mardi 9 février 2016

2016/02/09 Plateau des Bolavens



Lever à 7h30 au Tad Fane Resort après une bonne nuit de sommeil. Avions mis deux couches de vêtements et nous sommes couchés sous une couette et une couverture. Nous n'avons pas pris de douche, l'air était trop froid. En quelques heures la température à chute de 10 degrés au moins. C'est comme ça en hiver sur le plateau.
Ce matin, nous devons aller à Paksong pour retirer des kips à un distributeur. Notre réceptionniste nous dit de nous rendre au 2ème. Cela nous gave de perdre du temps et de retarder notre programme de randonnée.
Mais nous ne regretterons pas cette expédition. Nous rejoignons la route principale par la piste, après avoir essayé de négocier le prix d'un aller avec un van de tourisme qui attendait ses touristes partis à la cascade. il demande plus de 10 euros. Exagéré ! Nous allons finalement arrêter un bus.
Tad Fane Resort



Notre moyen de transport
Paksong
Distributeur à Paksong


Après quelques minutes d'attente sous le soleil au bord d'une route très fréquentée, voilà qu'un petit 
camion à banquettes s'arrête, nous nous asseyons sur le banc du milieu, seuls des Laotiens sont 
installés là avec leurs achats. Nous ne paierons que 10000 kip par personne. Le van nous demandait dix fois plus... Nous voilà à la gare routière de Paksong au milieu de nulle part. Personne ne peut nous renseigner, ici on ne parle que laotien. Sur la route principale j'avais repéré un distributeur ATM, nous y allons. La rue est bordée de boutiques de portables...incroyable ! Paksong est une ville sans cachet  détruite pendant la guère du Vietnam. Elle vivote, nous préférons ne pas nous attarder ici et au bord de la route nous faisons comme les gens d'ici: nous arrêtons un bus, le même que celui que nous avions pris la veille pour venir à Tad Fane. Nous demanderons l'arrêt du km 40. Sommes les seuls à descendre là. Prix du bus 15 000 kips par personne. C'est le départ du sentier vers la cascade Nguang Keo. 
Devant les maisons, sur des bâches sèchent des grains de café. Voyons aussi des arbres à thé, et 
d'autres feuillus où sifflent plein d'oiseaux. Nous voilà enfin à la cascade annoncée, sur tous les 
panneaux figure l'indication en laotien, mais aussi en français. Nous sommes chez M.inpong, le "berrichon du Mékong". Sur la terrasse en bois un monsieur mange avec sa femme et sa fille : nous lui demandons si c'est bien lui Inpong. Effectivement... Il nous salue et nous dit qu'il entame son petit déjeuner en famille. Nous le laissons avec sa petite famille et descendons voir la cascade. L'endroit est idyllique, propret. Petits ponts qui enjambent la rivière en amont de la cascade. Marie fait quelques photos mais n'ose s'aventurer jusqu'au bassin où se déversent les cataractes. J'y vais et elle s'installe pour boire un jus d'ananas frais et faire la conversation avec notre figure locale, encensée par le Guide du Routard.
Jolie descente qui peut être ardue pour certains. Tous ne décident pas jusqu'à l'eau et c'est bien ainsi. Un jeune Uruguayen prend une photo de moi devant la cascade, je lui rends la pareille. Je prends un bain de pied, j'ai mes affaires de bain, mais l'eau est trop fraîche encore,je dirais 18°. 

Nous restons bien une demi heure à faire la conversation avec M.Inpong, très fier de son travail. Il 
contribue à la scolarisation de 120 enfants défavorisés de son district. Il emploie des bénévoles qui 
donnent des cours de langue aux écoliers, cours de langue gratuits. Il a introduit le chouchou, la cardamome, le curcuma, tous les légumes cultives ici sont exposés sur la terrasse ou s'affairent sa famille  et des employés pour préparer des repas. Des cris de primate nous parviennent, c'est son gibbon qui manifeste sa joie. Mais nous ne le verrons pas. 

M.Inpong et sa famille
Tad Yuang Keo
Explications sur les trois types de café.

Jolie descente qui peut être ardue pour certains. Tous ne décident pas jusqu'à l'eau et c'est bien ainsi. Un jeune Uruguayen prend une photo de moi devant la cascade, je lui rends la pareille. Je prends un bain de pied, j'ai mes affaires de bain, mais l'eau est trop fraîche encore, je dirais 18°.

Nous voilà reparties sur les pistes sablonneuses, à pied, sous le soleil. Retour sur notre piste. Sommes sur la route et au lieu de nous faire véhiculer, nous décidons de parcourir les deux km à pied, sur le chemin creusé le long de la chaussée goudronnée. Devons rejoindre notre village du Km 38 ( Sam Peth) et au lieu d'aller à gauche vers notre cascade Tad Fane, prendre le chemin opposé vers Tad Champi. Vous aurez compris que TAD signifie Cascade. 800 m annoncés... Jamais de la vie ! Au moins 4 km ! Longeons des habitations cossues et moins cossues, au milieu de plantations, mais toujours précédées d'une cour emplie de grains de café.

À 1 km  de la cascade un 4x4 s'arrête et nous emmène. Un bon gain de temps.

Endroit agréable, des gargotes pour manger ou  boire, mais nous avons déjà mangé au km 42. Bien aussi pour se faire un pique nique près du bassin.
Échelle raide en bambou qui descend ou chemin plus passage à gué. Marie ne se sent pas le courage de faire ni l'un, ni l'autre, elle m'attend en amont.
Ça vaut le coup de descendre, Marie m'envie. Je laisse tremper mes jambes : l'eau froide au début se réchauffe, j'irais bien faire trempette, mais redoute de ne pas sécher vite. Je reste la à regarder les chutes, à les filmer et à photographier un oiseau venu s'abreuver sur un rocher. Endroit paisible où il ferait bon passer une journée à barboter avec mes petits enfants...
Retour à la case, nous marchons d'un bon pas. En 45 minutes sommes au Resort.
On the road again.
Marie s'accroche...

Ouf, fini le tape cul !

Tad Champi

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