jeudi 18 février 2016

2016/02/18 À vélo à Stung Treng, le soir.


Juste avant le coucher du soleil, vers 17 heures, nous sommes sorties de notre torpeur pour aller à la rencontre de la vie cambodgienne. Nous avons enfourché nos vieux vélos et les passants nous souriaient, surpris de nous voir avec ces montures d'un autre temps. Ici tout le monde se déplace à deux roues motorisées.





D'abord nous avons longé le Mékong, la plupart des stands remballaient leurs produits, il restait encore quelques vendeurs de jus de fruits, des stands de soupes...
La statue dorée trônant au bout du jardin le long du fleuve m'interpelle. Elle ressemble à ces statues communistes qui dominent les places dans les pays de l'Est ou à Cuba

Des barques pittoresques  au toit arrondi flottaient encore près de la rive, mais la plupart mouillaient au même endroit. La plupart étaient habitées. Des pêcheurs se baignaient dans le Mékong et nous
appelaient heureux d'être photographiés.




Au fur et au mesure que nous nous éloignons du centre, nous sommes dans la vie, la vie des familles. Les enfants jouent dans la rue, les mamans assises sur les escaliers surveillent leur progéniture. Les garçons jouent au volley ou au football  sur des terrains sablonneux. Il fait encore chaud, mais quand la nuit tombe les terrains ne sont pas éclairés, il faut profiter de ces moments de grâce avant le coucher du soleil. Tous s'étonnent de nous voir passer ici, et on nous fait un accueil auquel nous ne
attendions pas.





À deux endroits s'élèvent deux constructions en béton très hautes... qui jurent avec les habitations modestes.



Nous prenons une route perpendiculaire pour revenir en ville, et là nous voyons un parterre de piments en train de sécher.



Plus loin trois tuks tuks chargés de pots en terre sont stationnés et démarrent pour faire du porte à porte. Un autre tuk tuk chargé d'ustensiles en plastique nous précède.


Au bord de la route brûle un feu. Comme au Laos, certains se débarrassent des papiers et cartons en y mettant le feu le soir. Passons devant l'hôpital, une pharmacie, et nous revoilà sur la rue animée parallèle à celle du Mékong. Les gens sont assis sur le pas de la porte. Un groupe d'hommes joue au katow avec une canette en alu. Des motos familiales rentrent au bercail...


Nous faisons encore un tour près de la station de bus, passons près du premier temple qui jouxte notre hôtel et revenons près du marché pour rendre nos vélos. Heureuses, nous allons boire une bonne bière cambodgienne, une Angkor Beer près de notre hôtel. Nous en profitons pour dîner au Riverside guesthouse où c'est le calme plat. Quelques routards sont attablés et connectés. Je choisis un plat du cru, une soupe cambodgienne aigre douce au poulet. Marie Claire préfère les pâtes vermicelle aux légumes.

1 commentaire:

  1. Merci pour le voyage dont j'apprécie beaucoup l'esprit.
    J'aurais bien embarqué avec vous:)

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