Juan revient au chantier. Comme nous lui demandons comment s’est passé son dimanche, il nous raconte qu’il est satisfait de sa journée passée à faire ou voir combattre des coqs. Nous parlons longuement de cette tradition.
Les coqs mexicains ont bonne réputation dans le monde. Mais il me dit que les Mexicains achètent les leurs aux USA...
Il me montre son étui à lames et nous explique comment on fixe ces dernières aux pattes des volatiles. Je filme la patte coupée et la manipulation. C’est tout un art ! Il faut ficeler la lame d’une manière compliquée. En temps normal, ils sont à deux pour accomplir cette tâche, l’un tient l’animal, quand l’autre accroche cet éperon.
Si l’éperon tombe, le concurrent a un temps compté pour le rattacher. Et quand le coq n’est pas encore prêt, on lui met une protection de lame qui doit
Certainement être coûteuse.
Juan a enregistré dimanche 4 rounds et nous montre sur son smartphone : il a gagné 3 parties sur 4 : ces affrontements peuvent durer 10 secondes, comme 10 minutes ou bien plus. Le combat s’arrête à la mort d’un combattant, mais on ne le met pas dans la casserole à cause de leur régime - anabolisants et autres produits qui rendent combatifs.
Son père élève ces coqs et la famille se passionne pour les compétitions qui ont lieu de façon légale. Dimanche prochain, il me propose d’aller à Dolorès Hidalgo pour assister à cette manifestation. Puis il précise que fin du mois des combats ont lieu à GUANAJUATO. Il existe aussi des arènes ou « ronds » comme on les appelle à la Réunion, qui sont non déclarés.
Les gains sont fonction du nombre de spectateurs qui sont rares actuellement à cause du Covid. J’ignore si ça me tenterait d’y assister, les vidéos sont très parlantes Mais du film à la réalité il doit y avoir un fossé...
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