2016/02/17 du Laos au Cambodge

Nous quittons le Laos en minibus depuis Paksé. Nous partons vers 8 heures dix du matin de PAKSÉ (Laos) pour arriver à STOENG TRENG ou STUNG TRENG (Cambodge) six heures plus tard. Minibus de 12 personnes très confortable, avec clim et même WIFI...

Notre minibus

Avons pris un petit Dej au Daolin en face de l'hôtel Alisa deux cents mètres plus loin. Longeons tous les ministères, celui de l'énergie et des mines, des télécommunications, de la Santé publique....des casernes, rien que des palaces  qui jurent avec l'habitat modeste des  locaux.
Deux hôtels grand luxe nous surprennent :  le Champa Palace Hôtel et Le double Lotus Hotel. Entrons dans une rue perpendiculaire à ce dernier hôtel  et le chauffeur s'arrête pour donner des billets à un jeune devant le lycée, sûrement son fils..

Sommes sur la route 13 qui descend vers le Cambodge le long des 4000 îles. Au début, elle est très
bonne, mais au bout d'un quart d'heure nous sommes sur la route inégale et cahotante que nous avions prise la semaine précédente en sawngthaew pour descendre à Don Det.

Arrêt pipi au bout d'une heure de trajet sur la route 13 dans une boutique restaurant. WC à la turque avec petit bassin d'eau où on puise de l'eau. Le papier utilise se jette non pas dans les toilettes mais dans la corbeille prévue à cet effet. L'homme  à l'entrée demande 1000 kip et donne du "Taï man naï"  ou papier toilette. Sommes à soixante km de Don Khong.

Notre bus pour Stung TRENG

Toilettes locales

Vers 9h30 bifurquons vers la droite sur un chemin de 800 m pour déposer un couple de Français à
l'embarcadère pour cette grande île.

Paysages de rizières à sec en cette saison, parfois des traces de brûlis. Dix minutes plus tard à la
bifurcation vers Nagasang, récupérons une voyageuse pour l'emmener au ferry de Nagasang. Deux kilomètres. Dans une cour où ne stationnent que des bus de la compagnie, tout le monde descend et il faut attendre pourquoi se repartir dans les bus pour 3 destinations : Phnom Peng, Siem Reap, Stung
Treng...

On nous demande déjà de remplir nos formulaires de visas pour le Cambodge. Nous ne comprenons pas pourquoi il faut payer 40 dollars et non 30 dollars.


Nous sommes sceptiques quant au prix, finalement tout est réglé. Nous continuons sur une portion de route 13 que nous ne connaissions pas encore. Toujours le même paysage, de la plaine et des rizières
asséchées, des maisons éparses, loin de toute civilisation et au bord de la route quelques boutiques.

Nous arrivons au poste frontière, et là, c'est folklorique, notre chauffeur s'occupe de tout, fait viser
nos papiers au contrôle du Laos, puis nous passons avec nos sacs à dos sous une barrière et marchons
une centaine de mètres.

Marche forcée entre les deux postes de douane

Un homme nous tend un instrument pour voir si nous sommes fiévreux et nous donne un papier jaune nous mettant en garde contre des symptômes et portant un numéro de téléphone en cas et pb de santé. Nous attendons bien vingt minutes que notre chauffeur revienne du poste cambodgien. Assis à 

l'ombre près d'un petit bâtiment où un douanier fait sa sieste dans un hamac,nous patientons en bavardant avec un Malaisien, deux anglais en route pour Siem Reap et Manille, une Canadienne travaillant en Chine, venue passer ses vacances au Cambodge... Immortalisons ce passage entre les deux pays. Déjà la différence est nette, il suffit de voir les bâtiments abritant les douaniers. Marie Claire s'étonne que personne ne soit encore venu voir notre tronche. Et finalement, un douanier qui aime dire "merci beaucoup" vient au véhicule et nous demande nous présenter nos passeports et vérifie les visas qui y sont collés.