vendredi 6 décembre 2019

les Cartoneros et les autres...

Quand on se promène dans Buenos Aires, on a du mal à imaginer que la vie est difficile ici. Mais de temps à autre, on se rend compte qu’ici comme ailleurs on doit faire de petits boulots, pas si petits que ça, pour gagner son pain. 
Une activité qui permet de vivre est le ramassage de cartons. Ceux que l’on appelle ici « cartoneros » collectent le carton, le plient et le chargent dans des conteneurs mobiles qu’ils tirent d’un endroit à l’autre. Ce carton est vendu à des recycleurs.

Un cartonero


Ce qui m’a aussi frappé, quand j’avais fini de mangé sur le trottoir du Doña, c’est la discrétion avec laquelle un homme d’une soixantaine d’années s’est approché de notre table en demandant s’il pouvait manger le petit morceau viande resté là. Alors, avec une fourchette, nous lui avons mis le petit morceau dans une grande tranche de pain et il s’est empressé de l’avaler en nous remerciant.

Le même jour, j’ai découvert une autre pratique qu’on ne pourrait jamais transplanter en France : le dépôt d’objets à vendre sur les genoux des passages dans le métro. Des vendeurs à la sauvette, souvent jeunes, et très discrets,entre deux stations de métro arrivent avec un carton rempli d’élastiques à cheveux, un carton de barres chocolatées, ou de stylos fantaisie. Ils se dépêchent de poser leurs objets sur les genoux des usagers, qui très dociles laissent faire...et quand le vendeur revient le passager redonne l’objet ou l’achète mais jamais ne se permettrait de l’empêcher sans le payer. 

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