La route qui descend vers Phnom Pen passant par STUNG TRENG est indescriptible. C'est une chaussée complètement défoncée. Le chauffeur doit slalomer sans arrêt. Ce qui frappe, c'est la ligne discontinue jaune qui doit dater de l'occupation française.
La route qui prolonge la route n°13 du Laos |
parallélépipède rectangle, on remarque l'absence de fenêtres. L'habitation est posée sur des poires en bois assez hauts. Des lattes de bois verticales souvent non découpées à la même longueur composent les murs, le toit est à deux pans, le lus souvent couvert de tôle. Certaines maisons ont un balcon. Des escaliers très raides y mènent. Beaucoup de charpentes sont là au milieu de rien, soit abandonnées, soit en attente de construction. On réalise que le pays ne doit pas être bien riche et que la population rurale doit être très laborieuse. Mais le nombre des terrains en friche est étonnant. Sur les panneaux plus aucune écriture occidentale, rien que des caractères cambodgiens.
Au bout d'une heure, à partir de la frontière, nous voilà arrivées à Stung Treng. Notre chauffeur passe devant le marché, et nous dépose 2 km plus loin dans un parc de stationnement où convergent tous les minibus. Une foule de touristes occidentaux en transit s'agglutinent là en attendant d'être pris en
charge. Pas de tuk tuk pour nous ramener en ville. Nous n'imaginons pas un seul instant faire tout ce chemin à pied, avec notre barda sur les épaules. Nous proposons une petite somme au chauffeur pour faire un crochet par la place du marché. Il nous dépose sur la grande avenue qui aboutit à ce marché
pour pourboire de 3 dollars dont nous réalisons l'importance plus tard. À Stung Treng, on trouve des
chambres d'hôtel à 6 ou 7 euros la nuit !
Nous nous installons au Stung Treng Guesthouse après avoir demandé à voir la chambre. Déclinons la chambre borgne... Et des chambres borgnes il y en a une flopée dans cet hôtel. La difficulté est de se faire comprendre, peu de Cambodgiens rencontrés parlent l'anglais.
Un jeune homme qui nous a repérées nous propose le trajet pour Siem Reap pour 13 dollars par personne. Après nous être renseignées, nous trouvons sa proposition correcte et il nous délivre les tickets pour le surlendemain.
Découvrons le Marché encore très animé vers 15 heures. Des légumes que je vois pour la première fois, des poissons et de la viande assaillis par les mouches, des chaussures en veux-tu-en-voilà, des stands de téléphones portables, des pièces métalliques pour fabriquer des outils, des filets de pêche...
La monnaie ici est le rial. Mais on paye plus facilement en dollars. Nous ne changeons pas nos sous pour l'instant. Nous buvons une bonne Bière cambodgienne à la terrasse du River side guesthouse.
Notre jeune rabatteur me propose de monter sur sa moto pour qu'il me montre où est son restaurant.
C'est là que nous prendrons le minibus pour Siem Reap.
Il est bientôt 18 heures, il fait toujours très chaud. Nous décidons de sortir manger un brin. C'est au River Side Hoteĺ que nous nous installons pour bénéficier aussi d'une bonne connexion. La dame nous prépare des pâtes aux légumes et au poulet, avec des morceaux d'ananas. J'aurais bien goûté leur "amok" mais il fait trop chaud pour manger une soupe.
Je me balade le long du Mékong au coucher du soleil, pendant que Marie-Claire surfe sur son smartphone. Derrière le point d'information, les berges sont cracras. Plein de bouteilles en plastique traînent là, un vrai dépotoir. Dommage, car la ville essaye de se doter de belles avenues et de jardins. Il fait nuit noire, un peu moins chaud aussi ; beaucoup de gens sortent leurs motos pour se balader en ville. Les piétons sont rares.
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