La mina de la Fragua, ce qu'il en reste.

Dans le fond de la vallée, à proximité de l'église blanche, se trouve une Maison en pas très bon état. Liz appelle l' habitante des lieux, Alexandra, une dame charmante qui nous ouvre son portail, une bûche lourde barrant l'accès de sa cour.

Une église pour 10 habitants

La Maison de la Mine

Accès aux derniers vestiges de la mine

Nous entrons et Alexandra nous emmène à cinquante mètres de sa Maison. Derrière les broussailles de grosses poutres enchevêtrées, et une cavité profonde pleine d'eau, au fond un mur de pierre. Liz nous explique que c'était l'entrée de la mine d'argent de FARGUA. Elle aurait été abandonnée suite à une inondation. L'endroit n'est pas sécurisé, la nature a repris ses droits, mais personne ne s'aventure plus ici.

La longue maison en pierres dans laquelle vit Alexandra appartenait autrefois à la compagnie. C'est la seule qui ait résisté au temps.

Le puits se cache derrière cette bâtisse. 

Les petites maisons des mineurs qui étaient construites en briques, faites de façon artisanale, comme au Maroc par exemple, ne sont que des ruines émergeant de la végétation.

Ruines en briques d'une Maison de mineurs

Nous en verrons plusieurs sur le chemin que Liz nous propose d'emprunter en longeant un ruisseau. Ce passé florissant pour les exploitants, très peu rémunérateur et pénible pour les mineurs, est vraiment révolu.


Aujourd'hui une dizaine de personnes vivent encore dans cette contrée, loin de la civilisation. Liz y a acheté il y a deux mois une case et un petit terrain et nous fera l'honneur de nous y inviter à partager notre repas.

Après une dizaine de minutes à déambuler dans ce chemin creux pastoral,elle nous propose de descendre dans le lit de la Rivière, sec à cette époque.
Les mineurs ont aménagé le cours du ruisseau en y mettant de gros pavés, qui canalisent le courant, en direction de la mine.

Tels des explorateurs nous marchons dans ce lit de ruisseau bordé de hauts arbres, parfois sommes en présence de petites rétentions d'eau. Liz nous explique que cette eau de source était potable. En mai et juin, à l'époque des pluies, son cours grossit et là, plus moyen de s'y promener. Mais il alimente en eau les gens établis ici, pour la consommation, la toilette...

Nous quittons le cours d'eau pour nous diriger en aval de l'église, où un âne boit ou mange la tête plongée dans un cactus. Nous longeons une habitation en brique où on peut encore lire "El poveria"... et nous voilà dans le domaine de notre amie.

Dans sa case bien retapée, et dont les murs intérieurs ont été repeints, elle a tout ce qu'il faut : chaises, tables, foyer... mais nous nous installons à l'extérieur et mettons en commun notre pique- nique : des pamplemousses non amargos "toronaranjas", bananes, Café, bol Lilo sur au quacamole, queso y tomatos, café, galletas...
Un moment merveilleux à bavarder de tout, de la vie au Mexique, de la famille, des contrées visitées...

Avant de remonter en voiture, Mario me cueille des roses sauvages tes parfumées qui poussent en face de leur case. Et nous voilà repartis vers la civilisation.


Liz arrête sa camionnette dans une montée, Et nous comprenons qu'elle veut nous montrer un truc inédit. Effectivement, au bord du chemin, il suffit de se mettre à genoux pour voir un trou très très profond creuse dans la roche, il ferait environ 100 mètres. Mario y lance une pierre, qui met du temps à résonner. Incroyable ! Aucun trou n'a été rebouché... mais qui aurait l'idée de s'aventurer ici...

À notre droite, pluies loin, Liz nous fait remarquer l'existence d'une niche .
Plus loin, notre guide nous fait remarquer que l'exploitation de la mine laisse encore de belles traces de pollution, comme ce ruisseau vert gris qui coule encore dans la nature.