dimanche 15 décembre 2019

2019/12/14 randonnée dans la Réserve Naturelle de Llao Llao


Achat d’eau et de petits pains à la Despensia petite épicerie de notre quartier. Préparation de sandwichs. 

Départ en ville avec  le collectivo 61. Reprenons un collectivo 72 pour Terminal des bus dans la rue du 12 octobre. Réservation du bus pour San Martín de angostan pour le lendemain 13 h30.
Retour en ville pour attraper le 20 direction la Péninsule de Llao Llao pour une randonnée dans la réserve naturelle.
Descendons au km 25. 



Choisissons notre circuit. Haute futaie. Panneaux informatifs sur une dizaine d’espèces d’arbres. Marchons à l’ombre sur un sentier sablonneux bien tassé, sûrement bien emprunté. Chants d’oiseaux très divers mais on ne voit pas leurs auteurs perchés sur les très hautes branches. Un basque de Bilbao comme moi essaye de voir l’oiseau qui émet un chant stridulant. Nous bavardons et il raconte qu’il 
vient de découvrir le Chili, pays frontalier de l’argentine et 
s’étonne que la Norvège et le Danemark  aient pu mettre main basse sur  les ressources de ce pays, 58% du saumon est exporté du Chili par les Norvégiens, le réseau de l’eau appartient à une compagnie danoise. 


Découvrons le bosquets des « arranayes », ces arbres au tronc rouge orangé tacheté  un peu comme le change-écorce de la Réunion, une allée spéciale est réservée à cette découverte.


Mangeons au bord du lac dans une crique un peu à l’écart.
Suivons le fléchage « al escondido » puis grimpons au « mirador lago moreno »pour avoir une vue sur le lac.
Sortons de la forêt et marchons un peu le long de la route mais aucun bus ne passe. Nous poussons à pied jusqu’à Bahía Lopez. Arrêt aux deux points de vue. Toujours pas de 
bus, descendons vers la bahia, traversons le pont et décidons de marcher ou de faire du stop. 

A peine le pouce lève, une voiture de deux jeunes Barilochéens s’arrête. Le couple est sympathique. Tous deux ont des grands parents allemands et ont vécu deux ans à Frankfurt, ils parlent couramment allemand. Mais la conversation roule en espagnol. Ils boivent du maté et nous en proposent. Guillaume et Caro se passent le mate pour boire la hierba maté. Les vues sur le parcours sont magnifiques. Ils nous emmènent à deux km de Bariloche où nous reprenons le bus 20.

A Bariloche, nous nous installons dans la Cervezeria Manouch, buvons des bières artisanales et mangeons quelques frites puis entrons à la Esquina dîner de plats locaux : Cordero de Patagonia (agneau de Patagonie) pour Guillaume, ravioles de potiron pour moi et « trucha »( truite )  pour caro.
Retour à Shaquil par le bus 61.

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