2019/12/16 San Martín de los Andes
Rando au Cerro Colorado, 700 m de dénivelé positif.
Nous voilà en quête d’un véhicule pour sillonner la région car ici utiliser les bus relève du parcours du combattant. Il existe à San Martín une quantité importante d’agences de locations de voitures. Nous trouvons une proposition intéressante mais décidons d’aller prendre le petit dej dans la pâtisserie Algaro avant de donner réponse , et l’occasion nous passe sous le nez. La petite voiture a été louée. Pas faut pas désespérer, nous trouvons une location pour 4 jours pour une centaine d’euros. Passons à la Maison du Parc prendre des renseignements sur les randonnées envisageables. Elles sont nombreuses !
Nous faisons les courses dans un petit supermarché avant de partir en randonnée. Comme j’ai payé le loueur en efectivos pour ne pas avoir à payer 15% de plus, il ne me reste plus guère de billets. Je paye mes achats par carte. Ici quand on paye par carte bancaire, il faut donner son passeport et son num de téléphone.
Il est plus de midi quand nous prenons le chemin qui nous mène au pied du Colorado. La route devient piste, nous roulons sur un chemin large, poussiéreux, pierreux. Pendant 20 minutes nous roulons au milieu de pâturages entre deux zones montagneuses.silence, chants d’oiseaux, chevaux, vaches, moutons ... Quand une voiture nous double il faut lever la vitre sinon on est empoussiéré. Mais ici le trafic est quasi inexistant.
Nous voilà au départ de la randonnée. Quatre voitures stationnent déjà là. Lisons les conseils. Puis amorçons une montée évaluée à 6 h -aller retour- montée pour bons marcheurs car la pente est raide et la descente casse-genoux.
Quittons la voiture à 12 h45. Jolie balade à travers champs où craillent des espèces d’oies. Jolies couleurs rouge-gris-vert de la végétation. Entrons dans une forêt, traversons un pont, au dessus d’un petit torrent. Puis c’est la grimpette escarpée, épuisante qui n’en finit pas.
Il fait déjà bien chaud. Au bout d’une heure je pense abandonner mais Caro et Guillaume, patients, me motivent.
Ils ont bien raison, car une heure et demie plus tard le défi sera relevé et la vue imprenable depuis ce volcan couleur de scories sera une belle récompense.
Avant de finir l’ascension, nous aurons trouvé le temps de casser une graine sur un promontoire rocheux avec vue sur le Lac Lago. Le vent siffle dans le dernier tronçon, et le sable fait glisser, mais la végétation est belle et le but n’est pas loin.
Finalement l’ascension aura duré 3 h dont une demi heure pour la pause. Et la descente à de quoi effrayer ceux qui n’ont pas l’habitude de ces dénivelés. Heureusement que j’ai un bâton de marche. Guillaume donne des conseils à sa sœurs, mettre les épaules en avant, écarter les jambes, parfois marcher à reculons et courir quand c’est possible.
Revenons en voiture, croisons des lapins de garenne, des chevaux, longeons des communautés Maputche...
Finalement nous serons de retour à 17 h, impatients de boire une bonne bière dans une cervezeria puis de prendre une bonne douche, voire un bon bain.
Guillaume nous prépare un filet de bœuf aux légumes ce soir... un délice !
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