Arrivée à Maboneng, un quartier de Joburg.
Le véhicule très confortable - un taxi Uber- qui nous conduit à Johannesburg (Jobeurg) - comme on dit ici - est conduit par un rasta bien habillé. Ce dernier entame pendant la dem-heure de trajet une conversation en anglais avec mon jeune camarade allemand. Nous sommes prévenus, on ne circule pas l’esprit libre malgré la fin de l’apartheid...
Rien de très rassurant dans tout ce qu’il nous dit : il faut éviter certains quartiers et même le centre ville quand on est un blanc seul... la pauvreté pousse à la délinquance, on peut être pris à parti et un portable disparaît très vite... mon logeur déjà dans son courrier m’ avait touché un mot sur le
vol des portables. Notre chauffeur nous raconte aussi qu’il
*existe toujours des écoles pour Blancs et des écoles pour
Noirs... Quand il me dépose à Maboneng dans la Fox Street, il dit que c’est un bon choix. Le quartier est sûr.
vol des portables. Notre chauffeur nous raconte aussi qu’il
*existe toujours des écoles pour Blancs et des écoles pour
Noirs... Quand il me dépose à Maboneng dans la Fox Street, il dit que c’est un bon choix. Le quartier est sûr.
Je récupère la clef de mon appartement dans la loge d’une concierge, monte au 5e étage, m’installe dans mon super studio et branche la wifi, prends une douche puis descends faire connaissance avec le quartier.
Je suis séduite, je pensais que les touristes gâcheraient
l’authenticité des lieux, mais non, de nombreux autochtones se promènent là, font du business.
La rue est bordée de restaurants, tous joliment graffés...les murs extérieurs aussi sont couverts de dessins.
l’authenticité des lieux, mais non, de nombreux autochtones se promènent là, font du business.
La rue est bordée de restaurants, tous joliment graffés...les murs extérieurs aussi sont couverts de dessins.
J’entre dans une petite épicerie et achète 3 bananes et une bouteille d’eau. Le tout pour moins d’un euro. Puis je bavarde dans la rue avec un vendeur de mangues. Le fruit vaut 10 rands, à savoir moins 70 centimes, il vient du Limpopo, une province du nord,
Non loin de là je vois des groupes de gens, tous noirs, qui font de la popote, d.autres qui bavardent. Mais j’ai peur de les gêner si je les prends en photo et dieu sait que j’en meurs d’envie. Là, ils sont bien gravés dans ma mémoire, inutile de tout immortaliser.
Plus loin je m’arrête auprès d’un jeune agent de sécurité qui a charge de protéger les touristes d’éventuelles agressions. A chaque intersection, on voit ces hommes qu’on aborde très facilement.
Sur une terrasse qui fait face à mon appartement, je commande une bière légère et on me sert une Castel Light.
Je reste assise là un bon moment à regarder les
mouvements dans la rue, les gens qui portent de lourds charges, les touristes qui posent. Il fait bon.
mouvements dans la rue, les gens qui portent de lourds charges, les touristes qui posent. Il fait bon.
Je suis dans un quartier rénové où les artistes exposent, créent... Je bavarde avec José qui me chante un maloya que lui aurait fredonné et appris un Réunionnais.
Une ruelle m’attire, je la traverse : des silhouettes humaines prises au piège dans des filets occupent les lieux. Rappel de cette liberté si dure à conquérir...
Je me rends dans la boutique pour routards que m’a recommandée Nathaniel : là, je m’inscris pour une demi-journée de visite à Soweto.
Comme il y a 2 h décalage de deux heures avec la Réunion, la journée aura été plus longue... je regagne mes pénates.
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