical. 


Marina Azu et David nous rejoignent à notre table. Vendeurs d’objets dont un vendeur de bois sculpté, bois de palofierro. Bois de fer. Fabriqué dans la région du Guerrero. Jolis objets dont des porte-clefs avec des animaux marins, des cactus, des petits mammifères.Nos amis commandent des tacos et des fruits de mer. Buvons des coronas.

 Promenade, baignade, gymnastique...à la plage. Retour après le coucher du soleil. Moment de grâce.


David me fait remarquer l’incivisme sur la route dans ce coin du Mexique. On se gare mal, on va vite... même dans la nuit.

Nous rentrons à la maison et préparons le repas du soir. Les pétards éclatent  déjà, le voisin met la musique à fond. Ce soir nous faisons un barbecue sur la terrasse : viande de bœuf marinée très tendre qu’Asu avait achetée à Morelia, oignons blancs,salade de chou de Chine, quesadillas. Dessert salade de fruits  avec mangues mandarines, ananas,pommes.

A minuit nous levons nos frères, nous embrassons et nous souhaitons feliz año nuevo. Feux d’artifice dans le voisinage. Nuit étoilée. Tirs d’armes semi-automatiques.

Azu apprend qu’un deuxième cousin vient de mourir du covid. Nous la consolons et jouons au Rummy jusqu’à 2 heures du matin.

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