lundi 22 février 2016

2016/02/22 Bangkok


À l'aéroport international, tout est réglé comme du papier à musique. Pas une faille dans l'organisation. Les bus sont au pied de la passerelle, les bagages arrivent en même temps que les voyageurs. On ne fait pas de kilomètres inutiles.
Nous prendrons le train express pour rejoindre le centre de Bangkok. À un distributeur au premier niveau, nous achetons deux jetons jaune et rouge de même valeur.  Nous dépensons 45 bhats chacune soit un euro, pour prendre un train ligne bleue qui couvre la distance en une trentaine de minutes. Il faut plaquer le jeton sur la borne.
Sur l'escalator vers le 1er niveau


Nous bavardons avec  quatre jeunes Français  en attendant cet express. Il s'arrête à plusieurs stations. Nous descendons à la dernière, Phaya thaï.
Un jeune Cambodgien nous accompagne un peu et nous conseille de prendre la sortie de gauche pour héler un taxi-meter. ils seraient moins chers et on peut négocier, ou demander de mettre le "meter".

Nous en hélons un, et il dit mettre le compteur. Nous ferons bien 20 km pour arriver à l'hôtel, alors que c'est une dizaine sur la carte : l'hôtel Phranagom Grand View est situé au cœur d'une université à deux pas de l'aéroport régional. Le taxi ne connaît pas l'endroit et fait  des détours. Nous paierons 70 bhats. Il vaut mieux avoir l'adresse de l'hôtel inscrite en thaïlandais sinon les taxis hésitent à vous emmener ou font des kilomètres supplémentaires.
Nous nous installons au 4ème étage et une fois les sacs déposés, nous nous connectons, pour prendre des nouvelles des proches, et´étudier le plan de la ville. Puis nous décidons de retourner au centre de
Bangkok, malgré la chaleur accablante.

Pas de bus, ni de tuk tuk, il faut commander un taxi. Nous lui demandons de nous déposer au début de la ligne BTS bleue, à la station Mo Chit, c'est le Skytrain, un métro aérien. Nous descendons à la station Siam, et sommes immédiatement plongées dans le bruit, la chaleur étouffante de la ville. Au cœur de centres commerciaux.
Restaurants au pied de la station Siam
Nous mangeons dans un restaurant japonais et poussons jusqu'à un temple  à 800 m de là, ici se déroule  une grande fête, les fidèles  prient  avec les moines... On vend des fleurs à l'entrée.

Fête au temple 
Nous qui cherchions le calme ... raté !

Nous avons l'impression qu'on ne peut traverser aucune rue, il faut chaque fois  gravir des marches ou des escalators et emprunter des passerelles. Bangkok aime vivre en hauteur, témoins tous ces immeubles qui s'élancent dans un ciel gris.
Un monde de passerelles 
La ligne du BTS, ou Skytrain

Nous remontons vers la ligne BTS et reprenons des tickets pour la station des embarcadères, afin de
nous rapprocher du centre culturel de la ville.

Et là, nous nous laissons séduire par une promenade en bateau sur les canaux ou "khlongs". Nous avons une grande embarcation pour nous toutes seules. Pendant une heure et quart nous serons subjuguées par le monde caché et authentique qui contraste avec les temples de la consommation. Nous apprécions le calme des lieux, et les couleurs au coucher du soleil. Parfois, sur les berges,  la richesse côtoie l'extrême pauvreté. À côté des temples dorés ou des gratte-ciels des maisons en bois modestes et même délabrées.
Nous passerons devant les docks, des grues, de gros bateaux et de petites embarcations, sous des ponts, dans des écluses... Un régal !
Balades au fil de l'eau
Près des docks 
Notre belle embarcation dans l'écluse.
Décorations à la proue des barques 
Maisons thaïlandaises qui résistent.

Passage des écluses.

Lumière du couchant sur les immeubles 

L'envers des choses

Rentrons en reprenant le métro aérien et un taxi. Cette fois-ci nous lui tendons les informations en thaïlandais.

Nous avions convenu de 100 bahts, il nous en demande le double une fois arrivés. Il n'aura que ce qui a été convenu. Nous connaissons maintenant les tarifs...










1 commentaire:

  1. Changement d'ambiance même ici cela fait un choc
    Marie c'est mis aux couleur de la compagnie aérienne quel raffinement (lol)
    Bon voyage de retour

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