samedi 21 décembre 2019

2019/12/19 Parc National Lanin : rando au volcan Lanin

Départ pour un périple dans les vastes espaces de Patagonie, le long de la chaîne des Andes sur la route du Nord. Belle route asphaltée vers San Junin de Los Andes, chalets dans la plaine avant l’aéroport de Chapelcot, puis zones dénuées d’habitat aux paysages splendides, bifurquons plusieurs km après San Junin, à gauche direction le Lago TROMEN,  longeons le fleuve Malléo, toujours entre deux lignes de montagnes. Apercevons le volcan Lanin et son sommet enneigé depuis la route. 





Sommes seuls au monde, parfois croisons des couples de 
cyclistes chargés de sacs de rando . Piste jusqu’à l’entrée du Parc. Collines dénudées, rochers, moutons broutant 
dans des prés riches. Nombreuses forêts de conifères nouvelles plantations alignées. Belle Forêt d’araucarias. 
Chalet d’info où l’accueil d’un guide est très sympa. Il nous 
enregistre ( notre nombre, notre voiture, notre nationalité)et
 nous montre les rands possibles. Nous envisageons le premier tronçon de 45 mn, et peut être le suivant de 45 mn lui aussi.
Pique niquons à l’abri sur une table, près du campement, où coule un petit ruisseau.

Finalement nous monterons pendant 1h30. 

D’abord par un chemin de sable noir traversant des forêts d’arbres morts, détruits en 2003 par un incendie, puis 
faisons la boucle de sentier botanique au milieu d’arbustes, - certains ressemblant à des groseilliers -arbres gigantesque et chants d’oiseaux. 











Nous essayons de voir des pumas, en vain. Un panneau donne des conseils en cas de rencontre avec l’animal. Le guide du Parc nous racontera à notre retour qu’un enfant de collègue a été tué par l’animal, et que ce matin même, des bûcherons qui coupaient du bois à la plage du lac TROMEN, auraient vu un puma avec ses petits. 


Quittons la forêt pour continuer à suivre le balisage vert et blanc sur du sable noir, des scories grises, avec un vent de face qui nous oblige à nous emmitoufler. Belle montée en douceur au milieu de touffes de végétations basses colorées.

Sur le balisage rouge et blanc, la pente est moins douce mais l’ascension est toujours confortable. Parfois le volcan 
se pare d’une écharpe de nuage,et derrière nous , le 
paysage est spectaculaire. l’ascension vers le refuge est tentante, mais il faut être équipé et prépare physiquement. 
Nous redescendons en 3/4 d’heure avec un vent de dos, ce qui n’est  pas pour nous déplaire et revenons au chalet pour 
bavarder avec le guide du Parc qui nous parle de ses rencontres avec les animaux du Parc, nous montre une photo qu’il a faite d’une araignée crabe. 









Il nous explique aussi pourquoi les arbres en début de parcours sont morts... 
Nous descendons en voiture vers le Lago TROMEN sur un chemin de terre sur 2 où 3 km, passage de grosses flaques d’eau. Joli coin de pique nique. Pas de trace humaine. Plage de sable noir, vue sur le volcan bouchée par les nuages. 
Dommage. Un paradis pour les oiseaux... 
repartons vers San Martín par le même chemin non sans faire une incursion  de 10 km aller retour sur de la piste, dans un village artisanal mapuche dont nous ne verrons ni les habitants, ni l’artisanat.
Arrêt à San Junin, pour prendre de l’essence. En profitons pour visiter le petit musée archéologique expliqué par Olga Hue Ayhuen une dame d’origine mapuche qui d’ailleurs 
enseigne la langue de ses origines. Elle commente chaque vitrine où les noms figurent en langue mapuche et en espagnol, nous montre comment on file la laine de façon traditionnelle. 

Dans leur kitra ou pipe les indiens fumaient des pelures de pommes sauvages. On tannait le cuir avec une pierre volcanique, on faisait de la farine avec des pignes d’araucarias. Une salle est réservée aux fossiles et aux os de dinosaure...






Nous cherchons ensuite le cimetière mapuche indiqué par Olga, sans succès. Balade le long du fleuve sur une promenade joliment aménagée. Que des locaux, des familles venues se reposer au bord de l’eau, des jeunes qui vont taper dans le balón après s’être déchaussés pour traverser un bras de riviere et rejoindre leur terrain improvisé. Traversons un pont, une arche de grosses 
planches... revenons à la voiture.
Buvons une bière dans un bar cervecería, retournons au Centre artisanal près de l’office du tourisme où nous regardons une dame tisser à l’ancienne... juste à côté rencontrons Gladis férue en matière d’araucaria et qui a plaisir à  partager son savoir sur cet arbre sacré considéré avec respect par ses anciens qui utilisaient le fruit cuit, bouilli, grillé, en faisaient de la farine, de l’huile... elle-même le transforme pour confectionner des petits gâteaux, les alfajores




Nous lui en achetons une dizaine.
Mangeons au Saúco,un petit restaurant avant de rentrer sur San Martín. La nuit commence à tomber...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire