mercredi 3 février 2016

Laos - Sur le Mékong de Luang Prabang à Pakbeng




 2016/01-03 Remontée du Mékong vers Pakbeng 160 km
Avons fait nos provisions pour la route : 8 à 9 h de navigation prévues. Le bon plan est d'aller sur la place près de l'office du tourisme. On y trouve des stands où on peut acheter toutes sortes de sandwichs bien garnis à 1 euro et des fruits frais découpés devant nous, mis dans un grand gobelet. Pour la même somme.
Nous avons laissé les gros sacs à dos à l'hôtel. Un tuk tuk nous emmène à l'embarquement à 15 km de là. Sommes à contresens de la circulation. Des groupes de véhicules se dirigent vers la ville. C'est l'heure de pointe pour l'école et le travail. Chaussée inégale. Nous y sommes vers 20 h10, on nous fait descendre vers le Mékong dix minutes plus tard, mais ne partirons pas avant 9h.



Le Sampan, notre embarcation.





Environ 4 mètres de large sur 35 de long à vérifier. 110000 kips un trajet. Montons dans le sampan.  On y trouve des banquettes en bois avec coussins, huit sièges en cuir au milieu. Les banquettes sont partiellement occupées.Chaises et fauteuils disposés de différentes façons. Le plancher est en bois verni. 4m de large. On peut aisément s'y déplacer. Des tentures rouges sont remontées, un plafond en bois recouvre l'embarcation. Prises de courant à chaque siège, mais non opérationnelles.
Devons attendre que le sampan soit rempli pour partir. Sommes une soixantaine de passagers à bord.  

A l'arrière, des gens dorment dans la salle des machines. Trois  jeunes touristes sont assis dehors à la poupe sûrement les places les moins chères. 
Deux hommes sont assis au gouvernail à l'avant. Entre les deux classes, il y a deux WC, au fond, avant la salle des machines. Seau d'eau, robinet, cuvette à l'européenne. Propre.







 Il fait très froid,enfilons nos chaussettes, mettons nos écharpes, le ciel est gris. Pas top pour les photos.Une maman et son petit sont la vente des boissons en queue du sampan, nous prenons du thé chaud et un cappuccino pour 50 Cts.

Un des bateliers manœuvre avec une longue perche en bambou. Le moteur se met en route sur ce fleuve  mythique  très large qui passe au milieu de montagnes. Parfois le passage devient étroit, et là le courant est plus fort. Parfois le sampan est à gauche, parfois à droite.  Des rochers affleurent au
milieu du Mékong et des balises originales marquent la route. Les rochers alternent avec de belles dunes de sable blanc. Si le Mékong était limpide, je n'ose pas imaginer comme ces belles étendues sablonneuses seraient prises d'assaut par les promoteurs. Les Bouées sont des bouteilles en plastique, elles indiquent au pilote les zones où il est déconseillé de s'aventurer. Pour les signalisations vertes et rouges dans le chenal il existe des monticules de pierre avec des sommets en cubes de couleur.

De temps à autre, nous voyons des Villages perchés dans les bois, essentiellement des huttes
végétales. Collines boisées tout le long du trajet. Rochers aux formes et dimensions variées. Passons devant la grotte de Pak Ou.
Petite cascade. Parfois cultures maraîchères, entourées de clôtures en bambou.














Des speed- boats avec trois passagers passent dans un bruit d'enfer. Nous sommes mieux dans le slow-boat.

Buffles... Alternance sable blanc rochers.
Arrêt 11h30 pour décharger un Laotien chargé de paquets, les enfants courent à sa rencontre. Il fait  meilleur, le soleil est sorti. Orpailleurs sur la rive droite.Le Mékong est calme aujourd'hui, ce n'était pas le cas avant notre arrivée au Laos. À Vientiane nous avions subi la dernier journée de froid et de
pluie : les semaines précédentes une vague de froid s'était battue sur le nord du pays et sud de la Chine.une centaine de Laotiens seraient morts de froid et là, le Mékong était certainement très tumultueux. Notre sampan s'arrête pour laisser descendre des villageois souvent bien chargés.



Troisième arrêt sur la rive droite cette fois-ci pour laisser sortir deux passagers. On manoeuvre avec une perche de bambou. Le passager entre dans un autre sampan à l'arrêt pour gagner la rive. À treize  h changeons de pilote.ce dernier s'assied par  terre pour manger le contenu de son petit panier à couvercle en bambou.Nous faisons encore un arrêt sur la rive droite, le sampan passe d'une rive à l'autre en douceur. 
Je suis perplexe devant les strates de sable blanc et par la végétation luxuriante qui couvre les montagnes. Pittoresque. Il faudrait photographier  toutes les berges tant elles sont variées : 
bambous très élancés et touffus et plein de feuillus dont j'aimerais connaître les noms. Il est quinze heures, je vois voleter des papillons, mais m'étonne  de ne voir aucun oiseau  depuis notre départ, nous arrivons  au bout de 8h30 de navigation, au soleil couchant.



Nous trouvons un hôtel avec vue sur le Mékong, puis dînons dans un restaurant avec une autre vue sur le fleuve.









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