2016/02/06 de retour à Luang Prabang

Nous quittons le Sayo Xieng Muang Hôtel  après le petit déjeuner et déposons nos gros sacs à dos au Santikoume hôtel, une jolie petite pension dans une ruelle perpendiculaire au Mékong. Tout est en bois, les murs, les plafonds, les lits, le petit balcon. La dame à l'accueil est charmante, son époux conduit un tuk tuk. Tout est propre, nous avons accès à une terrasse avec vue sur la ruelle, et à l'arrière un petit balcon avec vue sur les toits pittoresques de la ville. Nous avons  même la télé. Peut-être que nous la regarderons pour la première fois ici, car depuis notre arrivée, nous sommes loin des événements télévisés diffusés en occident, pas le temps...

Départ de l'hôtel Sayo Xieng Muang

Nous prenons la direction d'une librairie, située à deux pas d'ici, Marie y trouve un petit roman pas cher. Nombreux ouvrages en français, mais trop lourds pour nous les routardes, très chers aussi
comme "La vie des moines" un ouvrage remarquable, ou des Récits de voyages au Moyen Orient

La librairie

Nous passons devant l'Institut Français qui est malheureusement fermé le Week end. Puis nous voilà au carrefour du Tourism Info où nous changeons des euros en dollars et des dollars en kips.


Puis nous nous dirigeons vers le musée ethnographique. On nous remet un guide en français à l'entrée, guide très bien fait. La vidéo présentant des témoignages de Laotiennes sur leur vie et leur artisanat est vraiment riche d'enseignements. Nous y restons un bon moment, très intéressées par ce que nous apprenons.un atelier de tissage fonctionne le week end, mais voilà si j'avais su, je me serais sûrement inscrite...

Atelier de tissage de bambou au musée ethnographique

Talisman

Puis nous hésitons : louer un vélo pour la journée ou prendre un tuk tuk. Marie qui a le dos en
compote préfère la deuxième solution. aussitôt dit, aussitôt fait nous voilà dans un tuk tuk qui nous emmène de l'autre côté. Du Nam Song. Nous  nous allons à ban xangkhong. Une rue bordée de
boutiques et d'ateliers de tissage et de fabrication de papier. Nous voyons des femmes en train de
tisser, d'autres en train de préparer du papier de riz. Nous découvrons beaucoup d'ateliers et nous ne pouvons résister à l'achat de quelques objets produits sur place, malgré la perpective de devoir les loger dans nos sacs à dos pour les deux semaines à venir. Nous avons faim, mais dans ce quartier aucun restaurant. Nous nous asseyons dans une boutique où on nous sert un café et un thé. Le propriétaire nous explique en français comment rejoindre la passerelle ébambou qui aboutit à Luang Prabang de l'autre côté de la rive du Nam Khan.

Fabrication du papier

Nous continuons sur cette route et suivons le panneau signalant la passerelle de bambou. Pour Marie Claire qui a le vertige, c'est un vrai calvaire ! Elle s'accroche aux rampes inégales, regarde ses pieds, je sens qu'elle est très crispée. La dame, à l'autre bout de la passerelle, qui doit collecter les 5000 kip du péage, frappe dans ses mains pour la féliciter de sa bravoure. Nous posons avec elle pour magnifier cet exploit.