GUANAJUATO, capitale de l’Etat de GUANAJUATO, est entourée de montagnes. Elles invitent à la randonnée mais les circuits ne sont pas forcément bien fléchés.
Ce matin, Caro nous propose d’escalader un piton rocheux qui domine la ville : la BUFA. Pour gagner du temps, nous prenons un taxi à 50 pesos jusqu’à Viste. Là, entamons la grimpette entre des eucalyptus, des épineux, des cactus, des graminées, sur une roche rouge. Nous nous retournons pour admirer les superbes vues sur GUANAJUATO.
Le Rocher est éclairé par la lueur matinale. Il est surmonté d’une croix blanche, notre cible. Après avoir pris des chemins escarpés, nous rejoignons un sentier large carrossable qui mène au pied de la Bufa.
Une énorme grotte a été creusée ici, y ont pris place de petits sanctuaires. Impressionnantes sont les couches de
pierres colorées, et surtout cette roche verte très particulière qui se retrouve dans l’architecture des bâtiments prestigieux de GUANAJUATO.
pierres colorées, et surtout cette roche verte très particulière qui se retrouve dans l’architecture des bâtiments prestigieux de GUANAJUATO.
Une fois la grotte passée, Caro me demande de laisse mon appareil photo et mon bâton de marche dans le sac à dos pour voir les mains libres.
Là, commencent les choses sérieuses : c’est carrément de la varappe sur une paroi rocheuse souvent lisse. Il faut trouver les creux pour poser son pied, poser son regard plus loin pour savoir quel passage est le meilleur. Il ne faut surtout pas avoir le vertige pour faire ce tronçon et être en bonne condition physique. Par temps de pluie, il faut être inconscient pour entamer cette grimpette périlleuse. (Je pense que notre guide ne nous a pas menés par le chemin habituel pris par les touristes, celui qui contourne le roc par la droite et que nous verrons au retour). Finalement nous ne mettrons qu’une dizaine de minutes pour monter sur cette paroi...
Nous voilà sur un semblant de plate-forme herbacée où nous trouvons un coin d’ombre sous un épineux Nous avons une vue sur des paysages vierges, des chaînes de montagne boisées.
Ici on voit beaucoup de bouses mais nous ne verrons paître qu’une vache.
Ici on voit beaucoup de bouses mais nous ne verrons paître qu’une vache.
Nous nous reposons, photographions la végétation puis continuons notre ascension en contournant le rocher. Des escaliers sont parfois creusés dans la pierre.
Nous y voilà, la vue est magique, panoramique. A nos pieds s’étendent GUANAJUATO et ses faubourgs...
Nous restons un bon moment au pied de La Croix, mangeons du gâteau fait par Guillaume, buvons du thé, essayons de repérer des endroits connus... avec le zoom de mon Lumix.
Pour la descente nous prenons le chemin, -pas vraiment un chemin, on devine...- sur la gauche, heureusement que Caro connaît, sinon on serait bien en peine... glissons un peu dans le sable, les cailloux, et passons sous un énorme rocher ressemblant à un crâne et le sentier devient confortable, il est fléché jusqu’à la route rouge. Comme il y a de la végétation, des papillons, des oiseaux, le chemin est agréable. Photos de fleurs, d’insectes...
Restons sur ce chemin carrossable pour rejoindre la Place où nous avait laissés le taxi. Nous prenons un petit bus rose et blanc (6 pesos par personne) qui passe par le Pipila, bus très vite victime des embouteillages. La circulation n’est jamais fluide ici, se déplacer en voiture ou en « camion » (ou bus) est un pensum, on ne sait jamais si on va arriver à l’heure. heureusement que nous sommes des vacanciers et non des actifs.
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