Nous faisons nos adieux à Marcus et Karina, attendons le colectivo qui nous emmène en ville chargés de nos sacs à dos.
Les Argentins ont une grande qualité, ils cèdent facilement leur place à des gens âgés. Cela leur semble bien naturel. Un savoir vivre qu’on semble oublier dans nos pays européens où prime l’individualité.
Les Argentins ont une grande qualité, ils cèdent facilement leur place à des gens âgés. Cela leur semble bien naturel. Un savoir vivre qu’on semble oublier dans nos pays européens où prime l’individualité.
Entrons dans la pâtisserie Treviso acheter des sandwichs ouf la route et des réductions. Nous nous installons dans un bar non loin de là pour prendre un petit déjeuner. Puis commence la recherche de la « parada » (arrêt de bus) pour le Terminal des bus. Pas facile, ce dimanche peu de connexions et nous marchons longtemps le long du lac.
Finalement nous hélons un taxi qui met son compteur et nous paierons même moins cher que si nous avions pris le colectivo : 85 pesos.
Montons dans un bus confortable , l’Albus, de la compagnie Viabariloche qui fait le trajet en 5 heures avec un arrêt à San Angostin, nous avons déjà nos billets pris la veille avec places réservées. 400 pesos le trajet soit 5,5 euros.
Avant de longer l’aéroport, sommes doublés par une jolie piste cyclable nouvellement aménagée. Jolie zone urbanisée sans immeubles à étage impersonnel. On ne sent pas la pression foncière. Le quartier Est de la ville est plus riche que le quartier ouest où nous avons séjourné. Mais nous ne regrettons pas notre choix.
La route que nous empruntons est confortable, longtemps
nous roulons en plaine mais bientôt les collines que nous
longeons deviennent montagnes.
nous roulons en plaine mais bientôt les collines que nous
longeons deviennent montagnes.
Joli circuit dans cette région des sept lacs, comme nous sommes assis à droite nous aurons surtout une vue dur les villages et la montagne, magnifique également. Fascinée par les haies dorées de genêts, les parterres de lupins mauves et roses, les floraisons rouges des tristerix corymbosux.... terre sablonneuse, forêt de conifères, parfois gerbes de papyrus séchés du plus bel effet...on ne cesse de photographier les cimes des cerros aux découpes variées, parfois enneigées... Nombreux endroits joliment aménagés pour accueillir le visiteur, lieux résidentiels avec jolis chalets disséminés ou regroupés dans la nature. C’est une station de ski très prisée en hiver. En été, on y prend un bol d’air.l
L’arrêt de dix minutes
dans la petite station de San Angostin me convainc qu’il ne faut pas s’y arrêter comme prévu au retour. Tout Ici sent le tourisme : chalets de bois, boutiques, vin chaud...
dans la petite station de San Angostin me convainc qu’il ne faut pas s’y arrêter comme prévu au retour. Tout Ici sent le tourisme : chalets de bois, boutiques, vin chaud...
Arrivée vers 17 h à San Martín où nous marchons trois cents mètres avant de trouver notre logement air bnb situé juste en face du petit hôpital. Sommes très bien installés et idéalement situés.
Partons découvrir la petite ville en longeant la rue St Martin. Arrêt dans deux agences (ouvertes jusqu’à 9h)pour avoir des renseignements sur la traversée du lac et les randonnées possibles. Accueil toujours aimable. Arrivons à la place St Martin, où se dresse un superbe arbre de Noël fait de bouteilles en plastique recyclées... podium avec des groupes folkloriques. Nous tombons en plein festival culturel, une chance incroyable. Il s’agit du ENCUENTRO DE LOS PUEBLOS (Festival de músicas y danzas en la Plaza San Martín) Sommes quasiment les seuls étrangers sur cette place populaire où certains autochtones sont venus coiffés de leur « boina » une espèce de large béret plat qui ressemble à une galette, nombreux sont ceux qui boivent leur maté, une tradition très argentine.
A l’office du tourisme situé à deux pas de là, ouvert jusqu’à 20h nous obtenons toutes les infos souhaitées. Gentillesse et professionnalisme.
Nous retournons sur la place où on prépare trois belles grillades, trois corderos.
Pendant qu’ils font griller trois agneaux, nous meublons le temps en allant déguster des bières au « Bierfass » et en planifions les jours passés ici.
Nous retournons sur le lieu de la fête et réservons trois parts de corderos. (300 pesos la part) en attendant que la viande cuise mangeons un sandwich à la saucisse et un sandwich au filet de bœuf que nous aspergeons d’un assaisonnement auquel nous ajoutons un mélange de tomates et oignons.
Un homme asperge les moutons avec une préparation faite de citron de sel, d’ail, et de poivre blanc. Nous nous rapprochons des flammes pour nous réchauffer.
Le spectacle continue : jolies prestations de danses (tango, danse des indiens mechuchas, danses de San Martin et des environs...) une belle rencontre musicale. La foule enfle au fil de temps. Nous écoutons et regardons en mangeons notre sandwich à l’agneau patagonien.
Retour à l’appartement.
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